Main/légereté/enseignement
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502 Bad Gateway
Cher Dominique,
D´abord, je vous remercie de prendre un peu de temps pour m´expliquer un problème, qui par ailleurs ne semble tracasser que moi :-)
Effectivement si l´étrivière rebascule à la verticale lorsque le cheval cède, nous aurions la solution au problème, qui ne semble tracasser que moi d´ailleurs :-)
Il me reste encore un petit doute...
Lorsque le cheval cède vous êtes d´accord que
1. l´étrivière est encore orientée vers l´avant ;
2. le centre de gravité du cavalier est toujours à la même place que lorsque le cheval tirait, c´est à dire à l´endroit où il serait si le cavalier s´était tout simplement mis en équilibre, sans traction du cheval.
Ce qui me pose problème c´est le désaccord entre la situation de l´étrivière et le centre de gravité du cavalier. Cela devrait entraîner un déséquilibre du cavalier vers l´arrière comme lorsqu´un débutant se met en position en équilibre et que ses jambes basculent en avant (comme je l´ai écrit, lorsque le cheval cède la résultante du poids et de la force de résistance est non nulle)
Votre réponse, si j´ai bien compris, est que l´étrivière se replace à la verticale, là où elle doit être pour que le cavalier soit en équilibre.
Mais pourquoi l´étrivière se replace-t-elle à la verticale ?
On pourrait penser que c´est sous l´influence du poids du cavalier, mais il me semble que cette influence est plutôt de nature à provoquer un déséquilibre vers l´arrière du fait de la résultante des forces.
Pour que l´étrivière se replace verticalement,
1. il faudrait que l´étrivière pendule sous son propre poids, ce qui est impossible sauf si elle était extrêment lourde, ce qui n´est évidemment pas le cas ;
1.ou que le cavalier déplace son centre de gravité en avant. Cela n´est possible si le cheval ralentit lorsqu´il cède, car c´est la force d´inertie qui amènerait alors les étrivières à la verticale.
Sur la position assise j´aurais bien quelques remarques mais ce message est assez long comme ça.
Cordialement,
Hervé
(par Hervé)
Vous n´êtes pas seul !
Ces explications, bien que longues, m´intéressent aussi, ayant toujours eu du mal avec la position en équilibre. J´ai appris (comme beaucoup d´autres je pense) la position que j´appelle en Z, avec le bas des jambes reculé, ce qui ne semble pas correspondre à celle préconisée par M. d´Orgeix. Il serait peut-être intéressant pour tous de bien re-préciser cette position et son fontionnement aux diverses allures pour que tout le monde parle de la même chose. Idem pour la position assise sans doute.
(par Pascale)
Bonsoir,
je vous invite à regarder les K7 ou dvd´s de Monsieur D´Orgeix
tout y est expliqué sur la position, les effets, etc..ou le trés bon livre du même auteur " angles et rythme"
cordialement
Serge
(par Serge)
Bonjour Dominique,
Tous les écuyers du passé ne montaient pas avec des embouchures sévères - je pense à Nestier par exemple.
Je suis d´accord avec vous sur Steinbrecht, avec une réserve cependant : son cheval est un animal qui n´existe pas encore, mais tout n´est pas perdu ! La science génétique permettra certainement un jour de créer un hybride de cheval et de lapin :-)
Dans la position assise, si le cavalier plaque ses jambes en arrière, comme le font la plupart des cavaliers de dressage, alors son buste avance, ses fesses décollent, et cela n´a plus rien à voir avec la position assise classique.
Cordialement,
Hervé
(par Hervé)
Je pense, Hervé, qu´il vous faudrait VOIR la chose effectuée par quelqu"un d´habitué.
En réponse à 2 de vos interrogations :
1* L´analogie avec le tir à la corde ne me parait pas correct, car contrairement à l´équipe adversaise, le cheval ne peut pas "lacher la corde d´un coup". S´il cède, ce sera à une vitesse "raisonnable", et le cavalier pourra lui aussi réagir. La nuque du cheval n´est pas un interrupteur ON/OFF...
2* Vous voulez analyser le retour des étrivières, reprise de l´assiette, ... uniquement sur un plan mécanique. Hors le cavalier n´est pas un sac de farine ! C´est oublier que lorsqu´il sent le cheval céder, il n´a qu´à ouvrir les doigts et se re-poser sur sa selle.
