rencontre pédagogique 2014
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Je suis en revanche un peu sceptique sur les bases communes avec l'équitation traditionnelle, française ou pas, qui me semble n'envisager la psychologie du cheval que sous l'angle de sa soumission. écrit Hervé.
Cela c'était avant. Personnellement, je m'estime dépôsitaire d'une équitatuion de tradition française. J'ai été formé, entre autres, par un maître randonneur (eh oui, l'équitation de haute école ne se travaillait pas que dans l'ambaince feutrée des manèges!)qui m'a fait connaitre la pjhilosophie de Nuno Oliveira; lequel ne peut être taxé d'adepte de la soumission du cheval. Et tous les enseignants que j'ai eu ensuite(de P Karl à certains écuyers de l'ENE)m'ont initié à la connaissance du cheval et ont cherché avant tout à faire de leurs élèves des "hommes de cheval", terme habituellement employé il y a plus de 50 ans pour définir ceux qui étudiaient le comportement du cheval pour lui adapter les méthodes éducatives nécessaires. Ce n'était pas l'éthologie pour l'éthologie!
Bien sûr qu'il y a une époque où l'on soumettait le cheval. mais cela était en rapport avec les moeurs de l'époque (renaissance de l'équitation française) et se retrouve encore aujourd'hui sur les terrains de compétiton où il arrive souvent que le désir de gagner fasse passer au second plan l'intérêt physique et psychique du cheval.
Le mot "éthologue" a du mal a revenir dans le giron de qui de droit cependant la définition en est toujours "spécialiste de l'étude scientifique des comportements des espèces animales dans leur milieu naturel",
Bien qu'ils se soient un moment intéressés à endosser le nom de "comportementalistes", finalement ils ont opté pour "opérateurs en éthologie équestre", qui est très brumeux et me laisse personnellement assez interrogative sur le sens de la formule.
Pour expliquer que l'éthologue ne détient pas le gratin, il doit s'interresser à bien des espèces animales moins "nobles" que le cheval, enfin moins valorisantes : cafards, mouches, etc...
"opérateur en éthologie de la mouche bleue" sonne bien entendu tout de suite différent, bzzzzzzz.
Je crois qu'il faut savoir reconnaitre ses défaites et l'éthologue-horse-man-ship a, je pense, vécu.
Reste que les intervenants du stage sont des hommes de chevaux et que sans la casquette "opérateur en éthologie équestre" il doit être très agréable de les rencontrer !
Hervé, le principe de l'équitation dite ethologique EST la soumission! Le licol ethologique à deux noeux qui agissent sur une partie très sensible de la face du cheval, et quand on met de la pression sur le licol le cheval a mal! Pour qu' il se soumette.....tout est basé sur le postulat que l' homme est l'alpha et le cheval numéro 2....peut etre en imitant le language du cheval, certe, mais l'idée et le but derrière tout ça est d'avoir un cheval soumis.
de toute manière dans la culture classique , il n'y a pas de soumission du cheval , mais la soumission des ressorts ce qui est très différent ... on ploie les ressorts pour mettre en equilibre , malgré le poids , et on ne peut le faire qu'en étudiant le comportement instinctif que chaque cheval adopte une fois que son dos est chargé du poids du cavalier .
Associer directement soumission & cheval , c'est faire par avance un contresens sur les termes de l'art
Merci Miss Muzzy (on pourrait aussi parler du join-up) !
upwelling, le contresens que vous évoquez prend peut-être corps dans l'effet d'ensemble, par exemple.
Tous les clichés les plus éculés sur l'équitation éthologique en quelques messages (l'emploi du terme éthologie, le licol qui fait mal, l'alpha du troupeau, le join up)... Qui a parlé de climat non hostile ?
De quel climat parlez-vous ? Il s'agit de faits.
Qui a classé ces pratiques dans l'équitation éthologique sinon ceux-là même qui voulaient les vendre ?
Lisez la première page pour comprendre à quoi je fais allusion en parlant de climat hostile.
Il ne s'agit de faits que dans votre imagination.
L'emploi du terme éthologie ? Les chuchoteurs américains n'utilisent pas ce terme.
Les noeuds du licol qui font mal ? C'est absurde, et j'en ai déja discuté sur ce forum.
L'alpha du troupeau ? manifestement vous ne connaissez pas le concept de leadership passif.
Le join up ? Si vous voulez parler du travail en liberté, commencez donc par m'expliquer comment vous attrapez au pré un cheval qui ne se laisse pas faire. Mais peut être que vous n'avez pas ce genre de problème parce que votre cheval vit au box.
Je n'ai pas l'intention de me faire l'avocat de l'équitation éthologique. Toute l'information nécessaire pour se faire une opinion est facilement accessible pour peu que l'on comprenne un peu l'anglais.
Déja commencez par aller au stage proposé par M. Katz cela sera un bon début.
L'organisation sociale du cheval ne comporte pas d' "alpha", vous pouvez consulter les recherches des éthologues (scientifiques de l'observation de l'animal dans son cadre naturel) dans ce domaine, c'est très intéressant.
"le cheval a toujours raison, et même quand il a tort il a encore raison".
Je préfère dans l'absolu faire de sorte de prévenir, par une certaine connaissance acquise de l'animal (auprès d'éthologues), les comportements déviant, que de passer mon temps à résoudre des problématiques qui sont toujours dues au comportement humain, parce que "le cheval a toujours raison...".
Je suis heureux de constater une acceptation de l'équitation éthologique qui ne peut qu'être favorable au bien être des chevaux.
Je suis en revanche un peu sceptique sur les bases communes avec l'équitation traditionnelle, française ou pas, qui me semble n'envisager la psychologie du cheval que sous l'angle de sa soumission.