Main/légereté/enseignement
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Si on en est là... je rappelerais également un message du 20/11/2005:
"Quant à la 2ème réflexion, je préfère ne pas en parler actuellement, tellement elle me ferait honnir dans les chaumières équestres à l’égal de quelqu’un qui aurait dit au XVIIème siècle que les saignées étaient nocives"
Il n´y a pas que les chevaux à avoir de la mémoire!
(par Vincent Delespaux)
Bonjour à tous.
Cas 2) Etant tiré vers l´avant au niveau des épaules le dos durci pour ne pas fléchir il y a 2 solution ou vous contractez très fort les cuisses mais vous perdez beaucoup en souplesse et donc maîtrise des aides et votre capacité de résistance est limité, ou vous inclinez le buste vers l´arrière (ce que l´on voit généralement) mais alors lors de la cession vous avez un temps de retard (perte d´équilibre vers l´arrière) avec toutes ses conséquences.
L´appui sur les étriers donne et de loin les meilleurs résultats en cas de forte résistances. Il suffit d´être assis derrière ses pieds, d´incliner légèrement le buste vers l´avant, de verrouiller les épaules et de prendre l´appui proportionnellement utile sur les étriers il n´est même pas utile de décoller les fesses de la selle. L´expérience est à faire.
cordialement pierre
(par Pierre)
Pierre a gagné ! En parlant et d’étriers, et d’épaules. Hervé a posé une très bonne question : comment résister sans basculer à une traction agissant au niveau des épaules ? Serge a raison, du moins à mon avis personnel : si la nuque est souple, TOUT est souple ; mais physiologiquement une mâchoire peut être mobile avec une contraction dans la nuque. C’est rare mais possible.
J’aime en général beaucoup ce que nous dit Marie, mais dans ce cas, je ne vois pas le rôle des adducteurs.
Il faut un livre entier pour parler des problèmes des mains ; c’est d’ailleurs ce que je viens de terminer et il paraîtra bientôt.
En cas de forte résistance du cheval, il y a deux aspects : d’abord la fixité du tronc, et cela se résout facilement par la mise en équilibre. Seulement… comme cela ne s’apprend plus (merci chère éducation nationale puisque ce sont ses représentants qui fixent l’instruction équestre actuelle). Peu de cavaliers aujourd’hui savent exactement ce que cela signifie ; ils confondent avec une sortie de selle.
J’ai souvent expliqué la position équilibre dans des écrits mais je ne peux y revenir ici, ce serait trop long.
Pour schématiser : le seul point véritablement fixe dont dispose le cavalier pour s’appuyer est l’étrier ; MAIS la chose n’est possible que si l’étrivière est verticale ; elle ne peut l’être QUE si le centre de gravité du cavalier est dans la verticalité ; ceci implique un « penché » du buste afin que le poids situé devant l’arçon de l’étrivière corresponde exactement avec celui situé derrière. Alors grâce à la fixité du genou et l’angle de la cuisse l’appui vertical sur l’étrier se transforme en capacité de résistance longitudinale.
Deuxième aspect : quels muscles vont devoir agir pour que les mains puissent résister ? Les biceps ou ceux des épaules ? Absolument pas le biceps. Il peut annuler une traction en restant dans une fixité provisoire mais si la traction cesse brusquement (cheval qui cède) les mains reculent aussi brusquement… car elles « tiraient ».
Au contraire si la résistance provient des épaules, lorsque le cheval cède les rênes se détendent car les mains ne bougent pas.
Le biceps TIRE, l’épaule RÉSISTE. Mais hélas, il ne suffit pas de le savoir car le travail par toujours les épaules implique obligatoirement beaucoup d’impératifs que l’instruction actuelle ignore avec superbe.
(par Jean d´Orgeix)
Monsieur,
L´appui sur l´étrier génère une force verticale dirigée vers le haut, vers l´arrière ou vers l´avant selon la position du cavalier. Ce que je n´ai pas compris c´est en quoi cette force permet de résister à une traction vers l´avant.
Cordialement,
Hervé
(par Hervé)
J´ajouterais ceci à mon message précédent :
Si on fait l´expérience de se placer en position d´équilibre comme à cheval avec une barre d´haltères assez lourde dans les mains, on va sentir un tiraillement sur les lombaires. Si au contraire on engage son bassin en avant, on chasse les fesses sous soi, on porte le poids beaucoup plus facilement.
il me semble que seule la fixité des lombaires permet l´utilisation optimale du dos et donc de l´épaule et de la main. La position classique à cheval n´est-elle pas celle qui permet cette fixité ? J´aimerais connaître l´avis de Peteris sur la question :-)
Cordialement,
Hervé
(par Hervé)
Hervé,
attention, vous interpretez mal.
lorsque nous disons qu´il faut appuyer sur les étriers, cela veut dire avec LES TALONS DESCENDUS, donc, même si au début les étrivières sont verticales, elles vont, suite à la pression, avancées légérement et donc avec l´action mècanique, non pas diriger cette force verticalement, mais dans l´axe de la cuisse, hanche, épaules, etc
c´est de la mècanique pure.
cordialement
Serge
(par Serge)
Bonjour à tous.
Je ne vois vraiment pas l´analogie.
Les haltères exercent leur force verticalement le cheval tire vers le bas mais aussi nettement vers l´avant, d´autre part vous pouvez vous placer ou vous voulez par rapport à votre barre d´haltères alors qu´en selle vous n´avez pas le chois la bouche du cheval est toujours largement devant la verticale de vos appuis.
cordialement pierre
(par Pierre)
Bonsoir tout le monde.
D´après ce que j´ai compris, l´on ne peut résister efficacement avec les mains que dans la mesure où l´on a des étriers.
Me remémorant les cavaliers de la Fresque Antique du Parthénon, je me demande comment ils pouvaient bien s´en sortir. À cru. Ils ont pourtant bien l´air de maîtriser leurs montures, ces guerriers Grecs!
Cordialement.
Y.C.
(par Y.C)
Oui, mais ils n´avaient qu´un frein pour arréter leur cheval (qui d´ailleurs devait toiser dans le 1m30). Dans l´optique d´une équitation d´extérieur, libre et en avant.
Avaient-ils un vrai contact, léger et constant, avec la bouche de leur cheval ?
Malheureusement, je n´aurai jamais l´occasion d´aller vérifier....
(par PHILIPPE)
Bonjour Hervé,
Le passage en équilibre est recommandé lors de forte résistance du cheval dixit Jean d´Orgeix que je vous recommande de lire dans le texte.C´est toujours mieux que ce que peuvent en dire des cavaliers qui ont certes monté avec lui mais n´ont ni ses connaissances si sont expérience equestre et pédagogique.
Ce que je peux en dire c´est qu´en équilibre, etrivière verticale, coudes fléchis le long du corps ont peut résister a de très forte tensions sans tirer si on bloque le muscle de l´épaule( le buste accompagne toujours dans la position de l´équilibre, il ne faut pas chercher à se redresser). Les muscles du bras restant souples.
Assis on est obligé me semble-t-il de se déséquilibrer légèrement vers l´arrière et a ce moment lorsque le cheval cède on est toujours un peu emporté par ce déséquilibre avant de ceder à son tour.
Bien amicalement
(par Didier)