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METABOLISME chez le cheval athlète

82 réponses [Dernière contribution]
Bruno dLB.
Déconnecté
Inscrit: 24/11/2007

Bonsoir,

J'espère que ce sujet ne me voudra pas trop de noms d'oiseaux. (!)
Le connu rassure, le reste inquiète.

J'aimerai m'entretenir avec vous du métabolisme du cheval athlète.
En effet, tous les compétiteurs cherchent la forme "olympique", alors, on commence avec le box, la paille, le foin, les granulés, on y ajoute de la sellerie, on change la (les) selles, le moniteur, l'entraineur, le cheval, de méthode, de lectures .....
bref, l'expression d'un malaise.

Nous laisserons de coté les problèmes équestres qui sont importants mais d'une autre catégorie. Restons-en à la question équine.

Merci de faire part d'expériences rencontrées ou vécues.
Cordialement

Message édité par: BLB, à: 2010/06/24 21:48

 

Bruno dLB.
Déconnecté
Inscrit: 24/11/2007

Bon, je ne fais pas recette avec mon sujet stupide !

C'est dommage car le bon métabolisme de l'effort conduit à la légèreté.

Un bon métabolisme respiratoire, conduit aussi à la légèreté.

Un échec sur ce parcours peut compromettre un champion.
je crois que Josette dans ses démarches très attentionnées à pu l'expérimenter.

Cordialement

 

LEMERI Béatrice
Déconnecté
Inscrit: 17/03/2006

Bonjour,
Je ne suis pas sure de bien comprendre la question et encore moins d'y être "callée" pour y repondre.
Je constate juste sur mes chevaux une bonne disponibilité d'une séance sur l'autre, lorsque je fais mes gammes régulièrement et dans la décontraction (mobilisation des épaules, des hanches, variation d'allure etc). Je note des soupirs d'effort, lorsque je reprends le travail aprés un temps d'interuption, et ou de travail par un tier, donc je m'adapte. Je fais le constat sur d'autres chevaux que j'observe autour de moi, de mouvements de résistance musculaire, contraction, langue sortie, retenue au travail selon qu'ils ont été manipulés selon telle ou telle méthode (rênes allemandes sur un pessoa, elastiques tendus etc).
Outre les résistances de ces chevaux il est à noté la résistance encore plus grande de leurs cavaliers...
J'ai pu constaté aprés des temps de remobilisation, epaules en dedans sur le cercle, mobilisation des hanches, descentes d'encolures régulières, galop sur des rênes souples , un relachement musculaire notable auprés de ces mêmes chevaux. La langue cependant tendant cependant encore à sortir sur quelques demandes.
Je reconnais mes propres disfonctionnements...
Etais-je hors du sujet?

Béatrice Lémeri

FARNAULT Philippe
Déconnecté
Inscrit: 25/07/2006

Bonsoir,

« Nous laisserons de coté les problèmes équestres » Bonjour Bruno, il faudra donc parler de l’importance de l’exercice à donner au cheval.
Béatrice a commencé à parler de l’organisation du travail.

« Le métabolisme est l'ensemble des transformations moléculaires et énergétiques qui se déroulent de manière ininterrompue dans la cellule ou l'organisme vivant. Couramment, le métabolisme est l'ensemble des dépenses énergétiques d'une personne. » Wikipédia

On va donc parler de performance physique et de contre performance ( ?)… Bonjour Bruno, il faudrait adapter la définition du mot « métabolisme » au sujet qui vous intéresse, au cheval… Cela aidera au démarrage des échanges.

Je suis intéressé par la transpiration du cheval qui comme pour l’homme est importante, en sachant que un cheval en condition transpire peu.
Il est dit que après un premier travail la transpiration une fois sortie et séchée (au pas par exemple) le cheval peut aborder un deuxième travail (en fait, une deuxième transpiration, la première ayant été bénéfique) dans de meilleures conditions.
Et, intéressé également par la production de l’acide lactique par les muscles ; il est dit que un herbivore produit moins d’acide lactique qu’un carnivore. Qu’en est-il réellement ? Les courbatures du cheval seraient par conséquent moins fortes que celles d’un homme (tout le monde ne mange pas de viande, je le sais).

J’ignore totalement la différence de température de son corps après un effort… Concernant les battements du cœur j’ai eu l’expérience d’un jeune cheval de 4 ans qui avait 40 pulsations avant l’effort et 40 pulsations ½ heure après l’effort sur 20 et 40 km.

Bruno pouvez-vous orienter le débat, pour éviter les pertes d’énergies…

Amicalement.

