du binome Racinien:"flexion-impulsion"
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Il existe un sellier aux US , voir: http://www.schleese.com/
qui peut reprendre presque toutes vos selles et les adapter sur mesures pour le confort du cavalier et celui du cheval, Il façonne un modèle spécialement pour les femmes aussi.
D’après ma copine Racinet aurait effectivement conçu un tas de choses comme des têtières de bride magnétiques et il aurait fait fabriquer des selles tout de cuir sans ce qu'on appelle le “tree” en anglais (le siégé en Fr.?) Il en aurait fait importer une dizaine pour ses élèves.
Il y a aussi près de 20 ans déjà, Racinet aurait travaillé sur les détails de la conception d’un mord de filet qui reposeraient sur la langue de façon à épouser sa forme, mais celui-ci aurait été exploitée avant même qu’il ait pu patenter sa conception.
les changements d’alimentation sont importants comme dit Bruno, ce sont autant de détails à observer pour le bien-être du cheval. Si certains animaux dans la nature sont capables de trouver les plantes aromatiques dont-ils ont besoin pour des maux gastriques ou pour éloigner les insectes et la vermine, qu’en est-il des chevaux?
Ma jument s’est servie d’un mouvement biomécanique amusant hier ( pas besoin d‘insecticide là!): ses 2 pieds d’arrière sont venus frapper son ventre en même temps pour chasser une mouche qui la chatouillait pendant qu’elle mangeait du grain par terre!
Ma jument s’est servie d’un mouvement biomécanique amusant hier ( pas besoin d‘insecticide là!): ses 2 pieds d’arrière sont venus frapper son ventre en même temps pour chasser une mouche qui la chatouillait pendant qu’elle mangeait du grain par terre!
Très bon exemple qui me fait pensé à un autre post.
C'est une affaire d'équilibre pour un mouvement particulier, la tête basse, l'appui sur les épaules, la liberté des postérieurs et la disponibilité du dos (rond ?) .....
Après avoir suivi les chevaux au pré, il faut dire que tous ne consomment pas les mêmes plantes. Je connais un cheval friand de prêles, réputées toxiques, dont les autres chevaux répugnent .... mais il semble que la domestication à outrance, (aliments industriels, certains soins sanitaires, parasiticides, eau tiède, couvertures polaires, éclairage, etc. ) atténue ces réflexes.
Cordialement, bruno
je repends le sujet en cours de route.Mon exemple complète celui de VM
J'ai acquis il y a maintenant 2,5ans une jeune jument trotteuse de 2 ans.
Débourrage classique: habituation au rond de longe, éducation à la longe.Cette première mise ne route m' a permis de me rendre compte du manque flagrant d'impulsion de cette jument,spécialement au pas et par ailleurs tardive.
Une fois en selle(après avoir pris les précautions d'usage(gymnastique à la longe pour le travail du dos et présentation progressive de la selle et du cavalier), cette jument a présenté des difficultés à se déplacer, totalement nouée dans ses épaules.
Il n'était nullement question de travailler les flexions, car:
1/je pense que celles ci ne peuvent être travaillées utilement que quand le cheval est sur la main(ce n'est que mon avis!).
2/Préférant travailler l'acceptation du poids du cavalier en premier, je monte les jeunes rênes totalement "floches".ce qui n'autorise pas l'éducation aux flexions.
J'ai solutionné partiellement le problème en reculant la selle et en m'y reculant au maximum, afin de libérer au mieux les épaules du cheval.Puis je me suis intéressé au travail des transitions au pas, afin d'assouplir l'arrière main et de lui donner plus de puissance pour pouvoir alléger l'avant-main.
Aujourd'hui, bien heureusement, le problème se solutionne, même si le manque d'impulsion est encore présent.Mais il est certains chevaux qui ne sont pas des foudres de guerre..et comme je ne recherche rien, si ce n'est un cheval agréable sous la selle, cela ne me perturbe pas trop.
Autre exercice que j'ai très vite mis en œuvre pour travailler l'assouplissement des épaules: gymnastique à la longe sur des cavalettis....Il est dommage que, apparemment,l'obstacle ne soit pas mieux considéré par les cavaliers de dressage.......
Bonjour à tous,
Bernard Maurel écrit: " ...il y a aussi des risques de les creuser ou de leur éloigner les postérieurs à vouloir trop les remonter sans la préparation et la condition adéquate. ..."
Je crois que nous approchons là du noyaud d'un malentendu équestre et je serais heureuse de pouvoir le dénouer un peu ici, aussi en réponse d'autres remarques sur ce post.
L'enseignement que j'ai recu est le suivant:
quand, dans le mouvement on force d'une manière ou d'une autre le cheval a rester dans une attitude, c'est que cette attitude n'est pas naturelle pour lui dans ces conditions.
Or, dans le mouvement, les chevaux qui se déplacent systèmatiquement avec un bout de devant vers le bas, sont plutôt rares.
Toujours est t'il qu'avec un cavalier sur le dos (même avec une bonne selle), un jeune cheval ou un cheval en ré-éducation aura tendance parfois à se mettre sur les épaules, dans le mouvement aussi, parce que cela lui paraîtra le mieux à ce moment là.
