Programme de travail
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Pour revenir sur ce que dit M.KATZ "discrétion et finesse des aides chez un cavalier fixe et liant" je pense aussi que c'est un critère de plus aux différents courants de l'école française.
On pourrait peut etre mettre cela sous le critère de " descente des aides" cad " placer/laisser faire" .
Un point consencuel de plus ? si c'est le cas, il n'y a plus de raisons qu'il y est encore des querelles entre courants car alors cela voudrait dire que les conflits sont dus au " facteur humain"...
Nelly, je ne sais pas si les méthodes sont multiples, car il est bon de définir ce que l'on entend par "méthodes".
S'il s'agit de la progression à donner à l'éducation d'un cheval, s'il s'agit du choix etbde l'ordre dans lequel utiliser l'ensemble des exercices de gymnastique dont dispose le cavalier pour assouplir et décontracter le cheval, lui redonner sous la selle l'aisance naturelle qui fait son attrait,alors oui, les méthodes sont multiples car chaque cheval est une individualité (caractère, morphologie)à aborder différemment de l'autre.
Jacques touche le coeur du problème, ou presque; je dirais que les conflits ne sont pas tant des facteurs humains qu'une lecture différente des écrits des grands maîtres qui font consensus, et je dirais que La Guérinière fait généralement consensus, ainsi que Decarpentry qui a mis en termes consensuels comme "mise en main", la notion de main légère,( qui n'est pas la douce),( XVIIIème) et de cession de mâchoire (XIXème). Et si cette lecture est différente, c'est que la pratique qu'on connait est souvent différente de celle expliquée dans les textes, et qu'on peut se persuader qu'on fait ce qu'on lit, et qu'il faut une énorme honnêteté intellectuelle et une grande humilité pour en convenir et reprendre les choses où on les avait abandonnées pour suivre un courant plus facile et plus sécurisant. Comment croire que le cheval puisse aller "comme de lui-même" plus que 2 secondes, celles qui suivent la mise en main ou la descente de main? On admet pourtant qu'un cheval en liberté puisse montrer, à la demande, un air pendant un temps certain, mais sitôt qu'on est sur son dos, on n'y croit plus!
Yves, merci d'avoir précisé ce que vous appelez méthode, et j'en suis d'accord. Je voulais juste être sûre que vous ne vouliez pas dire "principes" en les opposant à "pratiques".
Pour ce qui est de la descente de main, et de «laisser son cheval libre» c'est l'équitation western qui m'a le plus aider. De même que le piaffer, c'est dans cet air qu'on se rend compte a quel point ne rien faire est ce qui marche le mieux.
Pour ce qui est du reining (discipline western) contrairement a ce que l'on peut penser, les chevaux ne sont pas sur les épaules, ils ont appris a se tenir par eux même et présentent un galop rassembler, encolure basse, plus léger que de nombreux chevaux classiques.
Oui j'ai déjà lu dans RACINET quelque chose comme vous dites sur les chevaux " westerns" et les quarters horses ( il faut que je retrouve le passage et le livre ).
Effectivement cela fait réfléchir.
Il me semble qu'il évoque ce fait dans le livre Baucher cet incompris, il y explique que les quarter horse, tout comme les chevaux Ibériques et ceux de travail en général ont une capacité plus importante que les autres à basculer leur bassin.
Les postérieurs de ces chevaux ont donc selon lui, du fait de cette bascule du bassin une capacité d'engagement (donc de traction) plus grande et se «désengagent» moins.
Yves,
voulez vous dire que les méthodes sont multiples qui peuvent satisfaire aux principes?
nelly valère