Claude BOURGELAT
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Upwelling me disait dans un autre post en parlant de Baucher:
« donc il était bien en retard sur Bourgelat , et surement en effet en avance sur les autres incompétents de son temps ...
quand vous aurez étudié Bourgelat comme il faut , déja vous en saurez plus que Baucher , et les choses s'éclairciront aussi pour vous ... »
Je ne sais pas si nous avons lu le meme livre, car voici quelques passages pris dans « « Le nouveau Newcastle » et que Baucher n'a pas renié :
« L’appui constant et continué toujours dans le même degré de force, échauffe la partie, émousse le sens du toucher, endort la barre et la rend insensible, de là, la nécessité de l’action de rendre et de retenir ».(p18)
« Pour placer un cheval, pour ramener la tête du cheval, il faut avoir la main basse, et pour relever le cheval pesant à la main, ou qui s’arme, il faut avoir la main haute et un peu avancée."(p21)
« Il est important d’observer, que ni dans le trot déterminé, ni dans le trot délié, ni dans le trot uni, il ne faut pas s’attacher à la main, croyant de relever le cheval et d lui placer la tête. S’il a l’appui à pleine main, et que l’action du trot soit retenue par la sujétion de la bride, les barres, la barbe, seront bientôt endormies, et la bouche totalement endurcie : si au contraire il a la bouche sensible, cette même sujétion la lui offensera ; il faut donc, comme je l’ai déjà dit, le conduire insensiblement au véritable appui, lui placer la tête et lui assurer la bouche par le moyen des arrêts, des demi-arrêts en le retenant d’une main légère, en la rendant aussitôt, et en le laissant souvent trotter sans bride. » (p46)
►Bourgelat condamne la tension permanente des rênes, l’appui constant comme BAUCHER et veut un cheval qui se tienne de lui meme comme Baucher
« Le moyen le plus sûr pour unir et pour assembler les forces d’un cheval, pour lui assurer la bouche, lui affermir la tête et les épaules, pour le rendre léger à la main, et capable de toute justesse sur toutes sortes d’airs et de manège, dépend absolument de la perfection et de la délicatesse des arrêts. »(p52)
« L’UNION ou l’ensemble, n’est autre chose que l’action, par laquelle le cheval rassemble les parties de son corps, et ses forces en les distribuant également sur ses quatre jambes, et en réunissant, pour ainsi dire, ses membres, comme nous réunissons nous-même les nôtres, lorsque nous nous préparons à un saut, ou à quelque action qui demande de la force et de la légèreté. Cette position seule est capable d’affermir la tête de l’animal, et de lui allégérir les épaules et les bras, qui par la structure de son corps, gouverne et supportent la plus grande partie de son poids ; ainsi étant par ce moyen affermi, et sa tête étant bien placée, on aperçoit dans chaque mouvement qu’il fait, une correspondance merveilleuse des parties avec le tout. » (p66)
« Je dis que par la structure naturelle du corps du cheval, ses bras et ses épaules supportent la plus grande partie de son poids ; en effet sa croupe ou ses hanches ne portent, pour ainsi dire, que sa queue, tandis que ses jambes de devant, dans une attitude perpendiculaire, sont chargées de la tête, du col et des épaules ; ainsi quelque bien fait, quelque bien proportionné qu’il soit, le devant est toujours plus employé soit dans le travail, soit dans le repos, et conséquemment il faut que l’Art vienne le soulager ; et c’est aussi ce que fait l’union ou l’ensemble, puisqu’elle le contrebalance en mettant l’animal sur les hanches. »(p66)
► Il s'agit là de la Reconstruction posturale si chère aux bauchéristes, la posture étant le rassembler
Par contre BOURGELAT étant l’homme de son temps lorsqu’il :
- crée son canon, dit le « canon de Bourgelat » , qui est faux
- traite de sa vision du galop qui est fausse, la chronographie la démentant au XVIIIéme
Plutôt que de procéder par affirmations péremptoires, ne serait il pas plus constructif que vous citiez les passages ou Bourgelat affirme ce que vous dites?
plutot que de défendre une these savamment présentée comme tout bon avocat , ne serait il pas plus constructif que vous fassiez un travail par vous même ?
vous ne répondez pas à ma question: elle vous dérange peut etre car manifestement, à moins de dénaturer des termes clairs et précis, les propos que j'ai cité de Bourgelat sont très clairs et manifestement (en digne représentant de l'Ecole Française) il condamne l'appui.