Bruno dLB.
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Inscrit: 24/11/2007

Bonsoir,

merci de vos réponses. Je n'ai pas l'intention de faire le "je-sais". Je souhaite échanger avec les cavaliers qui ont pris conscience de l'intérêt du métabolisme; Chaque fonction vitale a son propre métabolisme.

Notre époque reconnais à juste titre, les maladies psycho-somatiques, le harcèlement, le stress, etc. et curieusement, refuse les effets "placebos", les guérisons psycho-somatiques.
Autrement dit, le rationalisme ambiant refuse la réversabilité des phénomènes ! est-ce bien scientifique ?

Il est vrai que les chevaux de sport bien montés, bien travaillés ne devraient pas souffrir mais gagner de jour en jour, forces et assouplissements.

Notre discussion peut partir dans tous les sens, vous invoquez, Philippe, les problèmes d'acide lactique, c'est excellent.
Nous sommes alors au cœur du métabolisme musculaire lui-même tributaire des apports en oxygène (fonctions respiratoires, circulatoires, ....) et de l'approvisionnement en énergie (fonctions digestives, ....) alors que trop rapidement et caricaturalement, on pense à donner une bonne ration d'avoine pour remonter la forme.

Un riche est celui qui sait dépenser moins qu'il ne gagne. Ce bon sens économique vaut aussi pour les chevaux. la forme provient du solde entre les disponibilités énergétiques et les dépenses.

La production d'acide lactique est liée à l'asphyxie .... qui aurait pour causes :
— Le manque graduel d'entrainement
— des voies respiratoires en mauvaises état
— des séquelles pathologiques
— des échanges gazeux de mauvaises qualité
— etc ...

Cordialement

 

Sandra Mesrine
Déconnecté
Inscrit: 29/07/2009

je pense que le calcul du metabolisme du cheval est different pour chaque cheval. suivant sa race, son age et ses conditions de vie et le climat environant.

Personellelemnt je me mefie comme de la peste du surpoids, meme le moindre. Je prefere un cheval legerement maigre plutot que un peu de gras... oui c'est moins joli, mais avec de la musculature il s'arrondira.

Un Cheval mince, sera plus endurant, aura moins de problemes d'aticulation et sera plus a meme a la legerete car moins de poids a gerer.

Personellement je recalcule chaque semaine ce que je donne a ma pouliche en fonction, de sa forme , de son travail, de son etat mental et du climat....et ca marche plutot bien. Elle se muscle sans prendre du gras.

Et je suis pour le foin et l'herbe.... ca ne fait pas de si gros ventre, ca rends calme, et les chevaux restent hydrates plus longtemps...J'utilise un grain de complement sans amidon qui apporte les mineraux et vitamines (et eventuellement proteinique) manquant en fonction de la valeur nutritive du paturage ( l'herbe au printemps est plus nutritive, a haute valeur de proteine, que l'herbe de l'ete de l'automne, (pareil pour le foin, suivant sa saison de coupe)

Les courbatures musculaires sont liees a l'acide lactique en effet. Plus le cheval est en condition et respirera mieux (oxigenation des tissus), mieux son energie sera brulee (aerobie) et moins d'acide lactique sera present.

J'ai remarque que les chevaux nourris a haute valeur sucree et proteines presentent plus de courbatures que les autres....

N'oublions pas le sel aussi... chez un cheval qui travaille, un bloc de sel n'est souvent pas assez. Il faudra ajouter du sel a la ration, surtout quand le cheval transpire en ete. Beaucoup de chevaux sont "fatigues" en ete parce qu'il n'ont pas assez de sel.

J'ai toujours un seau d'eau dans le manege ou dans la carriere quand je travaille en ete. Je laisse mes chevaux y boire toutes les 10-15 mn, entre les exercices....

Attention aussi au ratio calcium-phosphore-magnesium.....faut pas trop improviser avec ca et faites toujours des changements nutritionels important qu'avec l'avis du veterinaire....la perte de poids et la prise de poids yoyo, c'est le signe de problemes ( dents, ulceres, stress, hormonal)

Sandra Mesrine

Bruno dLB.
Déconnecté
Inscrit: 24/11/2007

Merci Sandra,

Vos constatations sont des plus judicieuses.

En effet, un cheval prenant de l'embonpoint est en souffrance, soit il manque d'exercice, soit son régime n'est pas bon, soit sa flore demande certaines corrections.

La flore est essentielle. Un cheval ayant une flore intestinale saine, se contente d'une ration minimale, n'a pas de ventre et des crottins corrects, le poils brillant.

Que faites-vous pour l'équilibre de la flore ?
Avez-vous un traitement spécial après une antibio-thérapie ?