(par philippe)
Bonjour Philippe,
1. Si cela se passait ainsi toute notre discussion serait inutile, mais hélas ce n´est pas le cas.
2. Lorsque le cavalier sent le cheval céder, il est TROP TARD.
Cordialement,
Hervé
(par Hervé)
Bonjour,
Hervé, Philippe a RAISON !
vous n´avez pas testé ce que nous vous avons tous dit.
vous allez être satisfait, je n´interviendrai plus dans cet échange.
Trés amicalement
Serge
(par Serge)
Bonjour Serge,
Je crois que je vais faire comme vous car cela tourne au dialogue de sourds.
Si vous ne savez pas, ou ne voulez pas savoir, que le cavalier ne peut jamais volontairement céder en même temps que le cheval, car ses réflexes sont trop lents, et qu´il doit donc avoir une fixité qui permet au cheval de se récompenser tout seul lorsqu´il cède, alors effectivement nous ne pouvons discuter car nous ne parlons pas de la même chose.
Cordialement,
Hervé
PS
Je n´ai pas besoin de tester ce que vous dites car je n´ai aucun problème sur mon cheval.
(par Hervé)
Hervé,
dernière phrase.
le cavalier n´a pas besoin de céder
si sa barrière est correctement faite, il n´y a aucune action ou temps de réaction.t = 0 !
Serge
(par Serge)
Cher Hervé,
Concernant votre dernière phrase de votre réponse à Serge "j´ai du mal à croire que les Maîtres écuyers du passé ne parvenaient pas à "tenir" leurs chevaux parce qu´ils ignoraient la position en équilibre." Je ferais deux remarques :
Il est bien connu et démontré que les Ecuyers du passé montaient leurs chevaux avec des embouchures que l´on considèreraient de nos jours comme absolument barbares, se rapprochant d´instruments de torture, dotées de bras de levier énormes pour renforcer l´action du mors. Vous ne m´empêcherez pas de penser qu´ils auraient peut-être eus quelques problèmes pour tenir leur chevaux en simple filet. Ce n´était probablement pas par sadisme qu´il avaient recours à ce type d´embouchures totalement proscrites actuellement qui les aidaient à controler leurs chevaux.
D´autre part, le Grand Maître Gustav STEINBRECHT, disciple de la Guérinière, auteur du GYMNASE DU CHEVAL (que je considère personnellement comme l´ouvrage le plus important qui ait été rédigé sur le dressage du cheval), nous conseille, quand le cheval se met à tirer, de prendre appui sur les étriers. Or il a écrit ses lignes au 19 ème siècle !! STEINBRECHT, D´ORGEIX même combat ! Les grands esprits se rencontrent.
Enfin, n´avez vous jamais remarqué que nombre de cavaliers de dressage qui montent très long, rendant ainsi tout appui sur les étriers impossible, manquent totalement de sérénité quand leur cheval expriment subitement quelques manifestations de joies bien compréhensibles et qu´ils déclinent toute invitation pour sortir en extérieur, surtout si c´est pour faire un petit canter.
Il existe d´ailleurs un exemple très révélateur que montre Jean d´Orgeix sur une de ses cassettes. Il s´agit d´une jeune cavalière chaussant très long, assise dans une selle orthopédique qui la bloque complètement et qui vient de terminer une reprise de dressage. Pour une raison qu´on ignore, le cheval se met à prendre un galop frénétique autour du carré de dressage. La jeune cavalière incapable de prendre le moindre appui sur ses étriers du fait de leur longueur, recule le haut du corps en tentant de tirailler sur les rênes devant les yeux attérés du jury. Strictement aucun résultat, le cheval allant de plus en plus vite. Le cheval a fait ainsi plusieurs tours au grand galop sans que sa cavalière n´ait pu avoir la moindre action sur son controle. L´histoire ne dit pas quand le cheval a conssenti à s´arrêté.
Si cette même cavalière avait eu une longueur d´étrivière lui permettant de s´appuyer fermement sur les étriers et qu´elle avait eue la chance de bénéficier de l´enseignement du Maître Jean d´Orgeix, elle aurait arrêté son cheval en 3 ou 4 foulées. J´en parle en parfaite connaissance de cause car, grâce à cet enseignement, j´ai maintenant la joie de pouvoir galoper en extérieur des AQPS ou pur sangs réformés de course, sans aucun problème de controle, en les gardant ronds, perméables et la nuque cédée et ceci en pleine impulsion. Je reste persuadé que n´importe qui est capable d´atteindre ce résultat, à condition toutefois de prendre appui sur ses étriers dès que le cheval a quelques vélléités de galop totalement débridé, ceci afin de pouvoir disposer immédiatement du parfait controle de la main.
Bien Amicalement,
Dominique
(par Dominique DURAND)