Vous avez noté aussi que Bourgelat ne parle pas d'épaules en dedans dans son manuel d'équitation le Nouveau Newcastle : qu'en pensez vous ?
D'autre part, expliquez moi comment un cheval pourrait s'appuyer sur le cavalier qui est assis dessus ? comment une masse peut elle s'appuyer sur une autre masse qui lui est dessus?
Le seul appui dont on peut parler est celui des membres du cheval sur le substrat : un cheval ne peut s'appuyer sur la main, il tire ou résiste seulement ( d'où les arrêts, 1/2 arrêts, reculer chez Bourgelat et LG, les flexions de mâchoires et d'encolure chez Baucher).
Enfin laissez ma profession en dehors de cela, meme si je sais que lorsqu'on est à cours d'arguments comme vous on se rabat sur tout et n'importe quoi.
votre manière de faire (par contradition) , est au contraire au centre de votre démarche , et je ne participerai pas à ce jeu de rethorique agressive .
Il n'était pas d'accord avec le fait que La Guerinière soit l'inventeur de la leçon de l'épaule en dedans , il disait que la Guerinière avait cité incorrectement Newcastle en omettant sciemment des mots , le travail de Bourgelat est également un travail de l'épaule en dedans .
il n'a pas écrit que le nouveau Newcastle .
je vous souhaite un bon travail
Bourgelat, né en 1712, en voilà une référence moderne. Dans ma pratique quotidienne de l'équitation je me réfère sans arrêt aux paroles de C.Bourgelat :-) Mais comment peut-on se chamailler pour des bêtises pareilles datant de la nuit des temps, c'est grotesque.
Bourgelat condamnerait la tension des rênes, vous dites ? Mais Xénophon écrivait déjà : "si l’on apprend à un cheval à manœuvrer à brides lâches, et à relever le cou en ramenant la tête, on lui fera faire ainsi ce qui lui plaît et ce qui le flatte." (Ἐὰν δέ τις διδάξῃ τὸν ἵππον ἐν χαλαρῷ μὲν τῷ χαλινῷ ἱππεύειν, ἄνω δὲ τὸν αὐχένα αἴρειν, ἀπὸ δὲ τῆς κεφαλῆς κυρτοῦσθαι, οὕτως ἂν ἀπεργάζοιτο ποιεῖν τὸν ἵππον οἵοισπερ καὶ αὐτὸς ἥδεταί τε καὶ ἀγάλλεται.).
Et je suis sûr qu'en cherchant bien on trouverait dans les écrit dans l'homme de cro-magnon quelque chose qui s'y rapporte mdrrrr
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Bourgelat ne condamnait pas la tension des rênes , il condamnait l'appui permanent d'un mors de bride sur les barres du cheval , La Guerinière aussi , moi aussi ...
Prendre des bouts de textes en les comprenant à moité et en les décontextualisant , ca permet de contredire , mais pas de s'enrichir soi même ...
l'appui en equitation , ce n'est pas l'appui permanent d'un mors de bride sur les barres d'un cheval ... et cela ne l'a jamais eté , pas plus du temps de Bourgelat qu'aujourd'hui ...
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Bourgelat n'a jamais condamné l'appui ( constant) sur le bridon que le cheval prend de lui meme ... je réitère ce que je dis , vous n'avez pas encore assez étudié Bourgelat ...
votre savoir est en construction , et étayé sur les principes de Baucher ...
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