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TRAVAIL sur le PLAT

59 replies [Last post]
MULOT Serge
Offline
Joined: 17/03/2006

!

Cordialement Serge

Berthier Pascale
Offline
Joined: 28/10/2009

Merci Serge pour votre réponse!

Pour le problème du refus sur la barre, c'est trés parlant.
Merci de continuer en me/nous donnant la suite!

cdlt
p.

MULOT Serge
Offline
Joined: 17/03/2006

!

Cordialement Serge

Berthier Pascale
Offline
Joined: 28/10/2009

Bonjour Serge,

tout d'abord, MERCI beaucoup pour votre engagement simplement à vouloir aider, donc à partager votre expérience.

SVP Serge, ne vous mesprenez pas sur mes intentions: "Flipper" ici est est cas d'étude que j'ai proposé, un cas d'échange. Je n'ai -en ce moment- pas ce cas à résoudre.
Pour moi, ce problème posé ici se résume en un problème de ré-éducation d'un cheval qui refuse de répondre positivement aux aide du cavalier. Le refus est donc à mon avis un problème de dressage (si le cheval en question est complètement en bonne santé et si son matériel lui convient parfaitement).
Or comme on est plus souvent confronté à l'éventualité du refus en SO que sur le plat ET que ce problème se régle d'abord sur le plat, j'ai pensé qu'il serait interessant d'avoir l'avis de chacun pour proposer des solutions.

Comme je le mentionnais plus haut, le refus peut s'exprimer de facon différente : ne pas aller vers la/les barres, refuser de rentrer sur une carrière, etc... .
Mais la base, en fin de comptes est la même: dire non! aux aides du cavaliers.

Donc pour la solution que VOUS proposez ici, j'adhère jusqu'à présent complètement. S'il s'agissait d'une autre sorte de refus aux aides (ne pas rentrer dans la carrière, refuser de faire même un pas en direction d'un objet inconnu etc...) il faudrait probablement s'y prendre dés le début un peu autrement.
Cependant, je trouve interessant de souligner -comme vous l'avez fait- l'importance d'accorder TOUTE son attention au cheval et de lui éviter toutes autres distractions.
Les chevaux savent se concentrer mais -comme la nature- ils sont trés jaloux et n'apprennent ou ne ré-apprennent au mieux que lorsque le contact avec eux est exclusif et intensif.
Donc cette partie là de votre conseil est vraiment valable pour toutes sortes d'éducation et ré-éducation aux aides.

Alors, je ne vais pas pouvoir vous dire comment évolue cette semaine ce cheval puisque c'est un cheval fantôme. On peut admettre qu'il va réussir à manger une carotte posé sur la barre, puis 2 puis 3 et qu'il va commencer même à jouer avec la barre en la faisant bouger de ses anterieurs. Que, lorsque le cavalier à CE moment le poussera discrétement des jambes, il passera au dessus de la barre s'en s'affoler. Là, le cavalier descendra, le flatera et cette lecon sera terminée.

Si, malgrés tout, vous vouliez bien nous révéler ce que vous feriez ainsi la 2eme semaine, cela serait super. Mais je vous comprendrai si vous en décidez autrement.

cordialement
pascale

MULOT Serge
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Joined: 17/03/2006

!

Cordialement Serge

Bruno dLB.
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Joined: 24/11/2007

Bonjour Pascale et Serge,

je vous lis avec attention, merci pour le ton donné à cet échange, toute leçon est bonne à prendre.

A vous lire;
Cordialement

 

MULOT Serge
Offline
Joined: 17/03/2006

!

Cordialement Serge

Marit
Offline
Joined: 23/12/2008

 Une très bonne jeune cavalière (équipe de France) c'est vu confié une très bonne jument plantée.

Elle a trouvé la solution pour sa monture en lui faisaint passer des 160 "à la maison". Tous les parcours en dessous à l'extérieur, passaient ensuite sans soucis.

 

Berthier Pascale
Offline
Joined: 28/10/2009

Bonjour à tous,

Merci Serge, votre démonstration est trés claire.
On a plus à faire ici à une étude comportementale du cheval qu'à l'équitation proprement dite mais...la 2eme sans la 1ere serait de toutes facon un non-sens.
En plus de cela, votre démarche passe tout à fait dans une démarche de légèreté ... bauchériste.
(à ce propos, savez-vous Serge que J. d'Orgeix et JC Racinet se connaissaient, avec là des relations plus ou moins houleuses mais, peut de temps avant sa disparition, J. d'Orgeix avait appelé JC Racinet en Amérique pour lui dire que le meilleur livre d'équitation qu'il avait lu, était "Baucher, cet imcompris" de JCR chez PSR-éditions.)
Pas vraiment un hasard.
Par ex., quand vous expliquez que c'est lui ( le cheval) qui tourne sa tête vers la barre, c'est exactement le principe de la liberté surveillée, enseignée par Baucher. Et c'est vrai que cette facon d'agir avec le cheval lui redonne -ou garde- énormément de confiance en lui.
Alors, l'équitation allemande, basée sur le contrôle perpétuel, se moque pas mal de ce genre de principe. Mais...quand un problème surgit, il est difficile de bycotter longtemps (sauf pour AI peut-être) ce types de connaissances.

Quand vous parler d'un cheval qui sait reculer, vous abordez là aussi un sujet trés important dans l'éducation du cheval. En effet, un cheval qui fait marche arrière n'est pas toujours un cheval qui sait reculer correctement pour les besoins de son enseignement. Et une mauvaise marche arrière peut même augmenter le refus.
Une description qui n'engage pas que moi mais qui n'est pas non-plus un dogme:
Aprés un enseignement progressif, le reculer s'obtient
-aprés un seul appel discret des talons
-le cheval doit pouvoir détendre ses rênes en y répondant (ici aussi: main fixe!)
-avec un pas parfaitement diagonal, court, lent et suffisement élevé.

Phase devant la barre:
en plus de vos conseilles précieux et si le cheval y a été préparé auparavant: une flexion de mâchoire (référence: Racinet) empêche le cheval de refuser un pas en avant tout de suite aprés l'obtention de cette flexion. Il y a là bien sûr rien d'obligé, mais c'est bon à savoir.

Pour le trot LENT que vous conseillé: là encore bien vu! Car un trot lent, à la condition que le cheval garde son encolure élevé, oblige le cheval à ne pas tomber sur l'avant-main.

Alors merci encore pour vos arguments Serge et j'espère que ce post ne va pas s'endormir car les paralléles entre un travail sur le plat pour le SO et le dressage en général sont trés nombreux. D'autant plus que je n'aurais -personnellement bien-sûr- pas de crainte de voir un cheval-Gd Prix de CSO s'exercer pour un Gd Prix de Dressage. Pour l'inverse, je demanderais la présence du Véto et d'une organisation de protection animal, même pendant l'entraînement.

Marit, c'est aussi un exemple interessant . Cette solution était risquée mais elle a fontionnée. Donc je pense que cette cavalière a tout donné pour connaître parfaitement cette jument. Cela crée une sorte de précédent je trouve et donc, c'est également bon à savoir: cela est tout simplement possible.

Cordialement à tous
pascale

MULOT Serge
Offline
Joined: 17/03/2006

!

Cordialement Serge