Le fait est que, dans cette attitude, on peut faire des kilomètres dans un trés mauvais équilibre ou, on peut proposer au cheval de retrouver assez rapidement son attitude de déplacement naturelle, malgrés la présence du cavalier.
Cette proposition faite au cheval est: la flexion de mâchoire.
En y éduquant le cheval et en la demandant dans n'importe quelle attitude, il donnera de lui-même la posture utile au mouvement demandé.
Tous les cavaliers qui ne connaissent pas ou ne savent pas correctement demander une flexion de mâchoire, choisirons bien sûr une autre facon de faire. J'ai fais partie de ces cavaliers. J'en suis revenue, heureusement.
Voici ici un petit exemple d'application pour des chevaux en ré-éducation au cours d'une clinic. Les 2 1eres photos (Astérix, Trakhener) ont été faite dans la même heure, et pas 3 mois aprés... .
La propriétaire, Dr. Vétérinaire, a déjà présenté son cheval à plusieurs Maîtres connus. Le dernier d'entre eux lui a recommandée de ne travailler son cheval que dans cette attitude basse. Quand je l'ai repris, il n'avancait pas car crispé du nez à la queue.
J'aurai bien aimé avoir quelques prises de vues en déplacement avec les Shires...mais, le photographe étant lui-même cavalier, il a effectivement photographié le 1er cheval pendant que je travaillais et puis aprés, plutôt "interloqué", il a seulement "regardé" ...et pris des clichés quand je ne faisais plus rien. Étrange, non?
Il faut cliquer sur "galerie" et ensuite le 2eme titre: Kurs Légèreté mit P.Berthier.
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Viviane,
la selle actuelle de JC Racinet a un arcon (tree) mais les "branches" de l'arcon sont réduites de moitié dans leur longueur. De plus, cet arcon est le plus étroit possible, pour évité de glisser sur le garrot. J'ai la chance d'avoir une telle selle et -jusqu'à présent, elle est passée sur tous les chevaux que j'ai travaillés avec depuis, et il y en a un paquet! Les chevaux dans mon livres, bien différents, sont tous montés avec cette même selle.
Il y a d'autres détails qui l'a différencie des autres mais cela est ici HS.
Le filet dont vous parlez était le filet de base des éleveurs de l'ex Allemagne de l'est (où je vis). JCR a tout de même continué à utiliser cette forme là (importée d'ailleurs) et a amélioré, disons, sa "conductivité". Comme pour les têtières, cela a à voir avec des phénomènes micro-électriques que même les isolateurs -par exemple- multiplient au lieu d'en isoler. On se rapproche de la physique quantique ...et on s'éloigne de la partie visible,par tous du sujet.
Alors aussi, si tous les chevaux pouvaient passer dans les mains de professionnels, comme Bruno par exemple, avant de devenir des sujets de ré-éducation, qu'est ce qu'on gagnerait comme temps! et combiens de souffrances éviterions nous!
Amicalement
Pascale
Message édité par: silence, à: 2011/05/28 12:02
Pascale,
Vous dites:
“Alors aussi, si tous les chevaux pouvaient passer dans les mains de professionnels, comme Bruno par exemple, avant de devenir des sujets de rééducation, qu'est ce qu'on gagnerait comme temps! et combiens de souffrances éviterions nous!”
Vous ne pourriez mieux dire!
Par exemple,Bruno se serait aperçu du changement de régime relativement néfaste qu’a subie ma jument rien qu’en regardant la raie sur ses sabots, elle qui n’avait pratiquement jamais connue le grain avant d'atteindre 8 ans et demie avant d'arrivée à la civilisation, elle se voit du coup donner 3 fois plus qu’il etait convenu!
Par ailleurs, je me demandes si je ne fais pas mieux de couper les suppléments de biotin et de methionine que l'on donne pour les sabots, elle qui n’a jamais eu affaire à rien que le pâturage naturel et le foin l’hiver... de plus qu’elle ne semble pas tellement l’apprécier?
Vous me demandez si la légèreté je la connais?
Oui à ma façon je la connais… Par l’exercice et par l’observation… Sans prétendre l'avoir parfait completement ou meme connaitre toute l’anatomie par les noms par cœur... hélas il me reste encore beaucoup de chemins à étudier… sur ce plan je comptes plutôt sur l‘instinct pour me guider que sur la mémoire…
À mon expérience la légèreté s’obtient un peu à la manière de Racinet en travaillant seul avec l’animal.
J’ai trop souvent remarqué qu’ une intervention étrangère vient plus souvent casser ce rapport de connivence intime que l’on peut avoir avec l’animal qu‘autre chose.
Seul face à l’animal il est plus facile d’écouter son cœur…
Peut-être est-ce relationnel depuis ma tendre enfance j’ai eu tendance à être dominée par des rapports moins sincères en société familiale ou non ce qui m’a forgé un caractère indépendant… Oui, la légèreté selon moi est une affaire de connaissances mais est avant tout une affaire personnel de cœur à cœur entre vous et votre cheval.
