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SAUMUR EN 1904

4 réponses [Dernière contribution]
ven, 26/07/2013 - 14:55
VOCHE Jacques
Déconnecté
Inscrit: 17/03/2006

ÉQUITATION LA MISE EN LÉGÈRETÉ PAR Le Capitaine X***  (PARIS HENRI CHARLES-LAVAUZELLE Éditeur militaire 1904 )
« A Saumur, en effet, on commence par marcher; peu importent l'équilibre, la légèreté; avant tout, il faut obtenir le mouvement en avant; et, comme il est admis que le cheval n'a pas d'impulsion s'il ne tire à pleine gueule, on recherche en premier lieu un appui constant sur la main. Avant même de se mettre en selle, le cavalier supplicie sa monture en la bridant court, la commissure des lèvres devant être plissée par le filet. La bouche endolorie, gêné par le poids du cavalier qui modifie profondément son équilibre et ses allures naturels, sollicité à la fois par la main et les jambes, emporté par son poids et sa vitesse, le malheureux cheval de dressage n'y comprend rien, et serait bien malin en effet d'y comprendre quelque chose. Mais ce n'est pas tout; il manque encore quelque chose pour compléter le tableau.
Tandis que Baucher recommande d'arrêter le travail dès que la sueur paraît, afin d'éviter la courbature et de laisser reposer muscles et nerfs, nos écuyers ont recours à la fatigue comme moyen de dressage, pour mater corps et âme. »(p23)

« C'est également pour avoir nié la nécessité de la position précédant l'action, c'est pour avoir enseigné la descente de main  et l'affaissement de l'encolure, que les écuyers de nos écoles, hypnotisés par la seule recherche du mouvement en avant, ont toujours mis un temps si long à amener leurs chevaux à un équilibre du deuxième genre, dont ils ont la sagesse de se contenter. L'appui constant sur la main dans un équilibre désastreux les condamne à ignorer éternellement la légèreté absolue à toutes les allures. »(p24)

En 2013 rien à changer ?

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ven, 26/07/2013 - 15:07
#1
visiteur
Déconnecté
Inscrit: 11/06/2010
tandis que Baucher recommande d'arrêter le travail dès que la sueur paraît

Baucher était un enfant de choeur, c'est bien connu.

 

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ven, 26/07/2013 - 15:24
#2
VOCHE Jacques
Déconnecté
Inscrit: 17/03/2006

comme BARBARE, je ne connais que D'AURE (plusieurs témoins l'on d'ailleurs très bien relatés dans divers livres ) ...

Si par IDEOLOGIE vous estimez BAUCHER comme un BARBARE libre à vous, cela ne m'empechera pas de bauchériser mes chevaux...

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ven, 26/07/2013 - 19:47
#3
FARNAULT Philippe
Déconnecté
Inscrit: 25/07/2006

 Bonsoir,

De façon générale, avoir " ... recours à la fatigue comme moyen de dressage...", on y est sans doute plus ou moins tous passé par ce stade à nos débuts.
Période probablement nécessaire pour revenir vers une relation plus juste où l'image finale (de ce que l'on veut obtenir) est devenue plus précise...
C'est l'absence de cette image finale (la fautive) qui gâche l'éducation du cheval où une ou des étapes dans la progression ont été oubliées par ignorance ou par précipitation.
 
Le problème existe réellement si la fatigue du cheval comme moyen de domination persiste. (on ne peut parler d'éducation)
 
Il faut bien sûr en sortir... Cela devient intéressant avec un jeune cheval débordant de vie où dans la relation établie le cavalier sait lorsque le travail effectué fait progresser le cheval même sans avoir constaté forcément un résultat en descendant. C'est une question de sérénité du cavalier, qualité intéressante car elle se transmet au cheval qui n'opposera pas tout le temps sa vie intérieure au travail qu'il fait et la conservera intacte.
 
On ressent dans la vidéo qui a été proposée dans un autre sujet sur le Cheval juste que sans cette image finale, présente dans l'exposé de certains intervenants, le travail a peu de chance d'être effectivement juste...

Amicalement.

 

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ven, 26/07/2013 - 21:33
#4
CARDE christian
Déconnecté
Inscrit: 17/03/2006
Ami Jacques Voche, pourquoi provoquer en permanence? Et essayer de discréditer Saumur?
1904, c'est l'année de la mort du général L'Hotte. Si vous ne l'avez pas fait lisez, je vous prie, "Un officier de Cavalerie". C'est une œuvre majeure. Le témoignage sur Baucher, sur d'Aure, ce qui les distingue, ce qui les rapproche, est très clairement exprimé. De même ce qu'était le manège de Versailles et sa comparaison avec celui de Saumur. La base de l'équitation de Saumur est lumineusement exposée.
1932 un écuyer de Saumur est champion olympique de  Dressage. Le très grand champion qu'est le baron Von Langen , champion Olympique en 1928, écrit de lui:" ce cavalier remarquablement fin a fait une présentation qui se distingue entre toutes par la beauté du cheval dans tous ses mouvements. Ce fut un ravissement car on nous a montré là le véritable art équestre qui ne connait pas de frontières" .
2013...plus de cent ans après 1904, qu'est devenue l'équitation de Saumur après que les militaires aient passé la main, que le  sport soit devenu le moteur du développement des disciplines équestres, que  les considérations économiques soit dominantes ? Quel devenir pour l'équitation Française?
Voilà les  questions qu'il faut se poser et qui sont à la hauteur  des préoccupations de cette association. Que nous importe le fiel d'un illustre inconnu  distillé il a un siècle? De la hauteur et de l'utile, que diable!
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