problème assiette
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c'est drole je me posais les mêmes questions il n'y a pas très longtemps, et j'ai découvert un peu par hasard et tatonnements un point ou je devanais confortable pour mon cheval ( je le sentais presque dire "aah ça c'est bien")je me suis plus redressée, j'ai un peu plus serré les fesses (pardon les prudes), et les jambes descendues mais au contact, et j'ai avancé mon assiette dans la selle;et je l'ai enfin senti s'arrondir, se livrer, tout calme.. si je revennais a mon "ancienne" position le pas se redétraquait,et alors tout un jeu de compensations se mettaient en marche...( debut des trucs foireux) bon j'ai eu l'impression d'être "plus intelligente", toute contente de moi .. j'essaie la même position sur mon 4 ans, ben il m'a tout de suite fait comprendre qu'il n'était "pas bien".je me suis donc refaite "plus molle"avec un bas de jambe ferme mais doux(comme si on embrassait avec ses jambes)et le poulain s'est tout de suite délié. donc ce qui convenait a l'un ;indisposait l'autre. ça m'interroge beaucoup!parce que jusque là, je croyais que l'assiette, c'était la faculté de se mouvoir en selle en souplesse, mais je ne m'imaginais pas que de si petits changements( quelques cms par ci ou par là)pouvaient modifier a ce point le comportement du cheval.. donc depuis je me questionne et attends avec impatience vos récits d'expériences, j'ai relu sally Swift, ça m'éclaire un peu.. doit on se mettre sur son cheval finalement, comme lui arrive a nous porter ,sans qu'on le gêne ;finalement pour obtenir la légèreté qui s'ensuivrait? et j'ajouterais pour corroborer les propos du colonel Carde sur "le pas", que c'est finalement a cette allure,(souvent sous estimée dans le travail) que je trouve que les disfonctionnements sont le plus criant ,et que l'on voit le plus toutes les compensations qu'on met (inconsciemment)en jeu pour " régler" l'allure; et c'est a mon humble avis le début de la "perversion" du dressage du cheval, entendu comme "éducation, codage, échange,tout ça pour fonctionner en harmonie"et ça je regrette de le dire mais jusqu'ici on a pas su me le faire comprendre ou me l'enseigner,ça je regrette un peu.. amicalement a tous françoise S
Merci , je vais essayer cette exercice et d'avoir les sensations avec.
Comme vous Françoise , j'ai aussi ressentie que le confort de l'assiéte pour le cheval, est différente , certain sont plus a l'aise avec un cavalier peu être plus tonique dans ses fessier, plus ou moins au contact. Mais mon experience etant encore petit, je n'en n'ai eu qu'un aperçut, et j'avoue que je les sentis que sur des chevaux que je connais trés bien.
Bouger avec un cheval... On en parlerait sans fin, et c'est bien.
La force de l'image étant essentielle en pédagogie, je vous cite ce que j'ai trouvé dans un petit bouquin apparemment sans intérêt tel qu'il en paraît des centaines (je ne l'ai pas acheté, me contentant d'y relevé ce qui suit):
"Imaginez que vos fesses sont de grosses pattes de canard". Le canard, qui fait le bonheur des enfants, se dandine droite gauche, comme peuvent se dandiner nos fesses qui accompagnent le pas d'un cheval. N'est-ce pas un bon début pour initier et développer le sentiment équestre? Souvenons-nous qu'Oliveira excellait dans l'art de l'image.
Je recommande à mes amis cavalier: La nuit, quand le sommeil tarde à venir, montez dans votre tête, représentez-vous au pas, au trot, au galop...
Je me réjouis, une fois de plus, qu'un sujet sur l'assiette s'étale sur plusieurs pages.
