Séances de travail d'un modeste cavalier et d'une modeste jument
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Oui Bruno,
Il serait temps de considérer l'effectif "obscur" des proprios isolés laissant à petit prix leur monture dans une "structure" échappant à tout regard sérieux quant à l'équitation, l'alimentation, la maréchalerie, etc... La baisse du pouvoir d'achat (entre autre) va grossir ces rangs obscurs...
Certains tombent au hasard du surf sur Allège-Idéal...
Je dirais même que je suis agréablement surpris. fait remarquer Philippe farnault
Question: pourquoi?
La baisse du pouvoir d'achat (entre autre) va grossir ces rangs obscurs...mais le premier responsable,encore en activité aujourd'hui, n'est-il pas l'enseignement (si tant est que l'on puisse encore parler d'enseignement) qui ne réussit pas à développer la capacité de la réflexion chez le cavalier...........On sait très bien, si on sait choisir ses interlocuteurs(mais on en revient à l'énoncé précédent!), qu'il vaut mieux un cours à 45 € que trois cours à 15€........
Je viens de voir que vous envisagez d'amener votre jument en clinique, du coup je pense que j'ai déjà ma réponse à ma question.
-lésion à la 3ème phalange du sabot droit qui a entrainé une perte d'élasticité du suspenseur du boulet droit et un blocage de l'épaule droite ( selon l'ostéo) ,
-lésion au garrot du à une selle inadapté en 2011 qui vraisamblablement est à l'origine des blocages de T3 et T4 au garrot constaté par l'ostéo.
Ces lésions ont été confirmées juste par l'ostéo? Juste en manipulant, sans imagerie?
Parce que si c'est vraiment le cas, vous avez à faire à un superman qui a des yeux bioniques! L'ostéopathie peut être bien dans certaines situation mais il faut reconnaître ses limites. Pour localiser une lésion je pense que ce n'est pas pour rien que les vétérinaires utilisent de nombreuses techniques d'imagerie (échographie, radio, scanner, IRM). A l'ENE vous bénéfiecierez de toute l'expertise de l'équipe vétérinaire ;)
Sinon, sur la vidéo on peut penser qu'il y a une gêne dans l'antérieur droit.
Faisant partie des "obsurs proprios isolés", je me permets de dire ce que je ferais, si j'étais "à la place de Jacques".
- J'appelerais le maréchal pour lui enlever ses fers.
- Je prendrais un an sans la monter, le temps que ses pieds se forment.
- Je prendrais soin qu'elle puisse bouger 24/7, quitte à changer de structure. (sinon ce n'est même pas la peine d'essayer de lui faire de beaux ongles)
- Je l'emmenerais se balader en main, tous les jours sur sol durs, avec une corde assez longue et en faisant scrupuleusement mes gammes, avec les exercices décrits (concernant le respect de l'espace personnel et le respect des ordres vocaux) dans "Communiquer avec son cheval" par V. de Saint Vaulry.
- Je me formerais à la méthode Masterson pour pouvoir aider ma jument au jour le jour.
- Suite à quoi, je pourrais la remonter, ou continuer au longues rênes jusqu'à la Haute Ecole. Voire alterner trois jours de balades (marche avant énergique sur terrain accidenté avec libre utilisation du balancier, de quoi lui faire du souffle, des fesses, et des pieds) avec trois jours au longues rênes.
- Et SURTOUT, je changerais de selle !! Je prendrais une selle à arçon souple, avec des ETRIVIERES à la bonne place ! Une selle qui permette l'alignement oreilles/épaules/hanches/talons, pour pouvoir, enfin, trotter enlevé sans être constamment un train en retard sur le cheval.
La visite à l'ENE est évidemment une bonne chose...
Je vous souhaite beaucoup de courage...
Si j'étais vous je tâterais les cartilages latéraux et coussinets digitaux avant d'emmener votre jument en clinique.
Sinon j'ai bien peur que vous entendiez dire "syndrôme naviculaire", d'après les talons fuyants et les talonnettes décrits par Christopher.
A lire : le chapitre sur "navicular syndrome", (en anglais), les dessins et photos valent aussi le détour.
Bonsoir,
" Je dirais même que je suis agréablement surpris. fait remarquer Philippe Farnault.
A priori on n’a pas besoin de l’avis du vétérinaire pour se rendre compte si un cheval jeune est ou n’est pas à l’aise sur un cercle à la longe.
Avec un jeune cheval la contrainte de devoir tourner sur un cercle est très forte : c’est pourquoi jamais je ne lui fais exécuter de cercle. Mis à part que les jarrets doivent peiner, ainsi que les genoux, il faut penser que l’empilement des os des membres est mis à mal sur un cercle. On peut l’imaginer en prenant un cube que l’on met en biais sur un autre cube et l’on comprend que, même si la nature a prévu que cela puisse se produire, les cartilages comprimés d’un jeune cheval en souffrent en cas d’exagération durant le temps de sa croissance.
Donc je marche avec lui lorsque je lui demande de marcher au pas et au trot, pour ouvrir le cercle. Le galop comme déjà justement dit ne peut que venir plus tard.
Le sujet est intéressant parce que pratique...
Trouver quelqu’un qui a acquis l’expérience de la longe n’est pas courant. La plupart du temps on s’essaie à la longe, souvent pour uniquement faire sortir le cheval par défaut de temps, mais sans persévérer.
Concernant la taille du cercle, on ne peut envoyer le jeune cheval tourner à 15 ou 20 mètres par sécurité : en cas de « débandade » toujours possible il serait impossible de le tenir. Sinon dans le désordre il pourrait aussi se mettre « à cheval » sur la longe en batifolant… Bonjour les embêtements !
Au tout début de l’apprentissage il faut le garder près de soi. Au maximum 2 mètres de longe gardée tendue sans traction pour pouvoir écarter immédiatement les hanches en cas d’incompréhension, de peur, ou bien sûr de joie de vivre de sa part.
En ce qui me concerne je lui ai déjà à ce stade appris à obéir en main (arrêt, pas, trot, arrêt) au son de la voix (je rajoute : sans traction sur le licol). Le travail à la longe est ainsi plus facile et l’on peut au trot le laisser sur un cercle plus large ensuite (sans trop de danger).
Je marche avec lui : jamais il ne met ses pieds dans les traces des cercles précédents, j’utilise toute la carrière. Il n’y a pas de « Crops Circles » de dessinés sur le sable lorsque j’ai fait tourner un cheval à la longe, consistant en un rond écrasé de la taille de la pointure du longeur et un sillon creusé à 8 mètres de l’homme par le cheval tournant autour !
Lorsque je monte à cheval j’ai souvent une longe de posée sur la lice : très utile pour parfaire une relation avec un cheval. C’est une bonne manie pédagogique, il faut aimer descendre de cheval et remonter ensuite.
que de choses compliquées ...
c'est un simple et gentil cheval qui se couche sur son épaule droite , et cette habitude defectueuse est devenu malheureusement sa nature ( ce n'est pas le premier cheval à qui cela arrive et surement pas le dernier ...)
cela se redresse tres bien , si on est correctement encadré par un cavalier experimenté ... ( et à moindres frais )
upwelling ou etes vous ? : je met la jument dans le van et j'arrive tous de suite vous voir.
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Le comportement signalé par Yves appliqué au jeune cheval à la longe est la préparation idéale appliquée au cheval ensuite monté...