Message édité par: EcoleDesChevaux, à: 2008/08/06 19:54

Yasmine.C écrit:

Je n'ai pas compris le clin d'oeil, je suis un peu lourde à comprendre - merci de m'expliquer.

ça ne mérite pas une explication : vous montez souvent à cru, en tape-cul.
Dois-je m'abstenir de clin d'oeil?

ce n'est pas dans ma région
des chiffres pour faire réfléchir
3 millions de chevaux en France en 1935
(incluant bien sûr les chevaux de trait qui seront massivement remplacés par les tracteurs)
425000 chevaux de selle en 1935
321000 en 1995

620000 licenciés en 2001
67% des licenciés ont moins de 25 ans
58% moins de 18 ans
et beaucoup abandonnent tôt

la zoolâtrie est en train de tuer nos chevaux à petit feux

je vous conseille de lire le chapitre de Jean-Pierre Digard (directeur de recherche, centre national de la recherche scientifique)
dans l'ouvrage " A cheval!" publié par l'association pour l'académie equestre de Versailles
c'est édifiant

dans 50 ans nous sommes tous piétons,... ou cycliste
triste fin!
SV

Certes deux dâtes de l'histoire de France,1789 (la fermeture de Versailles et l'exil -ou pire- des écuyers français) et 1968 (le bouleversement de l'enseignement) ont porté atteinte à l'équitation de légèreté.

Alors sortons de France:

Allons au portugal: à l'école de Luis Valença, à Golega, en corrida portugaise.
Sur des Lusitaniens "normaux" (ni barriques qui billardent, ni longilignes...) d'illustres inconnus présentent tous les airs de haute école avec une position parfaite, une discrétion des aides et une joie qui se communique à leur cheval.

Allons aux USA ou Jean Claude Racinet a expliqué Baucher à des cavaliers qui, loin des nos querelles, ont su en comprendre le coté "soignant" pour les chevaux.

Et revenons ici pour le faire savoir.
Isa Danne nous a parlé de Manuel Jorge Oliveira et Yasmine la rejoint pour évoquer des démonstrations conjointes avec A.I.

La belle équitation existe mais n'a pas la faveur des projecteurs, ni en France, ni en compétition de dressage.

La belle équitation existe mais n'a pas la faveur des projecteurs, ni en France, ni en compétition de dressage.

Bonjour Catherine,

Hélas, le Français a des travers :
A chaque fois qu'il adopte une nouveauté, il s'oblige avec acharnement à répudier l'ancienne. On le remarque dans tous les domaines, politique, architectural, religieux, et équestre aussi. Il semblerait que la destruction justifie la nouveauté. (cf. un forum de la FFE.)
Notre français a deux grands traits de caractère : il devient parricide et exclusif ou possessif dès qu'on l'agite. Lorsque l'équitation de légèreté sera fossilisée derrière une vitrine et que les agitateurs seront partis ailleurs, alors là, il (notre français) reviendra avec nostalgie nous dire : "c'était beau".

La légèreté appartient aux chevaux, aux musées et aux hommes et femmes qui les animent. Le musée attire car il est fermé, et l'académie équestre ?

Cordialement

je trouve ce que vous dites juste; mais peut être un peu déprimé? et déprimant? a contrario des grandes choses dont vous avez parlé, nous pour l'équitation dite "légère" nous n'avons pas besoin de représenter une majorité, et les "musées" c'est nous; et nous on a des enfants qui continueront. j'ai beaucoup d'espoir en ce qui me concerne!françoise sinigaglia

De grâce Françoise, ne déprimez pas !
Regardez, comprenez et agissez, c'est d'ailleurs ainsi que l'on m'a appris à monter à cheval.

Fut un temps où l'homme apprenait ce qu'était le cheval avant de le pratiquer pour faire un cavalier et, mon Dieu, s'il avait des dispositions, il pouvait devenir : Écuyer !
En principe cet élève disposait a priori d'un bagage hippologique suffisant pour savoir manœuvrer un cheval.

Actuellement, on monte (ou plutôt, on "fait du cheval") avant de le connaître. Pour faciliter cette pratique, on est allé chercher les braves poneys car il faut rassurer les "petits" (porteurs de tous ses rêves) alors que l'on nous apprenait que les chevaux pouvaient être dangereux (?)
On entre dans un club comme à la "Starac" en achetant des "galops" et une belle tenue pour devenir champion, écuyer : car tout peut s'acheter.

Que croyez-vous qu'il arriva ?

Passer du "gratuit" au "payant" est très difficile, incompréhensible même, surtout quand il faut le faire de sa personne.
Une solution se profile à l'horizon : réduire les exigences, élargir les portes, abaisser les barres et tout le monde passera. Le schéma était déjà construit en 1789.

Je crois que les réalités sont là. Et si vous rappelez à ces amnésiques en difficulté qu'ils sont la cause efficiente de leur échec, ils vous remettront en cause.

Ouvrez les yeux pour agir et gardez le flambeau, on ne sait jamais...

Message édité par: EcoleDesChevaux, à: 2008/08/06 19:55

DE mon temps, une séance de "Tape-cul" était une séance de mise en selle qui se pratiquait régulièrement,
gymnastique necéssaire à l'obtention d'une "bonne assiette".

Pour ma part, j'y ai vu comme un compliment sous forme de clin d'oeil!?
.

Merci Catherine, (le) les courants passent ... (nous avons les mêmes référents) le "tape-cul" qui ne se pratique plus guère était effectivement ce moyen efficace de mise en selle.
Messieurs ! croisez vos étrivières,... c'était parti ...

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Chère Yasmine,

L'univers équestre dispose d'un vocabulaire imagé et parfois coloré...
Que de chastes oreilles ne sauraient endurer.

Je vous remercie de m'autoriser,
Et, à l'avenir, à plus d'égards, soyez assurée ....

Cordialement

Message édité par: BLB, à: 2008/03/16 09:18