Record de puissance 2,47 mètres
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Bonjour,
Je ne suis quasiment jamais intervenu dans ce forum car justement j'ai l'impression que l'on ne peux intervenir pour ne pas déranger les grands penseurs ... et qu'en plus nous sommes de minuscules cavaliers, ce qui n'est pas grave en soi si au moins quand des gens competant interviennent il y a une vraie discution tant qu'elle ne soit pas stérile
et discuter pour discuter.
C'est pourquoi l'intervention de Valladier ou il essaye de définir les choses comme ils le sont et qui ne sont vraiment pas des aberrations il aurait été interressant d'en discuter et de parvenir à un accord ou pas et à la limite d'entendre d'autres idées..On nous repete sans cesse le cheval à "envie" il "aime" etc... et on lui attribue souvent nos sentiments.... alors que pour ma part je préfère rechercher le pourquoi du comment et l'intervention de Valladier expliquant ce qui se passe juste à la battue de l'obstacle était interressante,alors que dire il a "envie"... et puis plus rien .......si vraiment cela ce limitait à l'envie du cheval ou pas.... l'équitation serait très simple, il à envie ou pas de faire, du piaffer, du passage, d'avoir le cavalier sur le dos.....etc....Tout ceci est dis simplement par mon envie d'apprendre, car quand on a la chance d'avoir des personnes compétantes sur un forum qui nous donnes leur avis, il est vraiment interressant pour nous petit cavalier d'entendres enfin de lire
de vrais échanges sur l'équitation..
Cordialement
Daniel tutak
Je viens prendre la défense des mots.
Le maître mot est: "Tension" qui, si le sens donné par "envie" gêne, exprime la volonté.
Chez le cheval nous avons tous coutume de dire qu'il s'agit de: "l'expression physique d'une disposition psychique".
La tension du cavalier sur la vidéo est presque palpable. Elle est saine (et dénuée de stress) et utile à son entreprise.
En équitation nous avons le devoir de transmettre ce sentiment au cheval lorsqu'on lui demande ou non de se dépasser. Le cheval sous cette influence peut donner l'impression d'avoir "envie" et cela me paraît aussi très sain, et beau à ressentir ou à regarder.
Son envie première, s'il sent que les intentions de son cavalier sont authentiques, est de le servir. Ne me dites pas l'inverse: Tous les chevaux que j'ai monté ont été de fidèles serviteurs! Je suis avant eux pour les guider un fidèle serviteur: c'est le moyen à utiliser pour être authentique!
Bien pour le coup de la vache sauteuse… J'ai vu, dans un haras en Normandie, Dartagnan un étalon travaillé alors par Nelson Pessoa sauter trois lisses de 2 mètres pour aller rejoindre une vache: tension et déception!
Si je peux me permettre: Sacré Thomas!…
Bye.
Sensible public should not read this message.
Le public sensible ne devrait pas lire ce message.
With a cow !
It is very possible from an ancient words it comes from two greek words
bull ταυρος and pick κεντειν
So it explains very well the way of this horse.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Centaure
so everything is taken except dogs and cats.
for wisdom it needs to wait not a little bit.
Centaure is not wisdom.
/////
A la vache !
C'est très possible, une étymologie ancienne fait dériver leur nom de deux mots grecs :
κεντειν / kentein, « piquer »,
et ταυρος / tauros, « taureau ».
Ca explique bien le comportement de ce cheval.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Centaure
apparemment tout y passe à part les chiens et les chats.
pour la sagesse faudra attendre un peu, un peu.
Le Centaure c'est pas la sagesse.
Message édité par: Mick Hunter, à: 2007/04/03 17:02
(Si j'ai pu choquer certaines personnes, je vous prie de bien vouloir m'en excuser.
J'avais mis ici un lien vers une vidéo montrant un taureau sautant dans le public et je m'étais arrêté à cette image sans avoir compris qu'à la fin l'animal était tué.)
