Redébourrage d'un trotteur, besoin de conseils
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Merci Sandra !
ça avance gentiment!
Cheval très agréable, ça fait plaisir!
www.youtube.com/watch?v=vW4ncJjlQ3U
Se laisse seller en liberté dans le pré, sage au montoir, même quand les copains déboulent pour faire la foire dans la séance, sage au pas... Donc RAS, et je suis bien contente de l'évolution de événements!
Bonjour,
En regardant la vidéo (sans intérêt), la photo, Caroline, malgré toute la sympathie que l’on peut avoir pour vous, je dirais que vous vous mettez régulièrement en danger...
Attacher le cheval que vous sellez, que vous pansez, ne montez pas dessus en présence des autres chevaux éventuellement perturbateurs, etc.
Il est difficile de vous conseiller en considérant les bases que vous employez...
Amicalement. Ph.
je partage le meme avis que Philippe: il suffit de juste une fois et c'est l'accident. de plus cela donne des bases au cheval que de suivre une routine a l'ecurie, le jours ou vous l'emmenerez en concours, il vaux mieux qu'il soit habitue a etre attache.
Il y a peut-être un peu d'incompréhension... par ma faute... Car j'ai résumé un peu vite.
Là, l'idée était de contre balancer son "premier débourrage" (il a déjà fait 3 joggings montés alors qu'il était "cheval de course"). L'entraineur le sellait attaché, puis il lui cachait les yeux et disait à son apprenti "monte dessus, il ne te voit pas!".
L'objectif de CETTE SEANCE était donc de pouvoir refaire tout cela avec l'accord du cheval, non du fait d'une longue habitude, mais parce que chaque chose lui aura été présentée tranquillement, et en lui laissant le temps d'assimiler et d'accepter, sans contrainte.
Je n'ai mis qu'une photo, mais il est évident que lorsque je m'assois dans la selle, la longe est rattachée au licol pour faire des rênes, je vous rassure.
Et ce premier exercice en selle a été précédé d'un travail en longe où le cheval s'est montré très à l'écoute.
Peut-être, en effet, une différence de "bases", mais à vrai dire, je pense sérieusement que l'apprenti, qui monte vite fait sur le dos d'un cheval auquel on cache les yeux, aura couru de bien plus grand risques que moi...
Votre cheval ne présente pas les signes d'un animal stressé par un débourrage "violent".
Rien ne vous interdit de "contre débourrer", ou de sur-débourrer!
Sachez cependant qu'un entraineur perdrait beaucoup de temps avec la méthode décrite, les techniques évoluent ...
Votre "nounous" est ravi que l'on s'occupe de lui, et vous vous y employée.
Cependant, écoutez bien les conseils de Philippe, je crois vraiment qu'ils sont salutaires pour votre santé.
Bruno dLB. écrit:
Votre cheval ne présente pas les signes d'un animal stressé par un débourrage "violent".
Je n'ai pas dit que le cheval avait subit un débourrage violent, mais simplement que les choses lui avait été imposées (même si c'était sans sauvagerie, heureusement) et non proposées.
Bruno dLB. écrit:
Sachez cependant qu'un entraineur perdrait beaucoup de temps avec la méthode décrite, les techniques évoluent ...
Je ne fais que raconter ce que j'ai vu de mes yeux vu... Car la scène s'est déroulée en ma présence.
Bruno dLB. écrit:
Votre "nounous" est ravi que l'on s'occupe de lui, et vous vous y employée.
Voilà qui est rafraichissant! Et qui me change de certaines aneries dont on polue régulièrement mon post. Je vous en remercie chalereusement!
Bruno dLB. écrit:
Cependant, écoutez bien les conseils de Philippe, je crois vraiment qu'ils sont salutaires pour votre santé.
Croyez moi, je ne néglige aucunement l'avis de Philippe, que je considère comme précieux. J'ai simplement expliqué ma démarche pour cette séance.
Bonsoir,
J’espère ne pas vous avoir trop bousculée...
Je comprends bien la « gentillesse » de votre relation avec ce cheval.
La discipline d’une organisation autour de lui est utile à son équilibre au sein de la relation que vous voulez entretenir avec lui.
En lui donnant la sensation que vous intégrez vous-même le groupe de chevaux vivants avec lui, il vous traitera comme eux à un moment ou l’autre, même si vous êtes seule ensuite avec lui.
C’est comme cela que, par exemple un cheval en vient à se frotter contre l’homme pour soulager une démangeaison, à se tourner sur lui au moment du pansage, etc.
Et ce pourrait être plus grave... comme un cheval qui partirait au galop alors que l’on monte dessus, ou qui ruerait si le travail monté devient plus exigeant !
Je crois que trop de gentillesse indique au cheval les limites de l’homme, comme également à l’opposé lorsque celui-ci se met en colère contre lui.
Par contre une discipline juste imposée au cheval permet à cette gentillesse d’exister, je préfèrerais le mot « bienveillance ».
