haut les mains!!
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Merci Colonel, je vais m'efforcer de travailler à mon "tact" - mais comme chez moi, ce n'est pas inné, j'ai la fâcheuse tendance à intellectualiser entre deux séances.
Concernant la position de l’encolure par rapport au tronc, et de la tête par rapport à cette dernière (angle nuque) et le fonctionnement du dos, qui est une composante bien réelle dans la problématique de l’équitation et de la locomotion du cheval, il semblerait que ces éléments sont bien liés (voir par ex. le livre du Dr vet. Heuschmann).
Cordialement – Yasmine.
Bonne année 2008.
Le sujet de la position des mains a été plusieurs fois abordé; elles doivent être là où elles agissent le mieux avec précision et à propos; tout est fonction du cheval, de son niveau d'éducation et du problème que l'on rencontre.
pour ce qui est de l'abaissement de l'encolure, je pense que ce qui est important c'est :
1/l'allongement des masses musculaires, qui permet l'avancée de la nuque, la décontraction de l'avant main et la possibilité pour le cheval de se poser sur son mors.
2/l'obligation pour le cheval de soutenir dès le début de son éducation son encolure; cela sous-entend que si l'on travaille dans l'"abaissement de l'encolure", celle ci ne doit pas être en dessous de l'horizontale, sauf cas exceptionnel dû à une morphologie défectueuse du cheval.
Ainsi muscles de l'encolure et muscles du dos travaillent dans le prolongement l'un de l'autre et la "tension" résultant de l'extension, peut se faire par les deux bouts.
Le nez dans la sciure est à mon sens une attitude de repos à l'arrêt ou pour brouter quelque herbe verdoyante.
Amicalement, yves KATZ
Bonjour à tous.
Le concept du cheval qui vient se poser sur le mors me semble contradictoire avec celui du cheval qui se soutient par lui même. S'il se soutient par lui même nul besoin de se poser, s'il se pose nul besoin de se soutenir.
Pour ce qui me concerne, c'est le cavalier qui prend contacte avec la bouche du cheval quand besoin est, et le cheval qui accepte ce contacte suite à son éducation (cession de mâchoire à pieds ... par exemple).
Le mors est seulement un outil de communication.
Ce n'est que ma vision des choses.
pierrex
Je corrige donc; le cheval accepte de prendre le contact avec le mors( le travail à pied participe de cette éducation) et ce afin d'avoir confiance dans le mors et de permettre ensuite au cavalier de moduler ce contact à volonté.
Amicalement, yves KATZ
KATZ Yves écrit:
pour ce qui est de l'abaissement de l'encolure, je pense que ce qui est important c'est :
1/l'allongement des masses musculaires, qui permet l'avancée de la nuque, la décontraction de l'avant main et la possibilité pour le cheval de se poser sur son mors.
2/l'obligation pour le cheval de soutenir dès le début de son éducation son encolure; cela sous-entend que si l'on travaille dans l'"abaissement de l'encolure", celle ci ne doit pas être en dessous de l'horizontale, sauf cas exceptionnel dû à une morphologie défectueuse du cheval.
Ainsi muscles de l'encolure et muscles du dos travaillent dans le prolongement l'un de l'autre et la "tension" résultant de l'extension, peut se faire par les deux bouts.
Le nez dans la sciure est à mon sens une attitude de repos à l'arrêt ou pour brouter quelque herbe verdoyante.
Décidemment, Yves, je suis encore d'accord avec vous!
L'expression "se poser sur son mors" est imagée: cela ne veut pas dire que le cheval pèse, seulement qu'il suit la main du cavalier, indispensable, à mon avis, pour tout exercice de "dé-rassemblage" et d'allongement du cheval et, par conséquent, de ses allures. Après, la limite entre l'allongement et le déséquilibre, c'est le tact (!) du cavalier qui permet de la sentir avec des indices pour les intellectuels : légèreté, cadence, cheval confortable et souple... = équilibre.
