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Main/légereté/enseignement

117 réponses [Dernière contribution]
Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

Bonjour,

Comme certain de ce forum le savent, nous avons obtenu de notre jument une relative légéreté, ( ce n´est pas encore parfait ) mais son équilibrage est bon, encolure correcte, les rênes sont fluides.la jument se tient et ne se défend plus aux actions de mains, même légéres.

Pour faire progresser la jeune cavalière, elle reprend des cours avec une monitrice, je dirais classique actuelle.

aprés deux semaines et 4 à 5 leçons, tenez-vous bien, elles en sont à l´encapuchonnement outré !!!! remonte des mains sur les rênes, défela jument se défend à chaque action de la cavalière.

ma décission > arrêt immédiat des leçons avec la jument !

c´est quand même incroyable ! Pauvre équitation Française, cela explique les grands résultats que nous avons dans toutes les disciplines.

Cordialement

Serge

(par Serge)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

Vous avez tout simplement mal choisi votre monitrice. Arrêtons les amalgames. Ce n´est pas une enseignante que vous connaissez qui représente tout le corps enseignant actuellement l´équitation qui représente à son tour les résultats de toutes des disciplines pour toute la France !
Vos connaissances et votre psychologie doivent vous permettre, dès la première leçon de savoir à qui vous avez à faire. Certaines remarques, certains conseils ne trompent-pas. Alors au lieu de ressasser les mêmes choses tournez-vous donc uniquement vers les gens intéressants et compétents, cherchez bien autour de vous il y en a forcemment ,mais ce sont souvent les plus discrets.

(par Julie)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

Bonjour,

je n´ai pas assisté aux leçon mais comme vous le dites si bien, c´est en regardant la cavalière, dans les premières secondes, que je me suis rendu compte de la chose.

vous êtes enseignante ?

Amicalement

Serge

( un bonjour et une fin de message sympathique irai bien avec l´éthique de ce forum, merci )


(par Serge)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

Non je ne suis pas enseignante mais élève en équitation, avec mon cheval. La réussite ou l´échec dans ce domaine tient à une quantité de petites choses qui vont s´enchaîner les unes aux autres, soit en un cercle vicieux, soit en un cercle vertueux. Ce sont ces petites choses qui font la différence entre un bon et un mauvais cavalier et entre un bon et un mauvais enseignant. C´est en analysant les moindres gestes, paroles, réactions de ce dernier qu´on sait à qui on a affaire. S´il monte le cheval c´est encore plus facile, il suffit de regarder le cheval à la fin de la séance : est-il calme et confiant ou vidé et soumis ?
La relation que nous établissons avec notre cheval est une préoccupation importante mais je crois que la relation avec notre "guide" l´enseignant, est tout aussi importante, elle dépend de sa psychologie, sa personnalité.
En fait il doit y avoir une triple connection : cheval - cavalier, cavalier - enseignant et enseignant - cheval. Quand cette connection est établie et bonne, le trio pourra non seulement évoluer ensemble mais également s´élever et s´épanouir indépendamment. Ceci pendant un certain temps et jusqu´à un certain point. Quand on sens qu´on a acquis l´essentiel que l´enseignant avait à nous transmettre, il faut savoir passer le cap et trouver un autre "guide" qui nous apportera d´autres choses supplémentaires (et non différentes). Tout ceci se compte en années évidemment.
Alors essayez de trouver votre guide à vous (qui ne sera pas forcemment le même pour votre voisin) et quand vous l´aurez trouvé, faite-lui confiance les yeux ouverts, vous vivrez des moments d´équitation passionnants qui seront porteurs d´échanges et d´épanouissement.
Très cordialement.

(par Julie)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

Julie,

ce qui me rend interrogatif, c´est le fait que vous partiez d´un enseignant qui a donné ce qu´il savait et que vous en cherchez un autre qui complètera votre enseignement, MAIS non diffèrent.

