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Mord / ajustement

43 replies [Last post]
Anonyme
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Joined: 28/08/2011



C´est un fait d´expérience

""""""""
Il n´est desir plus naturel que le desir de cognoissance. Nous essayons tous les moyens qui nous y peuvent mener; quand la raison nous fault, nous y employons l´experience,
per varios usus artem experientia fecit,
Exemplo monstrante viam
qui est un moyen de beaucoup plus faible et plus vil; mais la vérité est chose si grande, que nous ne debvons desdaigner aulcune entremise qui nous y conduise.
""""""""""""""""""""
Montaigne, Essais, L. III, c. XIII

Je vous remercie de ce dialogue que je ne peux continuer à cette heure.

(par Olivier Collomb)

Anonyme
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Joined: 28/08/2011

Bonsoir,

Si, en pensant aux mains, on rigidifie le dos etc.., je ne comprends pas comment ma jeune cavalière ( galop 6 ) arrive à corriger l´action de ses mains lorsque je lui demande .

La réponse va être " si mais vous ne le voyez pas ".

Faux, si la cavalière se raidi elle va faire une legere action, le poids des rênes sera modifiè, la jument passe au trot ou s´arrête.

Amicalement

Serge


(par Serge)

Anonyme
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Joined: 28/08/2011

Cher Serge

vous posez dans votre premier message de cette série un postulat de départ très réducteur et loin des réalités équestres qui vous est personnel, à savoir que : "tous les problèmes viennent de la main ou d´une insuffisance des jambes."

Pensez-vous, par exemple, que ce soit un "problème de main" qui puisse empêcher un cavalier de galoper réellement assis, chose qui peut s´avérer utile occasionnellement en dressage ou en saut d´obstacle, notamment pour tourner court ou pour ré-équilibrer à l´abord d´un obstacle important ?

Pour ce qui est de votre question sur la possibilité d´une crispation des épaules lorsque l´on porte son attention sur l´assouplissement des doigts, c´est possible notamment en équilibre assis parce que le cavalier n´est pas assis sur une chaise mais sur une selle en mouvement qui le contraint à suivre, en particulier par sa colonne vertébrale dont les épaules sont solidaires, les mouvements de celle-ci, selon différentes options de fonctionnement du dos non-équivalentes entre-elles.

Cordialement
PK

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Dear Serge

you put in your first message of this series a postulate of departure very reducing and far from the equestrian realities which is personal to you and that is to say : "all the problems come from the hand or a lack of legs."

Do you think, for example, that it´s a "problem of hand" who can prevent a rider from galloping really sat, thing which can turn out useful by chance in dressage or in jumping, notably to turn short or for re-equilibration in the approach of an important obstacle ?

As for your question on the possibility of a tensing of shoulders when we pay our attention on the softening of fingers, it is possible notably in the sitting balance because the rider does not sit on a chair but on a saddle in movement which forces him to follow, particularly by its vertebral column with which shoulders are jointed, the movement of this one, according to various options of functioning of the back non-equivalent they enter.

Cordially
PK


(par Peteris Klavins)

Anonyme
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Joined: 28/08/2011

le mors est quelque chose de passif en soi; s´il a une action sur la bouche du cheval, c´est par ce qu´il y a au bout des rênes.
Une chose intéressante est de considérer la main comme un simple outil de préhension des rênes et de travailler avec ses épaules sur la bouche de son cheval; lorsque cela est acquis, on peut alors commencer à jouer avec ses doigts sur les rênes, pour décontracter la bouche du cheval et empêcher qu´il ne trouve en la main et le mors un point sur lequel s´appuyer .
Quant au choix du mors et à son réglage, tout est question d´individualité et d´éducation: une bouche va évoluer et le cavalier peut être amené à changer d´embouchure au cours de l´éducation de son cheval.
Amicalement; yves katz

(par yves katz)

Anonyme
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Joined: 28/08/2011

Cher Peteris,

un cavalier qui va rigidifier ses épaules parce qu´il pense à l´assouplisement de ses doigts en étant en " équilibre assis " ( ? )n´a aucune indépendance de ses aides.