Le tout est de savoir par quel bout commencer le travail : Déséquilibre et fuite en avant avec exploitation de cette énergie négative(mauvaise interprêtation de l'école allemande)? Position rassemblée avant toute chose? Equilibre horizontal et dos tendu (au sens positif, pas hypertendu...) - demi arrêts, incurvation et transitions?
Moi, j'en suis arrivée à la dernière méthode, je pense que c'est celle qui respecte le plus le cheval car elle fonctionne à partir d'une attitude naturelle et permet à tout moment une utilisation polyvalente du cheval, un retour à l'attitude initiale.
A méditer -
Message édité par: EcoleDesChevaux, à: 2008/01/02 18:42
Bonjour à tous.
« L'expression "se poser sur son mors" est imagée: cela ne veut pas dire que le cheval pèse, seulement qu'il suit la main du cavalier, ... »
Image bien malheureuse qui à fait bien des dégâts.
Equilibre horizontal ? voila bien encore quelque chose d'étrange serait-il opposé à l'équilibre vertical ?
Si l'on dit quelque chose qui ne veut pas dire ce que l'on veut dire alors pas étonnant que l'équitation soit si mal-en-point.
Tant qu'il en sera ainsi AI aura du grain à moudre. :-)
L'intellectuel (je n'en suis pas, loin de là) doit, me semble-t-il, avoir une certaine rigueur dans la conduite de sa pensée et dans l'expression de celle-ci si non ce n'est pas un intellectuel mais simplement quelqu'un comme moi qui à bien du mal à se faire comprendre.
En espérant ne pas vous heurter ce n'ai pas mon intention.
Bon je vais me mettre au repos quelque temps.
pierrex
Bonjour,
Vous avez raison Pierrex,un peu de repos est toujours bénéfique mais je pense que, comme moi, vous devez savoir ce qu'est l'équilibre horizontal en opposition à l'équilibre sur les épaules ou sur les hanches; l'expression n'est pas de moi... A l'équilibre horizontal maitrisé succède un équilibre sur les hanches qui peut se nommer rassembler - si le travail est bien mené. Enfin c'est mon avis... je ne suis qu'une étudiante.
Pour le reste, il est vrai que c'est sur le dos du cheval que cela ce discute : mon penchant à intellectualiser a des limites!
Alors, à vos caméscopes - en espérant ne pas vous heurter...!
Message édité par: EcoleDesChevaux, à: 2008/01/03 13:38
Bonjour,
voici un autre avis arrivant tardivement dans l'enchainement des réponses, veuillez me le pardonner.
"La connaissance du naturel d'un cheval est un des premiers fondements de l'art de le monter, et tout homme de cheval en doit faire sa principale étude."
Il semble que ce texte contienne beaucoup de sagesse. de plus il est signé la Guérinière.
Après l'observation de nombreux chevaux de toutes disciplines, courses trot et galop comprises, j'ai enfin trouvé ce que je ne savais pas exprimer clairement.
C'est évocateur, me diront certains...
Merci à Bruno de ces quelques lignes de La Guérinière, qu'il nous rappelle.
Non seulement ce texte est sage, mais il est le fondement de toute éducation du cheval correctement comprise.
Effectivement , si l'on admet que l'équitation recherche à redonner au cheval monté le naturel de ses allures en liberté, la première des études que doit faire le cavalier est bien d'étudier son cheval au naturel.
Amicalement, yves KATZ
c'est bien là le hic!! on descend le bout de devant par x procédés pensant que ça muscle le dos.. ou l'on fait des exercices visant a renforcer la musculature du dos et on le vérifierait par l'abaissement de l'encolure?? c'est un peu "qui de l'oeuf et de la poule" en admettant qui plus est ,que c'est valable pour le cheval.. j'en sais rien, mais on nous le rabache tellement! merci pierrex ,je vais le commander ce livre, ça fait 2 fois qu'on m'en parle! le débat reste ouvert! amicalement françoise