Mord / ajustement

C´est justement le fonctionnement des différentes "charnières" (dos, épaules, poignets, coude, bassin, ...) qui isole la main, qui fixe la main, qui permet une indépendance des aides.
La thèse de Valérie Delavenna (137 pages en français) précédemment renseignée sur ce site pourrait répondre à vos interrogations sur les mors, je crois.
Salutations amicales
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It is actually the movement of all the articulations that allows the isolation of the hands, their steadiness, the independence of the aids.
The thesis of Valérie Delavenna (137 pages in French) previously mentionned on this forum, could, I think, bring an answer to some of your interrogations.

Bye for now.

(par Vincent Delespaux)

C´est la question. Faut-il , dans l´avis qu´on donne au cavalier ou dans la pensée du cavalier solitaire, "isoler la main du corps" ? J´ai vraiment l´impression que non et que l´instructeur ou le cavalier doivent partir du corps entier pour arriver à la main. J´ai l´impression que les appels à la décontraction de la main produisent souvent le résultat opposé car l´épaule se fige afin que la main s´assouplisse... Cet exemple tient à mon expérience personnelle.

(par Olivier Collomb)

Quel bon débat.

Je pense qu´il faut isoler l´ensemble main - rêne - mors du reste du mouvement du corps ET des mouvements du cheval si nous voulons une précision des demandes . C´est ce qui ne doit pas bouger.

le " courant " mains - rênes - mors c´est l´indépendnace des aides supèrieures.

Cordialement

Serge

(par Serge)

Pour une meilleure compréhension, je donne la définition du "schéma corporel" tirée de Pierre MARCHAIS, Glossaire de psychiatrie. Avec le concours du Conseil international de la langue française. Paris : Masson, 1970. xv, 238.p, p. 202)

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Représentation plus ou moins consciente que l´individu a de son propre corps en tant qu´entité statique et dynamique : position dans l´espace, posture respective des divers segments, mouvements qu´il exécute, contact avec le monde environnant.

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J´ai l´impression que cette notion serait utile à tous les cavaliers : instructeurs, élèves, autodidactes.

(par Olivier Collomb)

Cela devient aussi sémantique qu´intéressant. La seule façon d´isoler véritablement la main serait de la sectionner. En dehors de cela, c´est effectivement la notion de schéma corporel qui est essentielle. Les parties affectent le tout et le tout affecte les parties. Je vous rejoins entièrement quant aux épaules qui se figent lors d´appels à la décontraction des mains surtout avec des chevaux déjà contractés voire en défense.

(par Vincent Delespaux)

Très importante cette notion de "schéma corporel", mais souvent difficile à avoir, sauf pour quelques individus doués naturellement et je pense éventuellement pour des personnes qui pratiquent une autre activité sportive.
Pour ma part, n´étant pas douée du tout, la visualisation de vidéos (se voir travailler à cheval) m´a beaucoup aidé à progresser pour sentir et ressentir mes positions et postures de façon plus juste et précise.

(par Pascale)

Certainement, la perception de son propre schéma corporel est plus aisée pendant un exercice de gymnastique ou de yoga - rapprochement très curieux : ce ne sont pas les épaules qui tirent mais les hanches qui poussent dans les exercices réussis de yoga où les mains rejoignent les pieds - quand on est à bicyclette, quand on marche à pied tout simplement.
L´un des avantages de la méthode du "balancier global" proposée par mon ami M. Klavins est justement de fixer l´attention du sujet sur la position de l´élément central, la colonne vertébrale. Les autres portions du corps prennent alors ensuite leur position avec plus de naturel et moins d´effort tétanisant.

(par Olivier Collomb)

nous sortons du sujet.

Expliquer moi la relation entre le balancier global et la postion du mors et des actions de mains.

Je suis curieux de nature et aime apprendre

Cordialement

Serge

(par Serge)

J´ai l´impression que cette méthode facilite la décontraction des diverses parties du corps du cavalier - et notamment de ses mains - en ce qu´elle applique son attention sur l´élément central qu´est sa colonne vertébrale :les autres portions de ce corps prennent alors plus aisément et plus spontanément leur bonne tenue. J´invoque mon expérience personnelle et je me répète : dès que le cavalier pense à ses mains seules, il a chance du durcir ses épaules pour mieux assouplir ses doigts. Plus l´assiette est bonne, dans sa position et son mouvement, meilleure sera la main. J´ai eu -il y a deux ans - l´exemple d´une cavalière excellente, remontant son propre cheval après une grossesse : l´assiette n´était pas toute recouvrée tout de suite donc la main était excessive et la monture, habituée à la vraie finesse, renâclait.
Je pensais que nous restions dans le cours de notre sujet.

(par Olivier Collomb)

"" dès que le cavalier pense à ses mains seules, il a chance du durcir ses épaules pour mieux assouplir ses doigts ""

Comment est-ce possible ?

Serge

(par Serge)