Amicalement

Serge

(par Serge)

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Joined: 28/08/2011

"on peut alors commencer à jouer avec ses doigts sur les rênes, pour décontracter la bouche du cheval et empêcher qu´il ne trouve en la main et le mors un point sur lequel s´appuyer "

Permettez moi, Yves, de vous contredire : je pense que la notion de jouer avec les doigts pour décontracter la bouche du cheval est une notion fausse, et n´aboutit qu´à l´agacer (la bouche).Les actions de mains( épaules etc) sur la bouche par l´intermédiaire des rênes et du mors, ne devraient correspondre qu´à des demandes du cavalier, (levée d´une résistance etc), attendant une réponse du cheval : je pense que la relation ( tactile) main - bouche est un système de communication, un language, qui pour être clair et net, ne peut souffrir de parasites.Je l´apparenterais à une sorte de morse, ou de Braille, eut égard à la finesse et à la très grande sensibilité de la peau et des muqueuses buccales.
bien amicalement
Sylvie

(par S.A-A)

Anonyme
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Joined: 28/08/2011

Cher Serge

ne confondez-vous pas "optimisation" et "absence" de l´indépendance des aides ?

Cordialement
PK

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Dear Serge

aren´t you confusing the "optimization" and the "absence" of the independance of the aids ?

Cordially
PK

(par Peteris Klavins)

Anonyme
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Joined: 28/08/2011

Cher Peteris,

Une optimisation veut dire qu´elles sont déjà aux mieux, on peaufine l´action, on minimize les mouvements, etc...

Une absence de l´indépendance peut trés bien exister avec une optimisation. La peuve en est que le fait de penser et d´optimiser rigidifie le dos, etc ..

l´indépendance des aides, les mains et le mors pour notre sujet, n´est réelle que si, quelque soit les mouvements de l´ensemble cheval / cavalier, les mains ne bougent pas si elles doivent être immobiles ( par rapport à la bouche du cheval ).

Amicalemnt
Serge




(par Serge)

Anonyme
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Joined: 28/08/2011

Chère Sylvie,

Je suis entièrement d´accord avec vous. Un but intéressant à se fixer est la reduction maximale du "bruit de fond" des aides (toutes), c´est à dire de toute indication inutile ou involontaire. Un jeu continu est pour moi un bruit de fond, toute aide, indication devrait à mon sens revenir rapidement à un niveau zéro avant d´être adaptée à la réponse - ou non réponse - du cheval (sauf quelques cas particuliers), en fait selon un schéma de boucle à rétroaction positive ou négative.

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Hi Sylvie,

I totally agree with you. An interesting aim, I think, is to reduce to a minimal level the "background" of the aids. All action should have a aim and return to a null value before being repeated or adapted to the response - or non response- of the horse (this suffers some exceptions).
I should be always a kind of retroactive feedback (positive or negative).

(par Vincent Delespaux)

Anonyme
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Joined: 28/08/2011

voilà ce qui se produit lorsque l´on veut aller trop vite et que l´on ne prend pas le temps de peser ses mots: il y a risque d´incompréhension; il est bien évident que ce jeu des doigts sur les rênes ne doit pas être permanent: il ne doit intervenir que lorsque le cheval présente une résistance et doit être complémentaire aux actions de jambes et de bassin, car souvent ces résistances que l´on sent dans ses mains ont leur siège au niveau des postérieurs ou du dos. Il faut cesser d´agir dès que le cheval cède.
Les actions parasites sont effectivement souvent à l´origine de la non compréhension du cheval et de son manque de stabilité;amicalement; yves katz
..........
Here is what what occurs when we want to go too fast and when we do not take time to have a reflexion with our words: there is risk of incomprehension; it is very evident that this game of fingers on reins don´t have to be permanent: it has to play only when the horse presents a resistance and must be additional in the actions of legs and pond, because often these resistances which we feel in the hands have their seat at the level of the "motor" of the horse or of the back. It is necessary to stop acting as soon as the horse gives up.
The parasite actions are effectively often at the origin of the not understanding of the horse and of its lack of stability; friendly; yves katz

(par yves katz)