Redébourrage d'un trotteur, besoin de conseils
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Demandez peu, récompensez beaucoup.
« Quelle méthode? » Bonjour Caroline, n’allez pas chercher ailleurs... !
Il s’agit d’une bonne personnalité et (probablement) d’un problème de soumission. J’écris « bonne » pour que le mot suivant de « soumission » reste raisonnable dans le sens où il faut respecter cette vie intérieure précieuse de votre cheval (des chevaux en général)...
De la détermination (de l’homme qui sait exactement ce qu’il entreprend, l’image finale de ce qu’il veut obtenir le guidant) et du respect du cheval, qui vont de pair, la détermination arrive souvent en retard lorsque l’on constate que quelque chose ne va pas. Pourvu que cette détermination ne devienne pas une contrainte... (je parle de façon générale).
On peut écrire aussi : autorité et bienveillance.
Chez un « homme de cheval » son autorité est abritée au sein de la bienveillance qu’il montre à l’égard du cheval. Cela pour dire que le respect et la bienveillance ne sont pas une faiblesse... pas une faiblesse si la détermination et l’autorité y sont mêlées.
Pour un cheval au débourrage on peut parler aussi de précision dans les faits et gestes qui l’éduquent. Sans doute est-ce là que vous devez travailler un peu plus avec votre cheval.
D’un autre côté, laisser le regarder lorsqu’il éprouve le besoin de le faire, à la longe tendez-la pour prendre à cet instant un contact franc et discontinu avec sa tête pour lui rappeler votre présence et ... pour attirer sans retard sa tête vers vous s’il devient éventuellement dangereux.
Le mieux est de se déplacer pour se mettre pratiquement face à lui. La traction change de sens (devient éducative) et devrait l’obliger à venir vers vous pour échapper à cette tension volontaire de votre part. C’est donc vous également qui l’autorisant à regarder (bienveillance) d’une part, le faites sortir de sa distraction ensuite (détermination).
Avant cela il faut rétablir une communication plus forte avec lui, simplement au moyen de plus de temps passé en sa présence, rallonger son pansage, graisser ses pieds chaque jour (avec ce temps sec... mais cela dépend des chevaux et de la qualité de la corne) etc... Voyez les moments où il vous observe des autres où il vous ignore, etc.
Amicalement. Je n’ai pas vraiment préparé ce que j’écris, j’espère que cela est cohérent.
Petite réflexion : un cheval voit quasiment en vision panoramique sans avoir le besoin de regarder.
Plusieurs choses peuvent le mettre dans la situation de tourner la tête pour "regarder" (surement un bel anthropomorphisme)
Une que l'on retrouve souvent dans les rapports humains-chevaux : la fuite ou la préparation à la fuite.
Non, Philippe, ça n'est pas trop "en vrac". et votre explication se comprend bien.
Et finalement, c'est assez similaire avec ce que je m'applique à faire...
Merci pour votre réponse!
Marit écrit:
Petite réflexion : un cheval voit quasiment en vision panoramique (...) "regarder" (surement un bel anthropomorphisme)
Révisez vos fondamentaux, ça devient ridicule...
Les recherches récentes tendent au contraire vers l'évidence qu'il n'y a pas de vision binoculaire chez le cheval.
Pardon pour le "ridicule" donc, peut être le suis je. Je vais aller refaire un tour dans le sujet du pourquoi des clashs entre forumeurs.
"ridicule"...
:)
pas de vision binoculaire, ca veux dire que le cheval ne peux pas avoir le sens de la vision en 3 dimension>
Dans ce cas, comment fait'il pour juger de la distance , de la largeur et de la hauteur d'un obstacle?
Je n'ai pas entendu parler de ces recherches recentes. Pouvez vous nous indiquer les references?
Sandra,
Un cheval évalue un obstacle dans le mouvement. Il semblerait que le mouvement par rapport à l'objet remplace la vision binoculaire.
J'ignore si on a déjà publié à ce sujet, il faut faire des recherches sur internet pour le savoir.
Il faudra bien un jour finir par admettre que si souvent l'Homme descend du cheval, le cheval lui ne descend pas du singe.
:)
Un cheval évalue un obstacle dans le mouvement. Il semblerait que le mouvement par rapport à l'objet remplace la vision binoculaire.
dans ce cas comment le cheval, immobile, peut evaluer la distance entre lui et un predateur?
Je suis abonnee a plusieurs sites de recherche en anglais sur le cheval, et je ne trouve aucune reference a ce que vous mentionnez.
De plus, c'est pas parce que c'est publie que c'est forcement vrai ou verifie.
Cela peut etre une theorie, mais pas encore prouvee par d'autres recherches. ce qui prouve la validite d'une recherche, c'est quand elle a ete croisee avec d'autres. Seule en tant que telle, elle ne fait qu'amorcer un debat, pas prouver quoi que ce soit.
Alors, pour l'instant, on est sur le travail à pied.
Le petit bonhomme est bon élève, il apprend vite, et rapidement, il s'exécute avec allégresse, c'est un plaisir!
Par contre il a tout de même un petit défaut (il en faut un, sinon, ça serait pas marrant )
Le pépère, tout à coup, me zappe!
Il s'intéresse à autre chose (passant, objet) et soudain, il fait comme si je n'était pas là. Et si je me manifeste, j'ai même droit à des manifestations du genre "casse-toi, tu me déranges" comme des ruades en ma direction...
Évidemment, on en a causé en appliquant bien les consignes de monsieur Parelli, et les choses rentrent dans l'ordre.
Mais je serais curieuse de savoir ce que vous préconiseriez dans cette situation? Quelle méthode? Quel moyen? Quelle "logique de discussion" avec le cheval?