Bonjour Yves,
je viens de voir votre intervention.
Ici, simplement pour mettre en lumière les sources de différences de compréhention d'un même sujet:
"Il n'était nullement question de travailler les flexions, car:
1/je pense que celles ci ne peuvent être travaillées utilement que quand le cheval est sur la main(ce n'est que mon avis!)."
Ce que j'ai appris:
1) L'éducation à la flexion de mâchoire permet la mise en main utile à la légèreté.
et, JCR était un cavalier d'obstacle. Toutes ses recherches sont parties de là.
Sinon, on est d'accord ;-)
Amicalement.
Chère Viviane,
vous écrivez:
"Vous me demandez si la légèreté je la connais?"
Non non! Je ne vous le demande pas! Je suis sûre que vous en connaissez beaucoup sur le sujet.
Le fait que vous vous interressiez à la flexion impulsive en est un trés bon "symptôme" !
Bien à Vous
Pascale
Pascale, je suis tout à fait d'accord avec vous..........la mise en main résulte d'une éducation à la flexion de mâchoire , mais aussi de la nuque.car, un cheval en main se différencie d'un cheval sur la main en ce qu'il avance sa nuque sur un contact de la main en cédant dans sa nuque et en commençant à fléchir dans ses hanches.
Il est important, surtout en cette époque où certains repères se perdent, de faire la différence entre mise sur la main et mise en main.Seul point commun: c'est le cheval qui atteint ces stades de par les incitations du cavalier au travers d'exercices de gymnastique bien choisis et non pas le cavalier qui le force dans ces attitudes................
Ok Yves, voici alors une précision concernant la mise en main, conception accèptée et enseignée par JC Racinet (excusez-moi svp de le répèter à chaque fois, mais, vraiment, même si j'ai "tout" éprouvé moi-même, je n'ai rien inventé.):
**la mise en main est obtenue à l'arrêt quand:
le cheval accèpte que sa nuque soit
-le point le plus haut,
-fléchie (si il l'a fléchie trop: elle n'est plus le point le + haut),
-et décontractée, grâce à la flexion de mâchoire.
Si ce 3eme point manque, le cheval est en effet sur la main et non en main.
**Dans la mise en main dès l'apparition du mouvement:
la même chose que plus haut avec aussitôt pour conséquence:
-le ploiement des hanches, pierre de touche du rassembler.
On peut concevoir la lenteur de cette lecon comme on veut mais toujours est t'il que, elle est à donner au compte-goutte, jusqu'à ce que le cheval soit en mesure de faire de plus en plus de pas dans cette attitude sans aucune resistance.
Quand on procède ainsi, j'ai remarqué que l'on pouvait assez rapidement monter les rênes + ou - floches, mais, pas parce que le cavalier en premier a accordé sa légèreté au cheval ( le cavalier n'oppose pas ou plus aucune résistance aux volontés du cheval) mais parceque le cheval a donner la sienne tout d'abord.
Alors il est même possible là (et seulement là, oui) de demander une flexion de mâchoire même sur une rêne floche.
Je pense en nous lisant que nous avons tous le "tiercé"...mais c'est l'ordre de celui-ci qui peut faire la différence.
Si vous voulez, quand j'écris sur ce forum, j'ai toujours son titre de référence en tête: Allège idéal et non "Allège plus ou moins".
Amicalement
Pascale
Message édité par: silence, à: 2011/05/28 14:34
un grand ecuyer du passé a ecrit ( en gros ):
" les ecuyers dressent leurs chevaux par la bouche ou par l encolure"
et si nous laissions a chacun la possibilité de dresser par la bouche ou par l encolure , dans la legereté, sans pretendre que l une ou l autre des voies est meilleure que l autre ?
Je viens de lire sur ce forum, où heureusement ces échanges fort riches et d'un esprit très ouvert restent publics ( merci à Philippe de son intervention en ce sens ), ces quelques remarques ( je résume et je raccourcis ) :
" une cause possible mais évidente et (malheureusement)
efficace pour provoquer ou re-produire les blocages vertébraux, c'est la selle utilisée : trop en avant, avec un siége trop relevé et des taquets avant qui bloquent le cavalier dans une position qui gène le cheval."
Entièrement d'accord, et heureusement certains selliers avisés ou entraineurs compétents sont capables de le faire remarquer à ces cavaliers .
"pour éviter les douleurs dues à ces selles, il existe une méthode prescrite par des entraineurs ou par des vétos connus : on met son cheval bas et "rond" à toutes les allures et, quand il en aura assez de ce traitement, il finira bien par se redresser, quite même à supporter les douleurs dues à sa selle."
Je modulerais volontiers en remarquant qu'il y a des tas d'autres raisons invoquées pour enrouler les chevaux, ( ce qui nous en sommes d'accord leur est nuisible ) et qu'il y a aussi des risques de les creuser ou de leur éloigner les postérieurs à vouloir trop les remonter sans la préparation et la condition adéquate . L'objectif d'arrondir son cheval dans l'harmonie musculaire est admis par tous même si chacun sait que la mise en main est un processus évolutif ...