Malgré les maîtres, les bibliothèques et internet, l'équitation est une quête de solitaire.

C'est l'école de l'expérience et du ressenti.

Oui, Bruno,

A force d'attendre des autres il y a des expériences personnelles qui sont ratées...

A Yasmine, les discours montrant une expérience m'intéresse cependant...Merci.

c'est pas Nuno Oliveira qui disait lire beaucoup, mais MONTER aussi..?françoise sinigaglia

si si c'est lui!: "monter et ne pas laisser les livres se couvrir de poussière"

Message édité par: EcoleDesChevaux, à: 2008/08/06 19:54

Podhasky
"La théorie, c'est le savoir;
la pratique, c'est le savoir faire.
Mais c'est toujours la connaissance
qui doit précéder l'action."

sur le fait qu'il n'y a plus rien à inventer, au fond je suis d'accord
pourtant la réalité montre que les Bibliothèques s'emplissent d'ouvrages nouveaux sur le sujet
l'équitation est en devenir où n'est qu'un artefact de l'histoire
il est surtout important de penser à ce que nous en ferons
il est peut être dangereux de se dire que le temps est venu d'en faire la synthèse
les chevaux se raréfie dans nos contrées (chiffres à l'appui) il ne restera peut être un jour que les livres.
SV

Bonjour à tous...J'aime lire les écrits des autres, on y trouve toujours de bons moments a passer...Aujourdhui j'ai particulièrement apprécié l'éditorial de "PEGASE"qui trouve tout a fait anodin l'esprit du dernier livre de J.D'ORGEIX "Dresser c'est simple"...C'est sans doute vrai que le général FAVEROT..( et d'autres avant et après lui)avait ressenti cet esprit là, mais hélas,je crois que depuis, beaucoup de cet esprit c'est perdu en chemin...Si je peux me permettre, je conseille a PEGASE de faire un détour dans la France profonde des centres équestres actuels, peut être va t'il comprendre l'énorme intérêt de lire "dresser c'est simple" et surtout de s'imprégner,PAGE APRES PAGE,sans sauter un chapitre, de la méthode de ce grand monsieur...Je crois même qu'il y a urgence,vu les résultats de nos équipes de France et aussi surtout les parcours des classiques jeunes chevaux (il y a beaucoup à dire a ce sujet..Cela peut être un sujet intéressant pour votre forum)Comme tous les adhérants a "ALLEGE" je suis très attaché a la notion de LEGERETE et d' EQUILIBRE, mais je crois hélas que nous sommes peu nombreux a la mettre en pratique...A bientot sans doute pour d'autres discussions HD

Message édité par: EcoleDesChevaux, à: 2008/08/06 19:54

c'est bête mon cheval n'a pas l'ADSL
y va louper des cours
SV

Pardonnez-moi, je me suis déjà exprimé et je reviens.

je suis maintenant sexagénaire. Rien d'exceptionnel hormis le fait que j'ai connu, à l'instar de mes congénères,
— l'avant 1968 (encore lui),
— l'enseignement équestre selon le règlement militaire de 1912 (rien n'avait changé)
— le monde des courses parfaitement décrit par Paul Vialar (la cravache d'or)
pour ne citer que ce qui concerne les chevaux.

Que reste-t-il ?
Dolmata nous annonce la raréfaction des chevaux dans sa région.
Un nouvel enseignement de l'équitation (prête à consommer sur DVD ?) le "tape-cul" est devenu une pratique barbare. (clin d'oeil à Yasmine)
Comme dans tous les sports, les intérêts économiques se mêlent à l'équitation. L'élevage des chevaux à la mode et la manne des licences deviennent très lucratifs.
Le cavalier veut sa dose d'adrénaline, à chacun sa drogue.
Il faut du résultat à court terme. Sur les champs de courses, "l'enrichi d'hier soir", est sollicité, il a remplacé ceux qui pratiquaient les courses comme un Sport. Notre homme connaît bien "le retour sur investissement", on lui fait des promesses à l'insu d'un cheval qui remplira sa mission en garnissant 3 ou 4 poches avant de vider les siennes.
J'arrête ici mon tableau, je le crois assez parlant.

Nous sommes à l'époque de la mécanique, de l'urbanisme, des nano-technologies, du prêt à consommer. Il ne s'agit pas de savoir si on le regrette ou pas, c'est un fait. Le cheval, comme les dinosaures, les ours, la locomotive à vapeur, n'a peu-être plus sa place dans ce monde, car les hommes et le temps ont changé.

Il existent des musées (Versailles) pour conserver les restes d'une époque révolue, un autre à Chantilly pour montrer ce que (autrefois) l'on pouvait faire avec un cheval. Et tous ces "objets" sont admirés par les badauds qui hier, encore, hurlaient avec les loups.

Il est admis qu'aujourd'hui, on ne puisse plus construire de cathédrales (drôle de propos alors que l'on sait voyager sur Mars) mais il est vrai que notre Marsien ne peut plus concevoir la construction d'une cathédrale pas plus que de Versailles ! Vous imaginez l'indignation générale si l'on relançait un tel projet car les esprits, le temps ne sont plus à cela. On ne peut échapper à son temps. Former des "artistes" est certainement possible, faire une société d'artistes, je ne le crois pas, faute de motivations.
"Faire du cheval" (??) risque d'anéantir l'équitation.
Sans prendre le risque, ici, de me faire taxer de passéiste ou de pessimiste, faut-il admettre aussi que l'homme du troisième millénaire ne puisse plus monter à cheval ?

Autres temps, autres mœurs !

Message édité par: BLB, à: 2008/03/14 22:11