Main/légereté/enseignement
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Bonjour Didier,
Merci de votre intervention, je commence à comprendre.
Pourriez-vous m´expliquer pourquoi le passage en équilibre est "le seul moyen de résister à une forte défense et d´avoir une main totalement fixe".
Dans la position assise le dos permet de résister sans attirer les mains en arrière et le contact avec la selle assure la fixité des lombaires.
Dans la position en équilibre les lombaires ne sont pas fixées - sauf si les jambes sont plaquées - donc quel peut être le point d´appui de la résistance du cavalier ?
Par ailleurs, assis ou en équilibre le poids reste toujours le même.
Cordialement,
Hervé
(par Hervé)
Bonjour à tous.
Si si, justement la position des jambes est essentielle.
Faite l´expérience suivante :
1) asseyez-vous au fond d´une chaise le buste droit vos pieds sont nettement en avant de la verticale de vos fesses si vous gardez cette position il vous est impossible de vous lever, pour vous lever il vous faut incliner nettement le buste vers l´avant,
2) asseyez-vous sur le bord avant de la chaise et reculez légèrement vos pieds pour qu´il soit sensiblement à la verticale de vos fesses vous pouvez alors vous levez sans incliner le buste vers l´avant.
Maintenant prenez une paire de rênes ou un substitue quelconque, prenez la 1) pieds en avant de la verticale des fesses et demandez à un ami d´exercer une forte traction sur les rênes et vous constaterez que vous avez une forte capacité de résistance sans rien changer, en suite prenez la position 2) pieds sous les fesses et vous constaterez qu´il est très difficile de résister.
cordialement pierre
(par Pierre)
très très jolie démonstration.
Pour répondre à la question initiale de hervé : on peut résister en position assise, mais celà implique une action musculaire pour résister. Arriverez-vous à tout relacher INSTANTANEMENT à la moindre cessation du cheval ?
Alors qu´en résistant en équilibre derrière ses pieds, c´est au cheval de faire l´effort paur vous lever, vous n´exercez aucune action (à part la pince des genux pour ne pas se faire sortir par l´avant. Comme sur des rênes fixes, il se récompense donc lui-même en relachant sa pression.
(par philippe)
D´accord, en 2) vous générez une force additionnelle de résistance avec vos jambes, mais que devient cette force lorsque votre ami arrête brusquement de tirer ? Il me semble qu´elle vous pousse en arrière et donc adieu la main fixe.
Si vous utiliser les forces de frottements elles ne modifient pas votre position lorsque le cheval cède.
Cordialement,
Hervé
(par Hervé)
Bonjour Philippe,
L´action musculaire est effectuée par le dos - ce qui n´attire pas les mains en arrière - et par l´assiette - haut des cuisses - qui ne fait qu´assurer la fixité des lombaires, donc pas de problème lorsque le cheval cède.
En résistant en équilibre derrière vos pieds vous créer certes une force de résistance avec vos jambes, force qui tend cependant à vous pousser en arrière, et que vous ne pouvez pas annuler instantanément lorsque le cheval cède. De plus la création d´une telle force exclut la possibilité de garder les étrivières verticales, ce qui me replonge dans le flou quand à la position décrite.
Cordialement,
Hervé
(par Hervé)
Après toutes ces tentatives de réponse des uns et des autres à la question posée par Monsieur d´Orgeix "Quels muscles peuvent permettre au cavalier de résister à une brusque descente d’encolure ou une traction (de force ou, et, de poids) d’un cheval cherchant à tirer ?", j´aimerais beaucoup qu´il nous éclaircisse enfin sur ce point, qu´en pensez-vous ?
La parole est à vous Monsieur d´Orgeix. Nous vous en remercions par avance.
Cordialement.
(par Julie)
Bonjour à tous.
Je voulais seulement souligner l´importance de la position des jambes.
Dans le cas 2) c´est exacte si votre ami cède brusquement vous perdez l´équilibre vers l´arrière et donc pas de fixité possible. Les forces de frottements ? l´adhérence des fesses sur la selle ne vous empêchera pas de basculer vers l´avant il reste l´adhérence des cuisses qu´il faudra alors serrer très très fort et dans ces conditions est-il possible de préserver la souplesse suffisante indispensable à la maîtrise des aides (fixité) ? Pour ce qui est de l´accrochage du bas de la jambe (mollet) j´y suis farouchement opposé car c´est perdre l´indépendance des aides inférieurs ; comment le cheval pourrait-il distinguer une action de jambe aide d´une action d´accrochage ?
ça n´est que mon avis bien sûr
cordialement pierre
(par Pierre)
Pierre,
L´adhérence ne se limite pas aux fesses mais aussi à toutes la partie des cuisses en contact avec la selle. Cette adhérence ne sert qu´à assurer la fixité des lombaires, ce sont les muscles du dos qui empêchent les épaules de basculer en avant.
Tout cela reste du "qualitatif" et l´intensité des forces en jeu est évidemment cruciale.
Cordialement,
Herve
(par Hervé)
Bonjour a tous,
Je ne suis en aucun cas un expert de l´equitation, mais a voir la taille de l´encolure d´un cheval il me semble impossible de reunir une force suffisante quelquesoit l´association musculaire choisie pour resister a une volontee de tirer du cheval.
Aussi serais-je tempter de reformuler la question : Quels sont les muscles ou capteurs proprioceptifs, qui permettent au cavalier de prevoir la brusque descente d´encolure ou la traction subite sur les renes? Il me semble que comme dans tous les sports en equitation l´expert se reconnait a la fluidite de sa monte a l´invisibilite de ses actions (ce que le logo de l´association symbolise tres bien) donc a sa capacite a prevenir plutot que guerir....
Cordialement,
Philippe
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Good day,
I am not an expert in riding, but looking at the size of the horse neck, I do nto believe that there is enough strenght in the human body (whatever the muscle association) to resist a sudden neck fall or a brutal traction.
Therefore I suggest to rephrase the question : what are the muscle or body mecanism allowing the rider to anticipate the problem ? I believe that as in all other sports you recognise the expert by his aility to make his actions invisible (the association logo is the erfect symbol), or his skills at preventing rather than curing.
Philippe
(par Philippe AKIR)
Merci Didier
Serge
(par Serge)