Comment évoluez-vous en équitation si le choix initial est mauvais ?

amicalement

Serge

(par Serge)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

Vous savez comme moi que les professionnels ont généralement leur "cheval de bataille". Pour l´un ce sera la rectitude, pour l´autres l´équilibre et pour le troisième autre chose encore... C´est cet "essentiel" pour eux dont je vous parlais que vous allez pouvoir assimiler en priorité.
Je ne parle pas bien-sûr des maîtres et grands professeurs comme par exemple les trois fondateurs de notre association qui possèdent toutes les compétences espérées. S´il n´est pas possible d´être formé par eux, il est toutefois extrêmement profitable de les consulter ponctuellement pour savoir si nous suivons le bon chemin ou si des choses sont à remettre en question. C´est d´ailleurs l´un des objectifs d´Allege.
Pour répondre à votre question "Comment évoluez-vous en équitation si le choix initial est mauvais ?" je vous dirais qu´il faut aller voir ailleurs au plus vite car il n´y aura pas de véritable évolution possible. Reprendre de nouvelles bases, constater que l´on progresse, ne serait-ce qu´un tout petit peu, cela signifie qu´on est tombé sur la bonne personne. Il y a parfois une période de tatonnement où vous vous posez mille questions mais ne restez jamais seul trop longtemps. L´enseignant tient le miroir dans lequel vous vous observez travailler votre cheval, un miroir savant.
Cordialement.

(par Julie)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

D´après le dialogue qui précède et l´histoire banale qui l´ouvre,pourquoi ne pas reconnaître - au-delà des discours convenus - que le moniteur incriminé représente bien l´immense majorité du corps enseignant équestre ? A Paris ou dans les grandes villes, l´exception est trouvable; en province, il faut chercher loin. La solution souvent est de repérer un cavalier non professionnel - dans la discrétion car les moniteurs défendent leur monopole d´enseignement - et de le suivre. J´ai entendu un cavalier amateur assurer avec vérité: "Cinq leçons avec Madame X.... m´ont davantage appris que cinq années d´école". Madame X... qui montait avec lui dans la carrière, l´avait regardé et donné les indications très simples qui le guidaient depuis : pas de mains, peu de jambes, toute l´assiette possible. Il a quitté les reprises d´école évidemment. Entre cavaliers on peut se rendre de nombreux services. Je sers souvent d´oeil à une cavalière fort avancée : je lui dis ce que je vois. C´est tout et c´est très utile. Comme c´est une vraie femme de cheval, elle est modeste jusqu´à l´humilité. On n´insistera jamais assez sur les mérites de l´observation et de l´enseignement mutuels entre cavaliers

(par Olivier Collomb)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

Olivier,

Vous avez trés bien résumé le problème.
j´attends avec serenité la réaction de la monitrice, que je connais trés bien d´ailleur.

mais, encore une fois, c´est lamentable. Heureusement que j´ai regardé ma cavalière, sans la laisser seule travailler. un an de travail aurrait été annulé en 4 à 5 semaines, voir il est peut être nécessaire de recommancer.

Cordialement

Serge


(par Serge)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

quel tableau !

Pour ma part je connais beaucoup d enseignants jeunes et moins jeunes qui aiment les chevaux et depensent ( beaucoup) d argent pour se perfectionner aupres de cavaliers reconnus de toutes disciplnes.
Les CRE offrent sans compter des stages de perfectionnement pour les cavaliers et enseignants, des stages de detection de nouveaux talents,regardez pour vous en convaincre les bulletins regionaux sur ffe.com.

Est ce a dire que tous ces gens n´y comprennent rien ? depuis que MM d orgeix , Henriquet etc prechent la bonne parole, n ont ils rencontré que des oreilles sourdes et des QI < 2 ne faut il pas cesser de jeter l opprobe sur les enseignants qui jour apres jour essayent de faire passer ce qu ils croient etre le " savoir faire equestre"

nous avons la culture de "l artiste cavalier" alors que dans de nombreux pays c est plutot la culture de "l´artisan cavalier" cela fit notre gloire , mais cela fait peut etre notre perte.....

(par jp)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

Rentrant de voyage, je trouve sur notre forum cette avalanche de messages concernant la MAIN.
Cela m’a réjoui puisque, comme le grand Beudant, je pense que « la main peut tout ».
Seulement… je me permets de poser une petite question. Souvent nos correspondants s’inquiètent de savoir quels muscles du cheval sont concernés par tel ou tel mouvement. Mais je ne lis jamais de propos concernant les muscles utilisés par le cavalier. Curieux, non !
Alors à tous ceux parlant de « fixité », je demande : Quels muscles peuvent permettre au cavalier de résister à une brusque descente d’encolure ou une traction (de force ou, et, de poids) d’un cheval cherchant à tirer ?

(par Jean d´Orgeix)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

Bonjour,
Je dirais les grands dorsaux.
Cordialement,
Hervé

(par Hervé)