nouvel entraineur pour le haut niveau?
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Heureusement que la parole est ouverte à tous! Et à plus compétents que moi certainement.
Ta réponse à la question de CC (sur ce site ou sur Equipasion , je ne sais plus!)concernant l'enchainement Appuyer / cercle à main opposée correspnd à ce que j'en ai pensé. L'appuyer favoirse l'abaissement de la hanche externe et invite donc, dans le travail en cercle, le cheval à améliorer son équilibre sur les hanches. On a là un exemple parfait de la figure en tant qu'exercice de gymnastique, culture à laquelle devrait être éduqué le plus grand nombre, afin que l'éducation des chevaux soit plus rationnelle.
Ta réponse à la question de CC (sur ce site ou sur Equipasion , je ne sais plus!)concernant l'enchainement Appuyer / cercle à main opposée correspnd à ce que j'en ai pensé.
Bon, bin voilà une bonne chose... Y'a plus qu'à avoir la réponse de l'intéressée pour valider ou non notre reflexion... Ah ! Dommage que tu t'évertues à organiser tes journées Educaval les we où je ne suis pas dispo ! A croire que...
Pour en revenir aux questions de Jean-Philippe :
"La nuque comme point le plus haut, est-ce un fil conducteur, un dogme à ne pas déroger ou un objectif chez un cheval abouti ? "
C'est un fil conducteur... il s'agit de s'assurer que la masse de la tête ne soit pas portée par des muscles incorrects...
"En deux mots, faut-il mieux mettre la nuque à l'endroit qui permet au dos de fonctionner ou faut-il mettre la nuque comme point le plus haut, chanfrein en avant de la verticale, etc. et s'arranger ensuite pour essayer de faire fonctionner le reste (le dos en particulier) ? "
C'est une illusion de croire que le dos peut bien fonctionner avec le chanfrein en arrière de la verticale... Certes l'illusion est renforcée par le confort que ressent le cavalier et sa constatation de la remontée du garrot. Mais l'illusion est démontée par la science qui constate un creusement des lombaires... Le garrot remonte par traction du ligament nuchal, mais pas par action musculaire (ce que l'on devrait normalement rechercher, n'est-ce pas ?).
Alors oui le chanfrein doit être en avant de la verticale (voire, sur la verticale), mais un cheval vert dans le travail sera incapable musculairement de porter le cavalier et de faire fonctionner son dos avec la tête-encolure en hauteur. Donc il faut accepter au début une encolure longue, très longue, qui s'aidera temporairement du ligament nuchal pour porter le cavalier sans écraser les vertèbres. Le nez en avant garantissant que ce ligament (enfin c'est tout un ensemble de ligaments regroupés dans ce système) n'aie une surtension empêchant l'engagement plein et entier des postérieurs.
"Quelqu'un peut-il m'expliquer en quoi cette attitude (celle de Paradies pendant la détente) est néfaste au le cheval ? "
Tous les inconvénients sont les même, du cheval légèrement enfermé jusqu'au nez dans le poitrail, MAIS il y a une gradation suivant l'habileté des cavaliers. Il est évident sur la video que Catherine Henriquet monte plus comme Carl Hester et Jan Bemelmans que comme Kittel, Cornelissen, Helgstrand ou Van Grunsven.
Mis à part la notion de bien-être (expérience pour le moins désagréable dans la bouche du cheval, impact sur les voies respiratoires, restriction du champ de vision), le principal inconvénient est le report du poids sur l'avant-main, par toute une série de méchanismes qui se renforcent mutuellement, et un très fort impact sur l'impulsion. La sélection actuelle des warmbloods, allant fortement de l'avant qui qu'il arrive, pallie légèrement à cet inconvénient. Les éperons (électriques dans certaines écuries) font le reste.
"Pour moi, il y a comme différence entre cette attitude et l'hyperflexion autant de diférences qu'il y a entre une attitude décontractée et une attitude contrcatée obtenue de force."
Certes il y a une différence...les sauvages et les autres. Mais trêve de plaisanteries. Accrochez don un sac contenant 25 kg de livre à un crochet. Le sac est maintenu vertical par la force de gravité. Tout les discours poétiques du monde ne changeront rien à la force de gravité. Maintenant tirez le sac avec votre main jusqu'à ce qu'il s'incline de 30°. Sentez dans votre bras la force qu'il vous faut employer.