 

Bruno dLB.
Déconnecté
Inscrit: 24/11/2007

Bonsoir Philippe,

Je suis intéressé par la transpiration du cheval qui comme pour l’homme est importante, en sachant que un cheval en condition transpire peu.
Il est dit que après un premier travail la transpiration une fois sortie et séchée (au pas par exemple) le cheval peut aborder un deuxième travail (en fait, une deuxième transpiration, la première ayant été bénéfique) dans de meilleures conditions.

Le sujet est passionnant.
les causes de la transpirations sont nombreuses.
— émotivité avec tachycardie (parfois à la mangeoire)
— ventilation insuffisante
— efforts violents, prolongés
— Manque de travail régulier
— surcharge de travail
— douleurs
— travail douloureux
— hyperthermies
— stress
— embonpoint
— insuffisance cardiaque

Dans tous les cas, la transpiration est un agent de régulation thermique, une alerte pour l'homme responsable de son cheval;
Les causes premières déclarent un désordre, la transpiration elle-même est une compensation.

Je ne comprends pas bien le jeux de ces deux transpirations. Il semble que la première transpiration "réveillent" les fonctions du métabolisme de l'effort : élévation de T°, accélération cardiaque, circulation sanguine et lymphatique, activité articulaire et aponévrotique, etc ...

personnellement, je préfère un échauffement sans manifestations permettant simplement d'obtenir la souplesse générale et de considérer que la sudation apparaitra uniquement pour l'effort maximal et unique. C'est-à-dire qui dépassera le travail quotidien ou le travail produit dans des conditions particulières déclenchant précocement la sudation pour des raisons liées aux causes multiples. (ex. effort et stress en compet)

la transpiration est parfois utilisée comme moyen de décrassage.
Les chx de courses font périodiquement un "bout vite" environ 1000m très rapide. Ainsi, on décrasse le cheval (fonctions respiratoires, circulatoires, hépatiques et dermiques, digestives, etc.)
A l'issu du bout vite on mesure la condition physique (tachycardie, sudation, récupération)

 

Sandra Mesrine
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Inscrit: 29/07/2009

Je donne quotidiennement un produit sec qui contient les bacteries et du Biotin ( je ne sais pas comment on traduit ca en Francais).... c'est pas cher (j'achete ca en gros chez un fabriquant avant reconditionement) et je le donne quotidiennement en melange a la ration, puis il me semble que les chevaux en aime bien le gout.

Je garde cela consistant et je ne fais aucun changement particulier en cas d'antibiotiques....j'evite les antibiotiques grace a une surveillance de mon cheval tout les jours afin de prevenir les infections en cas de bobos. Un bon nettoyage d'une plaie avec du savon de vaisselle dilue dans l'eau chaude marche tres bien accompagne avec le rasage des pourtours de la plaie. Si le cheval est sensible et a mal, une bonne douche de la plaie avec de l'eau froide pour 10 mn, ou un pochette de glace, diminuera la douleur, et le cheval se laissera faire pour le nettoyage de la plaie.

Mon marechal ferrant m'a donne un truc pour accelerer la cicatrisation des plaies, une fois bien nettoyees, badigeonner avec de la therebentine naturelle liquide.

Donc c'est tres rare que j'ai besoin d'antibiotiques...

Je me mefie des coliques....j'ai remarque qu'il y avait plus de cas de coliques quand la pression barometrique descent.

Sandra Mesrine

Sandra Mesrine
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Inscrit: 29/07/2009

le bout vite

Ca c'est du travail anaerobique, c'est a dire que le cheval va bruler ses reserves musculaire sans oxygenation.( la demande d'energie est plus grande que la quantite d'oxygene mise a disposition par la circulation sanguine)

Le travail aerobique, c'est le travail de l'endurance...( allures moyenne sur du long terme ( trot de 20 mn par example)

La recuperation anaerobique se fera mieux chez un cheval mis en condition aerobique.

Sandra Mesrine

Sandra Mesrine
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Inscrit: 29/07/2009

Et puis aussi je me mefie des proteines chez le cheval adulte ( le chevalen croissance a besoin de proteines en extra). Un cheval qui recoit trop de proteines, je trouve qu'ils recuperent moins bien apres l'effort.

Quand le taux de proteines est trop eleve , le cheval l'elimine dans l'urine et dans la transpiration. En fait la transpiration qui mousse beaucoup, c'est du a la precence d'albumine dans la transpiration.

Eliminer tous ces surplus c'est du travail supplementaire pour les organes du cheval, donc pas tres bon sur le long terme.

Je pense aussi que la valeur elevee de proteines chez le cheval mature va augmenter les chances d'artrite.

Sandra Mesrine