Amicalement.
FARNAULT Philippe écrit:
J’espère ne pas vous avoir trop bousculée...
Bousculée, pas du tout, je vous rassure Philippe. Simplement, je m'aperçois que cette petite "carte postale" que j'ai mise pour dire que tout allait bien jusqu'ici semble avoir levé un lièvre que je ne soupçonnais pas...
FARNAULT Philippe écrit:
Je comprends bien la « gentillesse » de votre relation avec ce cheval.
La discipline d’une organisation autour de lui est utile à son équilibre au sein de la relation que vous voulez entretenir avec lui.
Avec cela, je suis tout à fait d'accord. Par contre, je m'étonne que la vue de plusieurs chevaux, ou d'un travail effectué dans le pré soit synonyme d'absence de cette discipline?
Cette discipline doit-elle être conditionnée à un lieu, ou à un contexte? Pour moi assurément non, dès lors que l'on est avec un cheval, les règles de vie s'appliquent (respect des distance de sécurité, interdiction de se bisbiller à proximité de moi, interdiction de geste style mordre ou botter en ma direction, etc...)
En résumé, même lorsque je vais dans le pré pour prendre l'un ou l'autre cheval, aucun des autres n'est autorisé à venir dépasser les bornes sous prétexte que je ne le travaille pas...
A noter aussi, car cela a son importance, que mes chevaux sont chez un agriculteur, qui n'a que mes chevaux et les siens, alors même qu'il n'est pas cavalier (ça décore ses prés) et que du coup, il me les laisse à disposition contre les soins de leurs pieds. Donc je connais, et j'ai éduqué, tous les équidés du pré en question. Ce qui modifie fortement la donne.
FARNAULT Philippe écrit:
En lui donnant la sensation que vous intégrez vous-même le groupe de chevaux vivants avec lui, il vous traitera comme eux à un moment ou l’autre, même si vous êtes seule ensuite avec lui.
C’est comme cela que, par exemple un cheval en vient à se frotter contre l’homme pour soulager une démangeaison, à se tourner sur lui au moment du pansage, etc.
Et ce pourrait être plus grave... comme un cheval qui partirait au galop alors que l’on monte dessus, ou qui ruerait si le travail monté devient plus exigeant !
Voilà qui est intéressant. Oui, en effet, j'intègre le groupe de chevaux, MAIS, pas à n'importe quelle place! Et justement, l'exercice effectué, en plus d'avancer le redébourrage du cheval, avait aussi pour fonction d'assoir pour moi, le statut que je veux prendre dans le troupeau, celui de meneur (j' évite volontairement les termes dominants ou leaders). Ainsi, en demandant au cheval d'effectuer une tache donnée (se laisser seller, puis rester immobile au montoir) en prenant lui même en charge la responsabilité de sa bonne exécution, je suis loin d'être juste gentille avec lui car j'exige une réelle discipline : je veux mon résultat, et je veux qu'il se prenne en charge pour faire ce qu'il faut pour me donner ce résultat.
Loin de moi l'idée de monter sur un cheval juste en croisant les doigts et en priant pour que tout se passe bien.
Comme le dit si bien Bruno dLB, on peut à volonté "sur-débourrer" un cheval, et c'est bien là ce que je fais, en proposant au cheval une tache plus compliquée que celle que je lui aurais donné pour une vrai débourrage, et ce en ajoutant la tentation d'aller retourner voir les copains et le devoir de résister à cette tentation.
Ce travail sur la responsabilisation du cheval dans l'exécution des taches qui lui incombent est l'un des leviers les plus efficaces de la méthode que j'utilise avec les chevaux. Et c'est justement ce levier qui permet d'éviter les comportements que vous donnez en exemple, que ce soit seul, en troupeau, ou même, lorsque c'est très abouti, envers des inconnus...
FARNAULT Philippe écrit:
Je crois que trop de gentillesse indique au cheval les limites de l’homme, comme également à l’opposé lorsque celui-ci se met en colère contre lui.
Par contre une discipline juste imposée au cheval permet à cette gentillesse d’exister, je préfèrerais le mot « bienveillance ».
Peut-on être trop gentil avec un cheval? Vaste débat.
En fait, tout dépend de ce qu'on met derrière ce mot. Car on peut effectivement être trop naif, trop mièvre, donner à la gentillesse que l'on accorde à son cheval des vertus magiques qui rendrait le cheval fusionnel avec son humain... On peut déjà préparer l'ambulance du SAMU dans ce cas...
Par contre la gentillesse, assortie de la persistance polie dans l'attitude appropriée pour obtenir le résultat voulu... Voilà qui est bien bien différent
Désolée pour le pavé, j'espère que mes explications sont claires, dites-le moi sinon.
je ne vous jettes pas des cailloux, je me pose des questions. Je vous aime bien au fond, meme si on a eu un depart un peu difficile, je reconnais en vous une passionnee et une personne dediee a son elevage.
Sandra Mesrine