Ph. Farnault
Message édité par: phfarnault, à: 2007/04/05 13:05
Message édité par: phfarnault, à: 2007/04/05 13:45
Aller plus loin:
La psychologie animale!
http://www.galopin-fr.net/psycho/psy.htm
http://fr.wikipedia.org/wiki/Psychologie#Humain_et_animal
Envie, désir de chevaux ou conditionnement?
Pas de revers de main!
La discussion sur" l’envie" du cheval "d’aller de l’autre côté "et l'impossibilité de dialoguer sur ce sujet m'a valu de recevoir sur ce forum comme sur un autre beaucoup de réactions. Ce n'est pas parce qu'elle vont dans mon sens que je reviens temporairement sur ce forum mais parce qu'il apparaît que ces notions traversent toutes les activités équestres. Au delà des petites susceptibilités et antagonismes j'ai pensé qu'il y avait quelque chose de positif à tirer de ce débat"interrompu"
obéissance du cheval: conditionnement, soumission ou participation volontaire, envie, désir etc..?
Je suis donc allé chercher si mon intervention procédait du jeu de la seule sémantique ou d'une vraie interrogation.
Voilà quelques résultats:
Les bases biologiques de la soumission
Par
Andrew Mc Lean
"Il est toujours intéressant de noter chez nous autres humains ce paradoxe: d'un côté, nous attribuons, à travers nos actions et surtout nos paroles, une considérable capacité de raisonnement au cheval; et de l'autre côté, nous le montons comme s'il n'était qu'un automate. Quelque part entre ces deux extrêmes se trouve la réalité du cheval: un animal social vivant selon les règles de la hiérarchie de dominance, possédant des sens bien plus aiguisés que les nôtres, une mémoire supérieure, de grandes capacités d'apprentissage par conditionnement et d'acquisition d'habitudes, et, à l'image des autres ongulés, un développement relativement faible des facultés mentales supérieures.
Qui plus est, nous appliquons aux dynamiques relationnelles du cheval des connotations humaines, et imaginons non seulement qu'il est un partenaire égal, mais aussi qu'il désire être cela. Rien ne pourrait être plus éloigné de la vérité, étant donné que le cheval domestique apprend très rapidement qu'il doit se soumettre à l'homme; il perd sa liberté de choix tôt dans son existence, généralement au moment du sevrage. Le choix du cheval, si on le lui en octroyait un, serait de brouter en paix en compagnie de ses congénères.
Cela ne veut pas dire que le cheval de sport n'est pas heureux de faire son travail; il l'est en raison de sa tendance à contracter des habitudes. Un cheval heureux est un cheval ayant des habitudes claires, solides et cohérentes. On pourrait dire à la limite qu'un poney au fond d'une mine de charbon est heureux dans ses habitudes, parce que toute routine, s'il n'y a pas de conflit, l'amène au contentement une fois que les habitudes sont acquises.
Mais soyons tout à fait clairs au sujet de l'origine de la relation homme-cheval: la notion de coopération n'a aucun sens si l'on n'accepte pas en premier lieu de reconnaître que le cheval domestique a été privé de sa liberté. Il n'a en réalité pas voix au chapitre quant à l'endroit où vous voulez l'emmener, que vous soyez en train de le monter ou de le conduire en main. S'il refuse d'obéir aux ordres, il est catalogué comme indiscipliné, et chacune de ses incursions dans la liberté lui profite, résultant en un accroissement du niveau de ses résistances inspiré par la dominance. "
Autres sites:
http://www.galopin-fr.net/psycho/psy.htm
THOMAS écrit:
Voila une réflexion quand même très ironique,il ne faut donc pas s'étonner et s'offusquer après si l'on vous répond avec ironie.
"Il y a une fausse modestie qui est vanité, une fausse grandeur qui est petitesse, une fausse vertu qui est hypocrisie, une fausse sagesse qui est pruderie."
Jean de La Bruyère