allure ou mouvement
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que doit on obtenir en premier l'allure ou le mouvement
puisque la maîtrise dynamique de l'allure est trop complexe doit on demander le mouvement en premier, même si l'on perd du désir de s porter en avant
ou
si l'on obtient l'allure en premier a quel prix et à côté de quoi passera t'on?
Pour moi, ce n’est ni l’allure, ni le mouvement, c’est le désir d’aller vers…
C'est-à-dire que le cheval en règle générale va d’un point A vers un point B, donc la première chose à avoir, c’est l’envie d’aller d’un endroit à un autre. Cette envie est souvent contagieuse, c'est-à-dire que le cheval la comprend très bien et y adhère, ensuite il suffit d’y poser des conditions.
« On va là-bas, mais comme ceci ou comme cela ».
Mais n’est-ce pas une définition de la notion d’impulsion ?
Julien, je conçois l'importance de l'impulsion mais qu'est donc la définition de mouvement et allure dans ce cas?
Pour ma part, les mouvements sont constitués principalement par les mouvements de deux pistes qui peuvent s'effectuer aux trois allures.
On peut y rajouter les notions d'attitude, de cadence, de croisement et d'ampleur. A force d'être vague, on ne se comprend plus...
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Julien, I do conceive the importance of the impulsion but what is thus the definition of movement and gait in this case? For my part, the movements are made up mainly by the movements of two tracks which can be carried out at the three paces. One can add there the concepts of attitude, cadence, crossing and width (fullness). Through being vague, we do not understand each other any more…
Je pense également qu’il y a un problème sémantique avec l’équitation contemporaine.
Faverot de Kerbrech pose au début de son livre : Dressage méthodique du cheval de selle quelques définitions de François Baucher. Il avertit au préalable le lecteur : "Comme tous les chefs d'école, Baucher avait adopté des expressions souvent discutables au point de vue scientifique ou grammatical, mais il est indispensable de les conserver quand on expose ses théories, parce qu'elles avaient pour lui un sens bien net et bien déterminé, et qu'il serait d'ailleurs à peu près impossible de les remplacer par d'autres plus heureuses ou plus exactes. "
Cela est complexe et suppose que tous les acteurs du dialogue aient les mêmes définitions or ce n’est plus le cas.
De plus les manuels d’équitations depuis les années 70 ont optés pour faire correspondrent ces termes techniques avec les définitions larges des dictionnaires.
Par exemple, lorsqu’il veux définir un terme, Le manuel de monte en épreuves d’obstacles Lavauzelle de 1970 se réfère toujours au Larousse et au Litrré.
Je ne pense pas que cela soit la solution, car cette vulgarisation (au premier sens du terme) ne fait que juxtaposer avec plus ou moins de bonheur, des idées différentes, or, comme tous domaines, l’équitation doit avoir un jargon qui permet a chacun de s’y retrouver.
C’est, pour moi, un aspect de la perte de la culture équestre, on ne peut même plus se parler et se faire comprendre entre cavalier !
Cela étant dit en ce qui concerne la différence « mouvements » / « allures » dans le message de dolmata, je comprends « le mouvement » comme étant la façon de se déplacer (comme tu dis, mouvements de plusieurs pistes, cession, …) ; et « l’allure » comme étant le mouvement en avant concret (le rythme, la vitesse, qui est fonction de l’amplitude et de la cadence).
Dans ce cas, la problématique soulevée serait : faut-il favoriser la précision de la figure au détriment du mouvement en avant ?
Pour moi, la réponse est non. La modification d’attitude doit se faire sans modification du mouvement en avant, c’est toute la problématique du concept de Transition.
Ceci, étant dis, le terme « d’allure » est sans doute malheureux car il favorise la confusion entre plusieurs choses et, en premier, « les allures du cheval » (pas, trot, galop, …).
Mais il est possible que j’ai tout compris de travers !!
P. S. : Le travers, tiens c'est un mouvement d'équitation ça ??!!?? :-)
Mon experience de l'enseignement actuel de l'équitation (en tant qu'élève) est qu'on prend le prétexte de ne pas perdre l'impulsion pour faire réaliser (ou plutôt essayer) à l'élève cavalier et à l'élève cheval des mouvements dans la précipitation, et que ce n'est pas le meilleur moyen pour le cheval de comprendre ce qu'on lui demande et de découvrir ou il doit poser ses pieds - ni pour le cavalier de sentir le mouvement.
Simple exemple : je prête mon cheval à un cavalier confirmé qui lui demande directement une épaule en dedans au trot, sans même savoir s'il sait la faire au pas. Le pas d'école, on ne connait pas ? On ne connait que le pas éteint sans énergie ?
Si le cheval est préparé, il a l'impulsion nécessaire, même (et surtout) au pas compté... et s'il reste léger il ne va pas s'éteindre au moindre exercice.
absolument.
Bonjour à tous
Cheval éteint, manque d'impulsion, obsession du en avant, ... n'y aurait-il pas là une relation avec le travail encolure basse ?
cordialement pierre
MEIER Pierre écrit:
Bonjour à tous
Cheval éteint, manque d'impulsion, obsession du en avant, ... n'y aurait-il pas là une relation avec le travail encolure basse ?
cordialement pierre
Warning don’t mismatch lateral extension to strech bottom neck in order to get an aligned horse with closing compression.
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Attention à ne pas confondre extension latérale pour étirer la base de l’encolure afin d’obtenir un cheval droit, et l’enfermement compression.
Message édité par: Mick Hunter, à: 2006/06/21 06:16
bonjour à tous,
je ne pense pas qu'il faille confondre impulsion et précipitation,un cheval peut se déplacer à pas comptés ,comme le dit si justement dolmata , et être dans une très grande impulsion ( c'est même indispensable)
mais si dans un mouvement votre cheval n'a pas suffisamment le désir d'aller vers, alors c'est qu'il est passé derrière vos jambes, et le mouvement sera mauvais.
ma mémoire , oublieuse des noms, les grand maîtres me pardonneront, se souvient néanmoins de cette phrase ô conbien parlante: " l'équitation n'est rien d'autre que la gestion de l'impulsion"
julien: je crois que tu as soulevé l'un des principaux problèmes de notre équitation: l'absence de langage commun.
cordialement, juliette
Mick Hunter à écrit:
Attention à ne pas confondre extension latérale pour étirer la base de l’encolure afin d’obtenir un cheval droit, et l’enfermement compression.
Bonjour Mick,
pourriez-vous développer votre idée ?
Merci, Marie
Message édité par: dorange, à: 2006/06/21 09:56
Je ne comprends absolument rien à la question...
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I do not understand a word of this question...
Vincent Delespaux
Coordinateur AI Benelux