La Légèreté vue de l'Extèrieur
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car même un cheval préparé peut avoir envie de tester si le "contrat" est toujours d'actualité, ce ne sont pas des machines, je reprendrai alors mes rênes pour l'empêcher d'accélérer... pour rendre aussitôt, en cas d'obéissance.
Nous sommes parfaitement d'accord sur ce cas concret! Je ne m'amuse pas non plus à laisser faire mon cheval dès lors que le contrat est transgressé (et plus tôt on réagit, plus c'est facile!), sinon, je ne serais plus là pour en parler!
Simplement, je m'efforce d'installer au plus vite les contrats préventifs, ce qui suppose, évidemment une alternance permanente dans le cours du dressage : balancier libre / balancier sous contrôle. Avec un jeune cheval la proportion du premier va être considérable, la main n'intervenant que par brèves touches (demander, obtenir, pause au pas libre ou à l'arrêt, toujours sous contrat...). Progressivement, ce 2ème aspect occupera plus de temps dans la séance, le travail balancier libre trouvant sa place tout naturellement dans les pauses et de façon un peu plus étendue dans les balades, ce qui suffit à entretenir les contrats, pour pouvoir compter dessus en cas de nécessité.
Pas toujours facile de savoir ce que chacun met derrière ses mots sans le voir à cheval! Notre divergence n'est peut-être pas si grande! Moi non plus, je ne me confie pas à un cheval, surtout en extérieur, sans en être maître, mais, chaque fois que j'ai le choix (et on l'a souvent), j'accorde la priorité à la maîtrise mentale sur la maîtrise physique, parce que cette dernière a des limites plus étroites, quand bien même on travaille chaque jour à les repousser.
Amicalement,
véronique de Saint vaulry
Véronique,
Je rêve ou vous vous êtes emportée? Un point pour moi!
Je n'ai pas évoqué d'action des aides, mais juste un comportement à adopter (depuis l'origine de la relation avec le jeune cheval qui est celui de l'accompagnement conscient de ses mouvements pour lui faciliter la tâche).
La légèreté n'est pas trahie bien au contraire, elle est servie en connaissance de cause.
Je vous propose un symbole fort et inhabituel dans le milieu équestre: parce que j'accompagne mon cheval, parce que je le suis dans ses mouvements, je le guide.
"Emotionnellement".
Message édité par: EcoleDesChevaux, à: 2008/08/06 19:34
Emportée, non. C'est un sujet que j'aborde toujours avec passion, ce qui ne m'empêche pas de chercher une rigueur scientifique dans les raisonnements et la démarche.
Mais là justement, mon esprit scientifique cale. Je ne comprends tout bêtement pas ce que vous décrivez : "parce que j'accompagne mon cheval, parce que je le suis dans ses mouvements, je le guide." Je ne vois pas ce que cela peut signifier concrètement, sur le terrain. Auriez-vous quelques exemples concrets pour éclairer ma lanterne?
Amicalement,
Véronique de Saint Vaulry
Désolée, Yasmine, votre message m'a prise de vitesse, je répondais à Philippe, évidemment...
Une piste à suivre: Pierre Jonquères d'Oriola dit avoir très peu "gratté" à cheval, mais plutôt avoir exploité à fond l'accompagnement des mouvements du cheval!
Nous connaissons son palmarès La force de ce couple moitié cheval/moitié homme a été l'aboutissement d'un mouvement identique (cette phrase a sûrement besoin d'être reformulée). Entre autres qualités, bien entendu.
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http://www.vandystadt.com/index.php?id_page_web=32 en tapant "oriola" dans "mots-clés" on obtient 3 photos de Pierre Jonquères d'Oriola dont 2 avec ses médailles. Exceptionnel!
-------------Qui a des photos de ce cavalier à cheval
à me signaler ou à m'envoyer? Merci-----------------
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J'en tire une conclusion (À la fois insuffisante et cependant prometteuse):
 L'accompagnement volontaire (et non passif) amplifie les résultats de l'éducation du cheval. Peut-on dire: fait gagner du temps?
A chacun d'expérimenter.
Quant à expliquer cette phrase:: "…parce que j'accompagne mon cheval, parce que je le suis dans ses mouvements, je le guide.". S.V.P. Gardons lui son mystère, "Je vous laisse l'intuition" et la science d'y parvenir en étant à cheval…
Ah! N'oubliez pas de citer mon nom, si vous reprenez cette idée (qui est commune). Si je porte une casquette, c'est bien pour pouvoir la tendre devant moi… Au fait c'est l'heure de la messe j'y vais!
Message édité par: EcoleDesChevaux, à: 2008/08/06 19:34
Bonsoir à tous,
Cette reflexion semble se rapprocher du message de Julien Gouz du 13/06/2006 sur le forum "Propos de cavalier" titre "descente de bras" ou il nous parle de developpement du sens kinesthésique et des travaux de Alain Berthoz sur ce "6° sens".
Est-ce que je me trompe?..
Catherine, merci pour cette information, le débat a déjà eu lieu à un niveau élevé…
Cette phrase de Julien GOUZ est fascinante de réalité: "Si l’humain fonctionne de façon cohérente pour le cheval, alors ce dernier saura « utiliser » le corps du cavalier au mieux." Je crois qu'il faut l'apprendre par cœur…
Je me permets de féliciter Julien pour la qualité de sa réflexion.
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A Yasmine, et dans la limite de mes compétences:
A l'opposé d'une méthode d'équitation (qui a tendance à faire renoncer le cavalier à développer ses propres sensations) "l'accompagnement volontaire" des mouvements du cheval peut être une démarche personnelle de développement. (Qui doit donc venir en complément si on est "fana" d'une méthode.)
Cette démarche, précède et annonce la légèreté de la main qu'elle fait admettre comme rapidement inévitable (conséquente).
Comment définir l'accompagnement volontaire du corps du cavalier?
Est-ce l'abandon d'une assiette maladroite? Ben oui! Facile, la réponse est dans la question, si c'est la bonne question…
Cet accompagnement est formateur pour le cheval, car j'y vois un échange.
Un défaut dans l'accompagnement crée une opposition qui déroute le cheval et le désigne "tout de go" comme manquant d'impulsion; ou comme étant un cheval raide. L'approche sous cet angle de la motivation du cheval à travailler est plutôt gênante pour le cavalier qui aimerait bien n'avoir rien à se reprocher…
Un échange: parce que cet accompagnement, qui démontre au cheval que le cavalier connaît bien ses mouvements, dévoile l'origine de l'impulsion. CELLE DU CAVALIER QUI DONNE ENVIE AU CHEVAL D'Y MËLER LA SIENNE. Cette explication, qui va plaire à Véronique (?), me permet de ressortir ma petite phrase: "…parce que j'accompagne mon cheval, parce que je le suis dans ses mouvements, je le guide." Et de rajouter:" parce que l'homme suit le mouvement, le cheval se laisse conduire!"
Excellent, à consommer sans modération! (Point de vue perso, bien sûr).
Ça aide beaucoup en extérieur.
J'ai beaucoup donné. Après ça, je ne sais pas s'il me reste des munitions…Bye
Message édité par: EcoleDesChevaux, à: 2008/08/06 19:33
http://www.chevaux-de-regagnas.com