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L'humeur de Pégase


Sommaire de la catégorie "Humeur Pégase" 
 
L'emblème d'Allege-Ideal, Pégase, le cheval ailé, a souhaité faire entendre sa voix !
Au gré des évènements et selon son humeur, Pégase donnera son point de vue.

Mise à jour mars 2011

-----    Mars 2011    -----
         Réflexions sur une rencontre                           

Témoignage                                                            

Françoise et Quiz Quiz (le 28/01/2011):

Tout commence suite à un soi-disant « accident de paddock ». Je retrouve mon cheval Quiz Quiz la langue sectionnée dans sa largeur et sur plus de la moitié de son épaisseur.
La plaie a plus de six heures, le vétérinaire ne peut plus suturer.
Il souffre terriblement. La cicatrisation est très longue et laisse une vilaine cicatrice, il n'est plus embouchable en l'état. Je n'essaie même pas, de peur de mal faire.
Par soucis d'embarquement, il était prévu qu'il aille chez Monsieur Blondeau. J’appelle pour expliquer l'accident, on me dit de l'amener quand il sera cicatrisé.
Le 4 janvier j'emmène mon cheval à peine cicatrisé, traumatisé chez Monsieur Blondeau… avec beaucoup d'espoirs et aussi beaucoup d'angoisses.

Cela fait deux semaines (le 28 janvier, NDLR) que j'ai récupéré mon cheval et ce n'est plus le même. Il est heureux, allant, dénoué, déstressé, il n'a plus peur de rien…

Je remercie du fond du cœur Monsieur Blondeau et son équipe d'avoir pu et su remettre en confiance Quiz Quiz après son accident. Je souhaite à tous les chevaux qui ont eu un problème, un traumatisme de rencontrer ce Monsieur, ça vous réconcilie avec la vie !
Merci encore et chapeau bas !

Christian Carde :

Les rencontres, les rencontres....c'est une grande chance dans la vie que de trouver sur sa route des personnes qui vous aident à aller plus loin, mieux, et vous encouragent. Mais cela nécessite de garder l'esprit ouvert et d'être curieux, ce qui n'est pas, hélas, dans l'air du temps. