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Main/légereté/enseignement

117 réponses [Dernière contribution]
Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

Bonjour à tous.

Ne doit-on pas chercher à améliorer les choses quand c´est possible ?
Oui on peut contrôler un cheval en montant à cru j´ai personnellement beaucoup pratiqué mais ça n´a rien à voir avec la précision que l´on peut obtenir étant en selle. Tout dépend de l´équitation envisagée.
Cela dit peut-être existe-t-il des cas d´exception mais je n´en connais pas.

cordialement pierre

(par Pierre)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

Bonjour à tous,

J´ai l´impression que dans cette question certains oublient que le dos ne peut agir efficacement que s´il est d´aplomb et non penché en avant. C´est ce que je voulais montrer avec mon expérience des haltères. J´ai même essayé sur un vélo d´appartement et cela a failli tourné à la catastrophe :-)

L´affirmation que la position "en équilibre" ne décolle pas les fesses de la selle me pose problème. Bien sûr les fesses peuvent rester collé à la selle mais elles n´y adhèrent plus par le poids, ce qui me semble être le fond de la question. Baucher ne décrit-il pas la bonne position comme celle qui donne un maximum de puissance aux fesses par l´extension du buste ?

Je suis d´accord avec YC, les anciens montaient sans étriers et la frise du Parthénon nous montre des chevaux rassemblés.

Cordialement,
Hervé


(par Hervé)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

Bonjour à tous.

A l´époque de Baucher on sautait les fesses dans la selle le buste en arrière aujourd´hui on saute en équilibre sur les étriers le buste en avant Caprilli est passé par là. Les grands principes restent les techniques et les accessoires évoluent.

Je pense que nous resterons en désaccord sur ce point.

cordialement pierre

(par Pierre)

Anonyme
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Inscrit: 28/08/2011

Personnellement, je monte mes chevaux avancés en dressage sans selle, et elle ne me manque pas. Il est vrai que ce sont des Camargues, les autres étant encore fort jeunes, mais je ne pense pas que la taille intervienne beaucoup à ce niveau (sauf au moment du montoir ...).
Si le cheval est souple et détendu, tout coule ... c´est exquis!
Mes élèves m´imitant, je remarque que leur position est fluide dés le départ, ils progressent très vite.

Bonne soirée.

Y.C.

(par Y.C.)

Anonyme
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Inscrit: 28/08/2011

Bonsoir,

Quelques réponses en vrac :

- Expérience d´une cavalière qui ne tient pas à cheval : dès que cela résiste, naturellement, et depuis toujours, je me mets en équilibre, je fais un pont et je tourne par appui du plat de la main sur la rêne. Il ne s´agit pas d´un exercice suite à lecture de jean d´orgeix, mais d´un réflexe naturel (et dieu sait qu´on m´a dit de mettre les épaules en arrière, de m´assoir, de lever les mains, etc... !)

- L´on a oublié de la tenue des rênes. Selon comment l´on tient ses rênes, les épaules ou les biceps n´agissent pas de la même façon (ce n´est pas moi qui l´ai inventé, je vous rassure !)

- Le talon decendu et la verticalité de l´étrivière : je ne crois pas qu´il faille avoir le talon franchement très descendu. Il faut simplement avoi rle pied posé sur l´étrier et la cheville libre. Descendre trop le talon doit bloquer la chevile. Si je suis en suspension très près de ma selle, je crois que mes étrivières sont verticales. Si elles partent en arrière, je tombe en avant (?)... ou alors je serre les genoux et je perd l´élasticité des articulations (?)

StephE

(par StephE)

Anonyme
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Inscrit: 28/08/2011

Bonjour à tous.

Si vous avez la même aisance à cru et en selle équipé d´étriers alors chapeau bas. Comme je l´ai dit j´ai beaucoup monté à cru et j´adore çà, j´ai aussi beaucoup monté en selle sans étriers (manège, extérieur, terrain varié) mais même avec une pratique intensive je n´ai jamais trouver l´aisance que procure les étriers sauf, peut-être, avec des chevaux bien mis et à des allures modérées.
Si les étriers ne servent à rien alors il faut les supprimer :-) Mais puisqu´ils existent, et depuis fort long temps, et qu´il peuvent nous aider à être plus efficace et nous donne plus de confort à nous et notre cheval au non de quoi devrions nous nous en priver ?

Chacun se fera son idée.

cordialement pierre

(par Pierre)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

Bonjour Pierre,
J´ai été maladroit en citant Baucher. Ce que j´ai voulu dire ce n´est pas que la position qu´il décrit est la meilleure à tout point de vue mais que l´appui des fesses dans la selle est la différence esentielle entre la position assise et la position en équilibre.

Nous sommes en désaccord il est vrai, mais ce désaccord porte sur une question de fait qui peut être élucidée, tous ensemble dans un esprit de recherche du vrai.

Je ne prétend pas que la position assise - cuisses, bassin et buste alignés - est la meilleure pour résister, mais simplement qu´elle permet un fonctionnement optimal du dos pour le faire, à condition bien sûr que le cavalier reste lié à sa selle.

La position en équilibre diminue les capacités de résistance du dos, mais peut compenser cela par autre chose. Mais quoi ? voilà ce que j´ai du mal à saisir, d´où ma question à M. D´Orgeix.
Si les étrivières restent verticales, la force de résistance générée par les jambes équilibre le poids, leur résultante est nulle, le cavalier est en équilibre, mais je ne vois pas en quoi cela accroit la résistance longitudinale, diminuée par ailleurs par la position du dos.
Si les étrivières avancent, la force de résistance générée par les jambes est dirigée vers l´arrière mais la résultante avec le poids cesse d´être nulle et le cavalier perd l´équilibre.

La réponse de Serge est que les étrivières avancent, un peu, générant ainsi une force de résistance avec une composante longitudinale, sans pour autant déséquilibrer le cavalier qui a son poids dans les talons. Le problème avec ce raisonnement est que si la résultante du poids et de la force de résistance est non nulle, il y a déséquilibre alors que si la résultante est nulle il n´y a pas de composante longitudinale - je ne sais pas si c´est de la "mécanique pure", mais c´est celle que l´on m´a enseignée à l´école, et dont je me souviens :-)

Selon vous, Pierre, la position en équilibre permet de fixer le genou par le poids et je suis d´accord. Mais la fixité du genou ne peut donner un point d´appui que pour soulever le bassin par action des muscles extenseurs de la cuisse, mouvement qui n´a aucun intérêt pour s´opposer à une traction sur les épaules qui tend à produire le même résultat, ou pour abaisser le bassin par action des muscles fléchisseurs, mais dans ce cas quel est l´avantage par rapport à la position assise dans laquelle le bassin est fixé par le poids et n´a donc pas besoin d´être abaissé ?

Voilà, je suis dans le noir et je ne demande qu´à être éclairé.

Cordialement,
Hervé

PS. Excusez moi pour ce message un peu long.




(par Hervé)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

Bonjour,

Nous n´allons pas passer à un exposé de physique et mécanique appliquée.

mais si vous vous souvenez de l´école et des cours de mécanique, je vous invite à construire la modélisation des forces, actions, réactions et les couples engendrés avec les équilibres de ces forces.

vous serez convaincu, je l´espère sans grands espoirs, de ce que nous disons.

noubliez pas que nous parlons de résistance à LA TRACTION du cheval....

Trés cordialement

Serge

(par Serge)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

Bonjour à tous.

Hier après-midi j´ai monté ma jument et j´ai essayé comprendre comment ça fonctionne, mais n´ayant pas fait d´études scientifique très poussées je vais risquer une explication avec mes modestes moyens.
Le cavalier en équilibre sur les étriers les étrivières sont verticales au moment de la traction cette force est annulée par une légère avancé des étriers qui retrouve leur place instantanément quand la traction cesse et ceci de façon complètement transpirante. Etrier étrivière forment un système pendulaire. Il n´y a donc pas de perte d´équilibre.

Petit complément : j´ajouterai que si vous êtes assis derrière vos pieds votre base de sustentation dans le sens longitudinal est élargie ce qui vous donne une bien meilleur stabilité.

Voilà ce que je peu dire, peut-être que d´autres vous expliqueront mieux que moi je l´espère.

StephE
Dans la « position » équilibre sur les étriers le talon doit être descendu au maximum la cheville bloqué le genoux fixe l´amortissement des allures se fait par l´articulation coxo-fémorales et celle du genou. Si votre cheville est mobile toute votre jambe l´est aussi, vous n´avez donc plus de liaison direct avec votre cheval plus d´assiette plus de stabilité. Dans cette attitude c´est l´adhérence et la fixité du genou qui donne l´assiette.
Ce n´est que mon avis. Peut-être que s´ouvre un autre débat.

cordialement pierre

(par Pierre)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

Bonjour Serge,
"je vous invite à construire la modélisation des forces, actions, réactions et les couples engendrés avec les équilibres de ces forces."
il me semble que c´est ce que j´ai essayé de faire dans mon message précédent.

Cordialement,
Hervé

(par Hervé)