Le lien avec la légèreté est évident.
je suis contente que ça "vienne sur le tapis" parce que les sensations sont si difficiles a transmettre, je crois que dans l'équitation centrée de sally Swift il y avait plein d' exercices de ce genre, et je me rappelle des grosses palmes a la place de nos cols de femur.. mais je suis preneuse car certaines images mentales "ne prennent pas",et c'est rigolo parce que je le fais parfois aussi avant de dormir! par contre là ou je trouve le "truc" épineux , c'est de sentir a quel moment se mettent en marche ce que j'appelle "les mécanismes de compensation" du genre on freine le cheval avec le mors, par exemple , alors que c'est nous, et notre position inconfortable pour lui ,qui crée sa fuite en avant, et après on dit "il est raide chaud""il est énervé"... et honnêtement en ce moment c'est mon gros sujet de travail a cheval! ça cogite dur! amicalement ! françoise S
C'est évident que nos disfonctionnements provoques des incompréhensions...le pire c'est que la plupart des cavaliers en prennent seulement consciences quand ils sont sur le simulateur et qu'ils n'arrivent pas a faire un exercice.....et même la parfois ils ne prennent pas toutes la mesure, la portée de leurs incohérences....et de surcroît les enseignants les bercent dans le même sens....c'est toujours la faute du cheval: il est pas confortable, il est pas gentil, il fait exprès de...., on va lui faire ça parcequ'il est fou, il est nerveux,....enfin on connait tout ça.
Moi je voudrais juste dire que le confort du cheval est directement lié a sa décontraction...un dos souple qui fonctionne bien est confortable. Le problème des cavaliers est un problème de décontraction pour eux même déjà mais aussi du cheval....ensuite un problème de pédagogie, la mise en selle comme elle est pratiquée n'amènera jamais a la belle assiette car elle insite le cavalier a se contracter et a faire onduler sa colonne vertébrale pour tenir sur un cheval en déséquilibre le dos figé.
Et puis un problème de techniques, la plupart des enseignants ne savent même pas ce que veut dire le mot décontraction, alors forcément les techniques pour y parvenir ?????
isa
Pour les nouveaux venus, je me permets de donner le lien vers le site d'Isa:
Et je conseille d'aller retrouver nos témoignages sur ce forum, en tapant "simulateur" et "balancier global" dans la fenêtre "rechercher", en haut à gauche de cet écran.
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je suis archi d'accord avec ce que dit isa Danne; comme nous sommes des "clients" ,"on" n'ose pas nous dire qu'on fait mal.. bilan total , s'il n'y a pas une passion bien ancrée attisant une recherche personnelle, se renforcant par des échanges avec les gens d'AI par exemple ! ben on peut rester longtemps "dans le noir" quand j'ai essayé de parler du simulateur a des collègues pour qu'on se mette a plusieurs pour le cout; tous mes copains m'ont regardée comme si j'étais devenue cinglée! c'est pour ça que je n'arrête pas de parler de travail dans le confort autour de moi; j'ai même montré a deux amis le changement que celà provoquait chez mon vieux cheval que tout le monde connait depuis longtemps.. j'ai l'impression que l'idée fait doucement son chemin. amicalement françoise S
J'en parle aussi beaucoup autour de moi. C'est vrai, l'idée fait son chemin mais que la route est longue. On se moque souvent de moi avec mes complexes d'assiette mais quel plaisir quand on va avec le cheval! Le travail en vaut la chandelle.
oui quand je dit mon cheval est un incofortable, on dirait que c'est la faute du cheval, loin de la cette idée, c'est bien moi qui est du mal a être bien avec lui. Pour ma part j'ai travailler les "idées" lu ici en autre, et j'ai beaucoup travaillé ma respiration et ma decontraction , je commence a retrouvé une position plus porche de lui.
pour ma part le simulateur me tente bien, mais c'est un accesoire peux utiliser encore et pas toujours facile d'acces.
Mais quand on veux on peut !
Je connais et pratique un bon exercice (parce que l'assiette se travaille toute une vie).
Cadre: Au manège ou dans un rectangle bien délimité.
Trot enlevé, pas trop vite, sur la longueur, dos du cheval bien étiré. A l'approche du coin, ralentissement poliment demandé. A peine sorti du coin, passage progressif au trot assis avec demande d'arrêt, non menée à son terme (comme si on voulait faire semblant de s'arrêter en A ou en C)avec grandissement du buste et fesses outrageusement accompagnantes. C'est très pédagogique... Respirez, sentez...
L'action en diagonale du bassin se ressent très bien.
Pour développer ce sentiment, il est préférable, au début, de s'attacher à la sentir dans un seul sens, de l'intérieur vers l'extérieur, comme si on accompagnait une épaule en dedans imaginaire en permanence.
Ce ne sont là que quelques pistes. Mais tout cavalier soucieux de son assiette mérite la plus grande considération.