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La révolution en équitation...

62 replies [Last post]
LUQUET Barbara
Offline
Joined: 26/03/2007

Merci beaucoup M. Degrange pour ces informations concernant l'équitation éthologique et son origine réelle.

Le sujet a été quelque peu malmené c'est vrai. J'ai essayé de reprendre mon idée de départ plusieurs fois mais les nombreuses discussions parallèles l'ont mise de coté. Et tant mieux, ça permet de sortir tout de même pleins d'avis constructifs.

Je crois définitivement que je n'ai pas su parler de mon idée clairement... :)

Ce n'était pas vraiment pour comprendre l'équitation éthologique (et son origine) mais plutôt pour parler de sa propagation fulgurante ces dernières années. Je me disais que l'on pourrait essayer de "copier" la démarche afin de rendre l'équitation de légèreté une possibilité pour tous les cavaliers (et pas seulement aux acharnés). Ce qu'ont réussi à faire les américains n'est pas très compliqué (mais tellement difficile à réaliser chez nous) :
- rendre facile des choses complexes (les jeux éthologiques c'est "facile" comparé à la théorie)
- être unis derrière un même apprentissage (pas facile à faire ça...)
- avoir un représentant visible (Catherine Henriquet pourrait être notre icône)...

Je ne connais pas « Notre vie est un tipi », il a l'air particulièrement intéressant... Encore un livre à ajouter à ma bibliothèque ;)

Muriel Le Mestric
Offline
Joined: 16/12/2009

Je prends le débat en cours de route, j'ai lu en diagonal ce qui a été dit auparavant, et voici mon avis. Il vaut ce qu'il vaut, mais si ça peut apporter un peu d'eau à votre moulin...

Pour ce qui est de la proposition de copier ce qui s'est fait pour l'équitation éthologique, il faut d'abord analyser les raisons d'un tel succès.
- réponse à une recherche de relation cheval/humain
- personnalités fortes des "chuchoteurs"
- show ultra spectaculaires, réussis grace là encore à l'extraordinaire tact équestre des "chuchoteurs"
- méthodes de travail claires, simples et rigoureuses...quand on a un bon enseignant (sinon on risque de faire nawak). Peu importe le prix (y a qu'à voir les tarifs proposés par La Cense. Mais celà incite les gens à bidouiller dans leur coin, avec tous les dangers que celà suppose).

Pour copier celà, il nous faudrait donc :
- avoir une méthode claire, simple et rigoureuse. On doit pouvoir en proposer sans trop de pb, malgré les querelles de clochers (les chuchoteurs eux-mêmes ont des points de vue très différents entre eux. Toutefois, je ne me souviens pas en avoir vu un "flinguer" la méthode son voisin).
- La recherche d'une meilleure relation avec le cheval est là également.
- Coté ambassadeurs, nous avons quoi ? des gens certes plein d'un excellent tact équestre, mais plutôt discrets...donc là, ça commence à coincer.
- Coté show, on en est assez loin aussi, je pense. En effet, l'harmonie d'une transition légère reste chargée d'émotion, mais n'est pas forcément spectaculaire lorsqu'on voit ça de loin du fond d'une carrière, ou à la TV (nous sommes tellement bombardés de tapes-à-l'oeil télévisuels).

Autre question, comment former les enseignants à être légers afin qu'ils le transmettent à leurs cavaliers ?
Certains sont en recherche de Légèreté : certains d'entre eux finiront par trouver AI. Au final, ça fait pas bcp.
Si les enseignants ne viennent pas à nous, c'est à nous d'aller vers eux : contacter les CRE pour proposer des formations aux moniteurs, contacter les centres de formation BPJEPS pour intervenir auprès de leurs élèves. Evidemment, les CRE, les enseignants et les centres de formation ne seront pas forcément intéressés...ça peut mettre du temps avant que ça ne s'enclenche. Ils cherchent aussi à répondre à la demande des licenciers.

Entre nous, je suis actuellement en formation BP, et je connais pas mal de personnes de ma promo qui seraient ravies d'un tel stage ; quant aux autres...ça ne leur ferait pas de mal !
Si nous savions qu'une telle opportunité était possible, je pense que nous serions assez nombreux à presser notre directeur de formation à accepter une telle initiative. Et peut-être de la renouveler les années suivantes, pourquoi pas ?

Enfin, la base des cavaliers pourraient aussi être touchés si on va vers eux. Il suffirait (mais c'est plus facile à dire qu'à faire) de déterminer ce qui les attire afin de répondre à leurs attentes.

Je commence une ébauche d'analyse. Les cavaliers modernes veulent (hypothèses proposées en vrac, liste non exhaustive) :
- établir une relation harmonieuse avec son cheval.
- se faire plaisir, ne pas se compliquer la vie.
- sortir en concours et gagner (toutes disciplines confondues, sachant que c'est le CSO qui arrive en tête loin devant), relever des défis, voire épater la galerie.
- en avoir pour son argent.

Nous devons aussi déterminer comment toucher ce public. Aujourd'hui, les gens n'aiment pas trop lire, surtout les jeunes : vive les visuels chocs, les vidéos dynamiques et spectaculaires, les slogans courts mais percutants.
Déjà abreuvés, inondés de messages publicitaires, consummeristes, tapes-à-l'oeil, il faudrait nous démarquer ce tout celà. Pas évident : travail à confier à des pros ? Ca a un prix !
Quel médias utiliser ? Internet est le plus accessible, mais aussi le plus "jungle". La TV ? A réfléchir...