Un éditorial courageux.

 Catherine Poder évoque les "indignés de la politique fédérale". Comme beaucoup, ils chercent à redonner un sens à un enseignement équestre qui va en se diletant, afin que la base des cavaliers aient une formation sérieuse,fonction des objectifs de chacun, respecteuse du cheval...Et afin  que parmi cette base, élargie et fidélisée, se détectent ceux qui seront notre vitrine en compétitions grand nombre à le faire.

Si l'on veut une belle équitation pour nos cavaliers,il faut  avoir du poids et une certaine écoute, il faut que nous soyions nombreux. C'est pour cettte raison que j'ai rejoint le groupe initié par Hervé Godignon et que j'invite le plus grand nombre, à tous les échelons de la pratique équestre, à le faire. Il faut que nous nous associons tous, en sachant faire taire nos egos et nos conflits de personnes!

D'accord avec vous tous.

Mais là il faut reconnaitre pour le moment que l'assoc AI est un echec total : car le silence d'AI face aux dérives du dresssage de compét moderne dont Solkasin et d'autres nous donne des exemples est plus qu'etonnant.

Car mis à part les journées pédagogiques ( qui doivent rassembler à tout casser 20 persones ) et le trophée AI, quand entend t'on AI sur ces derives ?

AI devrait etre le faire de lance de cette résistance et de cette rébellion: or CONCRETEMENT AI NE FAIT RIEN, hormis quelques déclarations d'intention bien vagues de son président sur ce forum.
...
A quand un Président d'AI totalement indépendant des lobbys du dressage de competition moderne ? je l'appele de mes voeux les plus chers.

Message modéré

AI a toujours fait à la mesure de ses (faibles) moyens...

Actuellement, à mon sens, AI aurait besoin de communiquer davantage et mieux. Malheureusement, les bénévoles se font rares pour assister un président qui, je pense, fait pour le mieux dans le contexte actuel...

Motivons nous, échangeons, participons et essayons de trouver une ligne d'action cohérente.
Commençons par communiquer entre nous et avec notre président d'une manière positive.

Madame Poder,

"...

Deux types de maltraitances:
- celle des centres équestres, issue de l'ignorance et évitable par la formation.
- celle des grandes écuries de concours secrètement et sciemment organisée et qui perdure grâce à la conspiration du silence. On peut parler de perversité perpétrée dans un microcosme...
C'est celle dont parle Cheval Savoir et c'est celle qui faut dénoncer.

Je relance mon idée d'un observatoire de la pratique équestre en club et concours avec un livre blanc relevant les observations rapportées par tout un chacun.
Une mission pour AI ? ..."

De mon point de vue, les deux types de maltraitances dont vous faites état sont les mêmes. Il ne faut pas s'y tromper, chacun à son niveau veut la même chose : gagner, pour soi, et/ou pour avoir des résultats pour son écurie et donc draguer de nouveaux clients/partenaires. Dans la bassesse les motivations sont exactement les mêmes. Simplement dans les centres équestres, elles s'expriment avec moins d'argent. Mais c'est bien le même démon de la perversité qui s'exprime dans deux microcosmesqui ne sont  pas si loin l'un de l'autre qu'il y paraît.

l'observatoire, oui c'est une bonne idée, comment le mettre en oeuvre selon vous ? un livre blanc oui également, destiné à quelle autorité ?
 

l'idée d'un observatoire de la pratique equestre  " en club "  sera surement déclarée inconstitutionnelle ...

car elle induirait une inégalité de traitement entre une maltraitance en club et une maltraitance dans un cadre purement privé ,
on releverait des maltraitances faites en club , mais on laisserait tranquille les memes faits dans un cercle privé ... or les citoyens , sauf de me tromper , de part la constitution de la 5e republique , sont égaux en responsabilité devant la loi .  

Alors s'il faut saisir le conseil constitutionnel... :)

Rassurez-vous les citoyens ne sont égaux qu'en...droit ( ne manque donc plus que calme et en avant !!).

C'est bien lors des concours que s'expriment les choses, c'est alors qu'il faut les constater/relever non. ainsi peu importe l'origine privée/asso, non ?

Bien déjà, si les muserolles étaient interdites de compet' au lieu d'être obligatoires... celà ferait avancer le schmilblick sans nécessiter des centaines d'observateurs...

Pourquoi pas porter la question à l'ONU ;-)

La maltraitance peut être involontaire quand elle provient de l'ignorance. Dans ce cas elle n'a rien à voir avec l'envie de gagner. Faudrait-il assigner en justice toute personne qui manque de connaissances ? Dans ce cas nous sommes tous bons pour l'aventure...à moins d'avoir une qualification élevée en technique équestre, médecine vétérinaire, diététique, agronomie etc...

Comment pourrait-on mettre en place un observatoire en club ou un livre blanc sans tomber dans la délation plus ou moins vengeresse voire dans la diffamation ? Qui se sent prêt à revendiquer la charge de "rappporteur" ? Au nom de quoi quelqu'un pourrait-il se proclamer meilleur que tous les autres ?

Il faudrait dénoncer la maltraitance sur les concours...donc en dehors des concours on a le droit de maltraiter son cheval en toute quiétude ?

Yves Katz a raison : éduquer les cavaliers débutants est une piste de solution raisonnable
Et aussi médiatiser : qui a vu un article sur la maltraitance des chevaux de sport ou de peu dans un media non spécialisé ?

Sur une TV non spécialisée, en 2013 : www.youtube.com/watch

Je ne pense pas que Mme PODER nous parlait d'ester en justice, ou de se livrer à la délation; mais peut-être tout simplement de dresser un état des lieus afin qu'il soit soumis à des instances capables de le prendre en considération et de faire évoluer les règlements. Enfin c'est ainsi que j'avais compris son idée.
rendre officiel un constat afin qu'il ne puisse plus être ignoré. Mais bon...