Presse Allemande

"Soyez assis sur une orange", disait Oliveira... de sorte que le moindre changement dans l'équilibre du corps du cavalier ait pour corollaire le déplacement du cheval.

Message édité par: EcoleDesChevaux, à: 2008/08/06 10:19

Bonjour à tous.

« Dernier terme de l'instabilité : être sur la boule. »
« comme exercice final, la manœuvre de "la boule", dans la plus grande impulsion possible. »
« Dès que votre cheval sera sous vous, mobile comme une "boule", il sera mûr pour la haute-école. »
- J. de SALINS -

pierrex

Bonjour,

Les Anciens avaient un langage clair qui souvent s'adressait aux chevaux pour permettre aux cavaliers de comprendre et de s'exécuter.
Les propos du Cdt J. de Salins (Secrets de l'épaule en dedans) en est l'illustration.

Les Modernes ont le défaut d'intellectualiser l'équitation et de faire de la prose : c'est souvent la sur-enchère du meilleur mot.
Ce souci est probablement louable mais ... il perd de son efficacité.

"mettez le cheval sous vous, mobile comme une boule" justifie "l'instabilité", obligera à avoir une main bien placée et des rênes détendues tout naturellement. Et alors, inutile d'évoquer la légèreté !

"dresser c'est simple"

Message édité par: BLB, à: 2008/01/27 09:48

Parmi toutes les formulations, et selon le niveau de compréhension de chacun, l’une d’entre elles peut convenir et sera utile si en plus on sent qu’elle est le fruit d’une expérience.
Il peut arriver que l’auteur prenne à son compte l’idéal et ainsi trompe (consciemment ou non) le lecteur sur son expérience… Cela reste difficile à juger.

Quant à la « boule » le cheval se met parfois de lui-même dans cette « position », c’est l’instant privilégié du cavalier/étudiant pour « être à l’écoute du cheval ». Pourtant parfois cet instant lui flanque « les boules » avec la sensation que le cheval va lui échapper. Alors il « reprend les commandes » en rapprochant ses aides, se privant ainsi d’une évolution personnelle offerte par le cheval. Dresser, c’est parfois compliqué lorsqu’on apprend en même temps à monter à cheval.

A la recherche d’une formule nouvelle je propose que « la boule » se déplaçant en toute légèreté devienne « la bulle »… Je laisse chacun juge de mon idée avant qu’elle n’éclate. Bye.

Bonjour à tous.

" Quant à la « boule » le cheval se met parfois de lui-même dans cette « position » "
La boule n'est pas une position du cheval mais l'expression du ressenti d'un état d'équilibre supérieur permettant au cheval de se déplacer en tout sens quasi instantanément.
Il ne s'agit donc pas d'un équilibre instable au sens propre du terme car si tel était le cas le cheval ne pourrait être maître de sa masse et orienter son mouvement en tout sens.
Il s'agit au contraire d'un équilibre parfaitement stable (au centre) ce qui permet au cheval de disposer de sa masse à volonté avec un minimum d'effort (meilleur rendement).

Si ce que je dis est exacte on voit alors le décalage énorme qu'il y a entre l'image et la réalité ...

pierrex

Bonsoir Philippe,
FARNAULT Philippe écrit:

Dresser, c’est parfois compliqué lorsqu’on apprend en même temps à monter à cheval.

N'est-ce pas inquiétant et plus que risqué pour le cheval et son "paquet" mobile sur le dos ?

Décidément, enseigner est un autre art !

x écrit:

Bonjour à tous.

" Quant à la « boule » le cheval se met parfois de lui-même dans cette « position » "
La boule n'est pas une position du cheval mais l'expression du ressenti d'un état d'équilibre supérieur permettant au cheval de se déplacer en tout sens quasi instantanément.
Il ne s'agit donc pas d'un équilibre instable au sens propre du terme car si tel était le cas le cheval ne pourrait être maître de sa masse et orienter son mouvement en tout sens.
Il s'agit au contraire d'un équilibre parfaitement stable (au centre) ce qui permet au cheval de disposer de sa masse à volonté avec un minimum d'effort (meilleur rendement).

Si ce que je dis est exacte on voit alors le décalage énorme qu'il y a entre l'image et la réalité ...

pierrex

Cette sensation n'est-elle pas la conséquence d'une rotation maximale du bassin qui provoque par voie de fait l'ouverture de larticulation lombo-sacrée, la voussure du segment lombaire et aussi du thoracique ?

Message édité par: BLB, à: 2008/01/27 17:07

cela fait un petit moment que je n'étais pas venue sur le forum... vous avez travaillé dur!cependant je rejoins bruno quand il parle de langage clair; ça aide a la compréhension! quand je suis allée a saumur voir le colonel carde , j'avais peur d'être ridicule et de ne rien comprendre au milieu de cet aeropage de génies.. ce qui m'a le plus impressionnée: sa simplicité!ses explications étaient limpides!et là je me suis dit " c'est la marque des grands"ils savent, ils croient, ils pratiquent, ils t'expliquent; et comme ils sont surs d'eux ( a raison!) ils ne noient pas le poisson dans des kilomètres de phrases.voilà ce que j'en pense parce que s'il faut fait lettres sup,ou langues orientales pour se balader sur le forum ; je crains que les adhérents comme moi lachent rapidement le morceau!pour aller dans le sable murmurer des mots doux a nos copains! amicalement a tous f sinigaglia

Bonjour à tous

« lettres sup » avec mon p'tit certif. je fait pas le poids :-)
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Non, la flexion des hanches et le voussement du dos du cheval ne suffisent pas, il manque l'équilibre 'au centre' c'est là ou commencent les choses sérieuses, où la technique cède le pas à l'art.

pierrex