A propos d'incurvation

 Théophile Pamphlet  

Pascale,

La confusion est amusante.

M'sieur Pamphlet,

Je vous ai envoyé il y a quelques...années une "élève" qui est restée avec vous et qui a apprécié vos leçons : comme je me souviens que vous l'aviez trouvée très (très) juste et légère, je ne suis pas penaud des acquis.
Le plus drôle, c'est qu'elle trouvait une forme de continuité dans nos propos ; elle n'a donc rien compris, il faut que je l'avertisse.

Lorsque je passerai à Cogolin, d'où je suis originaire (le pays des ânes, figurez-vous ! Je suis voisin de B. Chiris) je ne manquerai pas de venir échanger avec vous, et de prendre la leçon, j'adore confirmer de visu ce qui se dit au chaud sur la toile.

A bientôt, autour d'un verre de vin varois, donc.

Message édité par: xavier, à: 2009/11/28 12:01

 Théophile Pamphlet,

Ahhh, Zut,

Erreur sur la personne. Toutes mes excuses à l'enseignant varois, donc.

Paris ? Un doute affreux, tout à coup...Rendez-vous chez Michel Henriquet, si vous voulez ? (un peu mes bases)

Aucune certitude, justement. Seuls les chevaux nous disent.

Bon week-end, et désolé pour l'erreur (qui était flatteuse, je vous assure) ; j'en reste là, j'ai trop peur de savoir qui vous êtes.

Bye

Message édité par: xavier, à: 2009/11/28 12:28

Mon Sieur Pamphlet,

vous avez parfaitement raison, l'équitation n'a rien, mais absoluement rien de physique! Même pas de sens tactile! Et donc pas non plus de tact, qui en découle.

Je comprend alors que vos réponses en manquent.

La critique...pour critiquer est un art dont je laisse à vous seul le maniement.

Je vous salut bien bas, mais pas trop, et retourne dans une autre dimention.

Pascale Berthier

(Une mouche ici SVP! Une mouche! Merciiiiii :-)

Pascale,

sauf erreur, vous semblez "imprégnée" de JC Racinet. Si c'est le cas, sachez que j'ai appliqué en pratique (sur une longue construction) les aides décomposantes et "confirmantes" qu'il décrit, avec un grand bonheur , procédé limpide pour le cheval qui présente l'avantage de ne jamais intensifier les aides pour obtenir une variation.

bye

Bonjour Pascale et Xavier,

Je suis attaché à cette idée de Racinet:

"Le mouvement doit être le fruit de l'action sur l'équilibre" (en substance).

En début de séance, on me fait souvent le reproche que mes chevaux manquent d'activité, jusqu'au moment... où ils s'enclenchent tout seul, sans que j'ai véritablement à les solliciter. Et là, sauf exception, ils deviennent actifs et légers, pour mon grand plaisir.

J'attends vos observations.

Amicalement.

Christopher,

L'équilibre préalable au mouvement, pour qu'ensuite le mouvement (équilibré) améliore l'équilibre initial.

Une sorte de cercle vertueux.

Racinet m'a obligé (invité) à fermer les yeux en selle.

N'étant pas Racinet, j'ai tenté de digérer sa cuisine pour en faire ma sauce, et c'est ainsi que je passe, par exemple, du galop au pas par action de la rêne intérieure, et du galop au trot par action de la rêne extérieure, sans trop m'occuper en vérité des battues, le cheval ayant parfaitement compris qu'une main ordonne ceci, et l'autre cela.

Economie de la force, car intensifier les aides pour faire comprendre au cheval qu'il fallait passer du galop au pas (et non au trot) ne me satisfaisait guère, comme je rechignais à intégrer le soutien de l'assiette en complément de la main pour n'obtenir "que" le trot (et non le pas)

Ainsi, une main suffit, avec l'assiette conservée en réserve (le silence de l'assiette est d'or), c'est bien la séparation des aides dont il parle et c'est fort agréable.

A vous.

Bonjour Xavier et Christopher,

oui Xavier, en ce qui me concerne vous avez "plus que bien vu" ;-).

Oui,la main impulsive, procèdé limpide pour tous les chevaux et -un beau jour- pour leurs cavaliers...; l'équilibre avant le mouvement, dont la brillance alors en découle et s'exprime... :ce sont ces affreuses choses qu'enseignait JC Racinet.

Il m'avait raconté un épisode qu'il avait vécu -car invité- chez M. N. Oliveira et cette anecdote ressemble un peu à ce que vous partagez Christopher.
Souvent, au début de ses séances d'équitation, M. Oliveira donnait l'impression de dérouler une véritable "salade" d'allures, allures du cheval donc, pratiquement méconnaissables (le truc pour you-tube quoi...). Et puis, à un moment donné, M.oliveira poussait une sorte de "râle jouissif" et ses chevaux partaient alors dans des allures les plus brillantes qu'il soit et dans une régularité et une impulsion extraordinaire, sans plus d'autres aides que la main fixe et impulsive, et, sa posture (donc cambrée, la boucle de ceinture vers la main-fixe).

Amicalement.
P.

Xavier,

Il n'est pas impossible que le "codage" que vous évoquez pour les transitions du galop au trot ou au pas trouve une justification mécanique que je ne saurais expliquer. Mais est-ce bien important?

J'ai remarqué que dans le doute, mes chevaux préfèrent repasser au pas plutôt qu'au trot. Ce codage peu effectivement être précieux, car ces tranquilles transitions galop / trot /galop me semblent essentielles.

Cordialament