Presse Allemande
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Bonjour,
Je ne prends effectivement pas mes chevaux en exemple, mais ce sont eux, au travers de ce qu'ils me font ressentir et comprendre, qui me permettent d'énoncer ce que je peux énoncer; écrits qui ne sont pas à prendre comme "parole d'évangile", mais qu'il faut adapter, pour qui veut les écouter, à la sensibilité de chacun, homme ou (et) cheval.
Je reprends complètement tes (belles) paroles à mon compte.
Or , toi, tu pars du postulat inverse, à savoir que le travail de développement des abdominaux entraîne nécessairement et naturellement l'élongation des dorsaux. Ceci me semble faux, car la non décontraction des dorsaux limitera toujours le travail des abdominaux; lesquels dorsaux doivent être décontractés et travaillés en premier pour muscler ensuite les abdominaux.
Voilà qui est parfaitement clair.
Je pense en effet que si les abdominaux se contractent alors le dos se relâche, et peut donc s'allonger. Et l'intérêt de ce travail est de préparer physiquement mais aussi mentalement le cheval dans la bonne direction.
D'ailleurs, l'effet d'ensemble sur l'éperon relâche immédiatement le dos, en provoquant la contraction des abdominaux. La contraction des abdominaux est cause du relâchement du dos. J'en ai fait l'expérience avec mon cheval qui se bloquait dans son reculer.
Message édité par: Marcantoni, à: 2008/01/17 10:35
je suis Hervé et confirme que y a erreur dans la lecture ou l'interprétation pas dans le reste
pour Yasmine
justement c'est un débat de fond il n'est pas toujours essentiel de nous prendre comme exemple car nous n'en sommes pas (je parle pour moi en tout cas) en revanche et sans animosité on a remarqué, Hervé et moi, des éléments qui ouvrent le débat, nous en discutons donc
mais je pense que cela ne peut qu'éclairer notre pratique que de ne pas être totalement d'accord
là où je ne suis pas d'accord avec Hervé c'est que les arguments que nous utilisons pour vous convaincre sont construits à partir de notre pratique et donc vous convaincre c'est indirectement convaincre nos chevaux
énoncer les principes de notre pratique, participe à l'évolution de notre pratique.
Bonjour à tous.
Je suis out.
Si l'on éprouve tant le besoin de décontracter les chevaux c'est probablement parce qu'il sont contractés :-)
En ce qui me concerne je m'attache d'abord à enseigner au cheval le langage qui nous permettra de communiquer. Quand le cheval comprend ce qu'on lui demande un climat calme et confiant s'installe et la plupart des contractions disparaissent.
Reste à travailler le développement physique du cheval en fonction de nos objectif mais déjà le simple fait d'entretenir de développé de perfectionner, jour après jour, le langage participe au développement physique harmonieux du cheval car fait dans le calme et la décontraction.
Un cheval sain est naturellement fort et souple. Tout les chevaux sains peuvent courir vite et se rassembler. C'est nous cavalier qui rendons les chevaux raide et maladroit. Voyez tout ces chevaux que l'on fait tourner au bout d'une longe avec des ficelles sensées les mettre dans le bon sens on ne communique pas avec eux mais on cherche coûte que coûte à les faire entrer dans le moule sans tenir aucun compte des spécificités de chacun et on les monte dans le même esprit ...
pierrex
Message édité par: EcoleDesChevaux, à: 2008/08/06 10:17
Yasmine vous avez de la chance de pouvoir monter
beaucoup.
je peux travailler mon cheval à peu près 120 heures par an.
et donc j'ai du temps pour lire et y réfléchir, forcément on ne pense pas les choses de la même manière même si on a le même but
il faut les empêcher de se contracter, c'est vrai, mais le problème c'est que dès que vous êtes dessus il y a contraction que vous le vouliez ou non, avec selle sans selle,... sauf (et encore je m'avance) à monter des chevaux "lourd" où là votre poids ne modifiera rien
donc le cheval monté même neuf est à travailler de manière à soutenir sans se durcir, d'où l'importance des abdos
par ailleurs oui ce qui est intéressant c'est de travailler la variation de position du bassin, mais je pense que même rassemblé on peut être sur les épaules et enfin, mais là c'est vraiment très personnel, il ne suffit pas que les hanches s'engagent pour obtenir un cheval rassemblé,(voir les quarter horse déjà rassemblé d'origine)
et je dirais qu'en faite le problème s'épaissit à ce moment
comment à partir du cheval rassemblé obtenir l'amplitude , c'est à dire le maximum de développement hanches engagées?
j'en reviens à la boîte de vitesse:
vitesse courte, combiné avec l'overdrive (surmultiplié)
Message édité par: EcoleDesChevaux, à: 2008/08/06 10:17
étendre à priori n'est pas trop un problème (sauf en course)
non l'idée n'est pas de faire du piaffer tout le temps
mais l'idée c'est d'arriver à le "sublimer"
le problème donc n'est pas d'étendre mais de "gonfler le mouvement"
amplifier sans aller plus vite si vous préférez
Message édité par: EcoleDesChevaux, à: 2008/08/06 10:18
"gonfler le mouvement" et ensuite?
quand j'y serais je vous dirais
la question c'est comment???
je ne pense pas l'amplitude ou l'engagement par cran, mais si vous utilisez cette métaphore allons y
oui je vous parle d'un cran car c'est celui qui pose problème, puisque a priori je ne peux "totalement" travailler et modeler ce cran par les autres qui sont plus ouvert, donc il faut trouver autre chose, moi je pense par le mouvement, et dans la reconstruction de l'allure,pied à pied, mais c'est une utopie, juste une petite lueur de pensée.
je pose la question comment travailler ce cran?
je ne dis pas comment y arriver, je dis bien comment en faire un nouveau point de départ, à part tout ce qui concerne les assouplissements, les variations d'allures, l'épaule en dedans
enfin "dés que le cheval se contracte, rendre la main"
quand mon cheval se contracte, rassurez vous souvent,
je ne rends pas la main, je rétablis l'équilibre, souvent en m'arrêtant, en reculant, en faisant un test de légèreté, pas en rendant la main, la contraction ne provient pas de la main elle provient de l'exercice demandé, la main n'est pas
directement en cause puisque mon cheval peut se contracter pour ainsi dire tout seul (simplement par inertie)à moi de l'aider à trouver l'angle,la solution pour qu'il n'ait pas à se tendre si je le laisse tomber (rendre la main)comment peut il percevoir l'issue?
vous voyez on peut imaginer les choses de manières différentes
pour rendre il faut avoir pris, mais si l'on ne prend
pas on ne rend jamais
MARCANTONI Herve écrit:
Message édité par: KATZ, à: 2008/01/17 10:02
Amicalement, yves KATZ http://educaval.forum-pro.fr/