Maintenant, le cheval est aussi soumi à la force de gravité, et il devra lui aussi utiliser un certaine force pour sortir sa tête de la verticale... si le nez est en avant, c'est la ligne du dessus qui joue son rôle de transmission de l'impulsion. Au maximum physiologique, le cheval de course et de CCE tirera le bout de son nez tout à fait en avant. Au-delà, dans une contraction éxagérée de la ligne du dessus (toujours un posture de défense, que ce soit dans le troupeau ou avec un cavalier), le cheval creuse son dos, effondre le garrot et passe au-dessus de la main. Si le nez passe en arrière de la verticale, là encore ce sont des muscles qui rentrent en jeu, en effet il n'y a pas d'autre moyen que d'utiliser la force musculaire pour contrecarrer la force de gravité.
Mais quelle force musculaire ?
Ce peut être les biceps du cavalier(e)... et en effet un constate toute une génération de cavaliers arborant des bras bodybuildés. Encore plus impressionnant lorsque c'est une femme en t-shirt...
Ou alors, ce sont les muscles du cheval...les muscles du dessous de l'encolure, que le cheval à appris à utiliser par un habile timing du cavalier sur l'embouchure. Il est évident que le mors de bride et/ou les rênes allemandes sont d'un grand secours, mais les très bon cavaliers peuvent l'obtenir sur un simple mors de filet sans même de muserolle.
Il y a une troisème manière...qui requiert encore moins de force (peu probable avec un warmblood fort et bien construit). Il s'agit d'exploiter la tendance de certains chevaux verts, ayant un dos assez faible (surtout ibériques, frisons, saddlebreds...) à s'enrouler... ils cherchent une solution pour porter le cavalier sans en avoir la force, et tendent ainsi leur ligament nuchal pour soulager leur dos... il suffit d'avoir des rênes assez courtes pour ne pas qu'il trouvent la solution vers l'avant.
Delphine, j' admire l aplomb avec lequel vous nous annoncez que tous les cavaliers dont les chevaux passent par ce genre d attitude au cours du travail sont dans l illusion et qu' ils ne savent pas ce qu' est un dos qui fonctionne ...malgré tout des années a cheval et les pieds dans le bac a sable me poussent a bien plus de circonspection.......
Il me semble, Delphine, qu'il serait peut être bon que vous approfondissiez vos connaissances de la "mécanique cheval"
"La nuque comme point le plus haut, est-ce un fil conducteur, un dogme à ne pas déroger ou un objectif chez un cheval abouti ? "
C'est un fil conducteur... il s'agit de s'assurer que la masse de la tête ne soit pas portée par des muscles incorrects...
C'est amusant : Pradier a démontrer scientifiquement le contraire. C'est pourtant un spécialiste reconnu de la locomotion équine... Même si lui, je vous l'accorde, fait mettre le bou du nez plus vers l'avant.
Le garrot remonte par traction du ligament nuchal, mais pas par action musculaire (ce que l'on devrait normalement rechercher, n'est-ce pas ?).
La remontée du garrot ne peut-elle pas être due également à la recherche de la cadence dans l'impulsin et dans la légèreté absolue du cavalier, cad venant de l'arrière ? C'est simplement une question... Le cheval n'est-il pas dans ce cas obligé de compenser par un voussement plus prononcé du bassin pour une meilleure avancée des post sous la masse, un peu contradictoire avec un creusement des lombaires ?
Pourquoi dans ce cas, quand je laisse passer, ma jument part d'elle-même dans un trot étendu (ne parlons pas encore d'allongement, d'extension encore moins) et rebondissant en conservant parfaitement son équilibre, équilibre que je peux vérifier en l'arrêtant à tout moment sans le secours des mains ?
Je vous invite à lire le site suivant dans son intégralité et de bien vouloir m'expliquer où, exactement, l'auteur s'est fourvoyée du point de vue anatomique.
Alors là, je serai sans détour : l'auteur s'est fourvoyé en l'écrivant en anglais ! Anglais qui pour le moment mordent la pelouse de Twickenham et voit les Français virer en temps à la pose... Voilà !
"C'est amusant : Pradier a démontrer scientifiquement le contraire. C'est pourtant un spécialiste reconnu de la locomotion équine... Même si lui, je vous l'accorde, fait mettre le bou du nez plus vers l'avant. "
Je ne vous suis pas très bien... ? J'ai mis "fil conducteur" car on ne peut s'en servir comme référence que quand la nuque est au-dessus de la hauteur du garrot. Quand la tête est plus basse, il faut trouver un autre point de référence pour être sûr que le cheval travaille en avant.
Pour le 'rebondi', il s'obtient tout aussi bien en extension d'encolure correcte qu'en LDR.
Quand au fonctionnement du rein, hélàs la science ne laissent pas de place au doute.
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j'avais lu ta réponse mon cher Yves... Et, y'a pas que toi qui peut répondre... Mes questions s'adressaient surtout à ceux qui critiquent à tord ou à raison cette attitude. Elles ont pour but d'avoir leurs explications plus claires, mieux formulées sur leurs critiques pour que chacun puisse se faire son opinion...