Relévé de la base de l'encolure, dos et enrênement
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Bonjour,
Au sujet du bien être du cheval, il est nécessaire de rappeler quelques faits :
Si vous voulez ""le bien-être du cheval"" ne monter plus dessus, laisser le dans son parc.
Il faut bien s"impregner que le fait de débourrer, mettre une selle, mettre un mors ( 2 en dressage ), s'assoir dessus, le faire travailler, ce n'est pas s'occuper de son bien être.
Par contre, cet excés étant impossible, il faut éffectivement "" minimiser "" les contraintes au cheval.
Si vous avez acheter un cheval débourré, savez-vous comment il l'a été ?
caveçon ou mors ?
A propos du relèvement de l'encolure, on pourra dire ce que l'on voudra, parler des jambes, de l'impulsion du rythme etc. La vérité c'est que pour relever l'encolure d'un cheval, on n'a pas 36 solutions, cela se fait principalement par l'action des mains. La preuve ? Montez sans rêne et essayer d'obtenir le placer du cheval, nuque en point le plus haut, relèvement de la base de l'encolure... Peu de chances de l'obtenir par "un surcroit d'impulsion" comme j'ai pû le lire... Donc inutile de toujours tourner autour du pot, les mains sont indispensables pour orienter l'encolure du cheval que ce soit vers le haut ou le bas d'ailleurs.
Et sur le comment, c'est une question de sensations, quelques petites actions de main vers le haut quand le cheval s'enferme ou abaisse la base de son encolure. On arrete la demande quand la position souhaitée est obtenu et ainsi de suite, prendre et rendre des milions de fois jusqu'à ce que le cheval soit capable de se soutenir "presque" de lui meme dans la position voulue par le cavalier.
Pas mieux...
C est curieux ce que vous dites car suivant les ecoles:
* on donne les moyens d apprendre au cheval a baisser l encolure sur demande, sous entendu " elle remonte toute seule"
* on donne les moyens d apprendre au cheval a remonter son encolure, sous entendu " le cheval la mets trop basse naturellement "
du coup on part de deux sous entendus completement opposés , et on debouche sur des procédés completement differents et les resultats sur la locomotion sont differents.
Belle intervention Pierre,
Effectivement, votre constat est exact, à savoir :
Si le cheval a les hanches abaissées (antéversion), il remontera son encolure seul à la hauteur utile et nécessaire à son équilibre.
Si les hanches ne s'abaissent pas, le dos s'aplatit ; dans ce cas, le cavalier cherchant un dos rond, intervient sur la position de la base de l'encolure et, ..... le processus d'emboutissage commence.
Et vous Bruno etes vous de ceux qui pensent
qu il est utile d apprendre au cheval a relacher son encolure parce que naturellement elle remontera bien assez quand les hanches s abaisseront
ou bien
qu il est utile d apprendre au cheval a tenir son encolure haute parce que naturellement elle descendra bien assez parce qu il veut toujours se mettre sur les epaules
ou bien encore autre chose ?
j'intervient pas souvent .. mais bon ...
Perso je suis d'avis dans un 1er temps de laisser l'encolure là il le sent le mieux (en évitant évidement la position totalement exagérée) et a partir de là sentir son dos fonctionner et ajuster peu à peu mais tjs en accord avec son dos et sa locomotion ... ... puis pouvoir varier son attitude à volonté ...
Daniel
Pierre, ma réponse est celle d'un petit amateur :
J'opte pour : qu il est utile d apprendre au cheval a relacher son encolure parce que naturellement elle remontera bien assez quand les hanches s abaisseront
Je pense que très tôt à cheval il faut s'intéresser aux hanches :
Lorsque les épaules sont devant, le cheval est droit.
Si les hanches fonctionnent, le cheval s'engage.
Si les hanches sont en antéversion, l'encolure se redresse.
Le cheval en avant est celui qui pousse et que cette poussée peut être transformée en soutien par les hanches.
La nature contient des beautés mais pas la perfection.
L'intervention sur l'encolure permet de parer à des insufisances de la nature.
Je crois pouvoir dire qu'avec un cheval parfait et une équitation physiologique, il ne serait pas utile de régler la hauteur de l'encolure.
Rajout tardif :
Pour parfaire et harmoniser le cheval ainsi travaillé, lui demander un galop (très) actif sur 1000 à 1500 mètres. On augmente :
la force, le souffle, la rectitude, la laxité, l'amplitude, le moral du cheval, son rassembler sera meilleur.
Les sceptiques peuvent expérimenter, c'est facile, simple, sans risques et ..... garanti.
J' adhère aux deux reponses argumentées qui me semblent frappées du bon sens :)
Petit rappel de la citation de René Bacharach:
"Il faut chercher le bien commun des équitations qui veulent le bien-être du cheval"
Jean-Michel