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METABOLISME chez le cheval athlète

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Adrien Nayrat
Offline
Joined: 21/04/2008

J'ai une petite remarque. J'ai entendu dire qu'au dessus de 3 litres, un cheval n'assimilait plus sa ration. Il est vrai que le cheval a un petit estomac et qu'il vaut mieux multiplier les repas, mais 3 Litres ça reste faible, alors info ou intox?

Sandra Mesrine
Offline
Joined: 29/07/2009

info...... j'ai remarque que les chevaux, tous les chevaux, reagissent pas bien a de gros volumes... cela passe trop vite dans l'intestin, ou les grains ne sont pas assez enduits de suc gastriques pour casser les proteines et les amidons en molecules assimilables, ca fermente, ca ballonne, et ca met les chevaux de mauvaise humeur, ca les rend difficiles, ils recuperent moins bien, le niveau de Nitrogene est trop eleve dans leur sang, bref c'est comme nous si on mange que au fast food. ca nous donnes des calories, mais pas forcement les bonnes.

c'est pour ca que une fois la balance minerale- oligo est atteinte, si il est besoin de calories , et seulement de calories supplementaires, l'emploi d'huile vegetale est utile. Cela augmente l'apport calorique sans augmenter le volume.

Vaux mieux baser l'alimentation sur du foin d'herbe ou melange herbe/trefle servit a volonte ou bien en 4 fois/jour. Ta jument baie en aurait besoin entre 8-12 kg/ jour ( vu sa taille), puis un complement de granules , ou grain formule de maniere a equilibrer ce qui manque. Donc analyse du foin vivement conseillee. le foin a aussi l'avantage de stocker plus d'eau dans les intestins... c'est un peu comme une eponge... donce le cheval est mieux hydrate pendant l'effort, il est plus endurant aussi. Puis le foin occupe plus longtemps,c'est anti stress, puis aussi les dents du cheval sont mieux utilisees pendant la mastication et donc il y a moins de problemes de dents....

un truc sympa aussi , que je donne en hiver car j'en trouve facilement dans la region, c'est des copeaux de bettrave a sucre apres leur pressage (je sais plus comment on apelle ca en francais, coprah?) on fait tremper dans de l'eau tiede pendant la matinee avant de servir a midi, les chevaux aiment bien, ca a une bonne teneur en fibre, mais des fibres courtes, donc c'est digeste, et ca les occupe un moment.....et ca peux remplacer une partie du foin, si le foin est tres cher dans ta region.

Post edited by: Sandra Mesrine, at: 2010/11/06 03:13

Sandra Mesrine

Marit
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Joined: 23/12/2008

C'est trois kilogrammes Adrien.

 

Marit
Offline
Joined: 23/12/2008

J'utilise un ferment (le plus basique qui soit) pour économiser : meilleures assimilation, moins de risque prolifération de germes pathogènes...

Toujours pour soigner le système digestif je m'attache à utiliser si nécessaire (peu nécessaire, donc j'imagine que mon mode d'alimentation est correct) de l'argile. Pas n'importe laquelle, c'est comme pour les huiles essentielles, le nom générique ne veut rien dire, et chaque HE se distingue par son chémotype particulier et donc son nom latin.

 

Bruno dLB.
Offline
Joined: 24/11/2007

L'homme a emprisonné le cheval en le domestiquant, il se doit alors de lui fournir le meilleur aliment possible en quantité adaptée.
Il appartient au métabolisme du cheval de transformer au mieux et sous le contrôle de l'homme cet aliment en carburant.

Les recettes de cuisine sont dangereuses car elles conduisent à tous les excès et aux erreurs d'interprétation. A chaque fois que l'on donne un élément sous une forme assimilable, on crée un court-circuit métabolique, ce désordre trouble l'organisme et fragilise le sujet. Certains disent justement, qu'ainsi, on ouvre les portes de l'addiction.

La règle d'or est d'obtenir puis de maintenir le cheval dans la meilleure forme possible avec le minimum d'aliment.
Ce que les Anciens appelaient : "brûler son avoine".
A cette recommandation, il faut y ajouter une sage parole revenant du désert où les Bédouins-éleveurs conseillaient de nourrir les juments avec des fleurs. (CaD, des aliments de qualité)
J'insiste sur ces paroles car, dans le désert, ni véto, ni pharmacie, ni calculette, ni analyses et pourtant, le cheval arabe n'ést-il pas le père de tous nos chevaux ? Les conditions de vie ne sont-elle pas plus rudes que dans nos prairies ? le cheval Ar n'est-il pas résistant ?

Le volume ou le poids d'une ration est indicatif.
Le cheval est un migrateur dénué de vésicule biliaire. Cela implique beaucoup de réflexions dont :
— Le cheval se nourrit en se déplaçant, il consomme peu à la fois mais toujours un peu ; ainsi, il est toujours disponible pour la fuite.
Son foie sécrète de la bile continuellement en raison de ce régime. Un trop gros repas est mal assimilé ne serait-ce qu'en raison de ces sucs mal répartis est insuffisamment produits. C'est le cas inverse pour les carnassiers.

Au secours, au secours! où sont nos tables de rationnement, nos calculette, nos étiquettes et nos analyses ????

Si on connaissait mieux les chevaux ....

Amicalement

 

Bruno dLB.
Offline
Joined: 24/11/2007

Marit,

J'essaie de communiquer des informations pour les plus curieux d'entre-nous.

Une flore stable doit se "construire" à partir d'une sélection d'aliments grossiers.
Je ne suis pas le "pion-surveillant" de vos méthodes.

Instruisez-vous de ce que vous ne saviez pas : nous avons tous nos lacunes.

A pied comme à cheval, on reconnait l'Homme de cheval d'abord à sa capacité à se remettre en cause.

Message édité par: BLB, à: 2010/11/06 10:54

 

PODER Catherine
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Joined: 17/03/2006
Marit
Offline
Joined: 23/12/2008

Bon je vais faire comme bien d'autres avant moi : Quitter AI.

Cordialement.

Marit

 

Bruno dLB.
Offline
Joined: 24/11/2007

Nous vivons une drôle d'époque, celle de l'apprenti sorcier, peut être?

Nous avons en scène 3 acteurs
1 l'éleveur
2 le cheval
3 le véto.
Dans la logique des principes, aucun n'est plus que l'autre. Mais chacun a une spécificité qu'il ne reconnait pas ou qu'il ignore.
L'éleveur veut jouer au véto, le véto à l'éleveur (entraineur, ostéopathe, cavalier, etc ..) et le cheval subit les désordres des deux.
La science du vétérinaire n'est pas celle de l'éleveur.

La finalité de l'éleveur et du véto est la bonne santé du cheval mais chacun avec ses moyens. Avant l'existence des vétérinaires, seuls les éleveurs, savants de botanique et de phytothérapie, savaient non pas guérir mais maintenir et prévenir le bon équilibre et la santé.

Aujourd'hui, on attend que la maladie soit "déclarée" pour savoir comment agir et éradiquer le microbe coupable.
C'est ainsi que beaucoup de sujets ne sont pas ouvertement "malades" mais fatigués et impropres à l'effort maximum.

les sciences exactes n'ont pas toujours raison dans le domaine du vivant.

Amicalement

Message édité par: BLB, à: 2010/11/07 18:27

 

Daviaud Claire
Offline
Joined: 02/07/2008

Existe-t-il des écrits sur la phytothérapie équine ou peut-on utiliser des ouvrages destinés aux humains ?