SAUMUR EN 1904
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ÉQUITATION LA MISE EN LÉGÈRETÉ PAR Le Capitaine X*** (PARIS HENRI CHARLES-LAVAUZELLE Éditeur militaire 1904 )
« A Saumur, en effet, on commence par marcher; peu importent l'équilibre, la légèreté; avant tout, il faut obtenir le mouvement en avant; et, comme il est admis que le cheval n'a pas d'impulsion s'il ne tire à pleine gueule, on recherche en premier lieu un appui constant sur la main. Avant même de se mettre en selle, le cavalier supplicie sa monture en la bridant court, la commissure des lèvres devant être plissée par le filet. La bouche endolorie, gêné par le poids du cavalier qui modifie profondément son équilibre et ses allures naturels, sollicité à la fois par la main et les jambes, emporté par son poids et sa vitesse, le malheureux cheval de dressage n'y comprend rien, et serait bien malin en effet d'y comprendre quelque chose. Mais ce n'est pas tout; il manque encore quelque chose pour compléter le tableau.
Tandis que Baucher recommande d'arrêter le travail dès que la sueur paraît, afin d'éviter la courbature et de laisser reposer muscles et nerfs, nos écuyers ont recours à la fatigue comme moyen de dressage, pour mater corps et âme. »(p23)
« C'est également pour avoir nié la nécessité de la position précédant l'action, c'est pour avoir enseigné la descente de main et l'affaissement de l'encolure, que les écuyers de nos écoles, hypnotisés par la seule recherche du mouvement en avant, ont toujours mis un temps si long à amener leurs chevaux à un équilibre du deuxième genre, dont ils ont la sagesse de se contenter. L'appui constant sur la main dans un équilibre désastreux les condamne à ignorer éternellement la légèreté absolue à toutes les allures. »(p24)
En 2013 rien à changer ?
comme BARBARE, je ne connais que D'AURE (plusieurs témoins l'on d'ailleurs très bien relatés dans divers livres ) ...
Si par IDEOLOGIE vous estimez BAUCHER comme un BARBARE libre à vous, cela ne m'empechera pas de bauchériser mes chevaux...
Bonsoir,
Période probablement nécessaire pour revenir vers une relation plus juste où l'image finale (de ce que l'on veut obtenir) est devenue plus précise...
C'est l'absence de cette image finale (la fautive) qui gâche l'éducation du cheval où une ou des étapes dans la progression ont été oubliées par ignorance ou par précipitation.
Amicalement.
Baucher était un enfant de choeur, c'est bien connu.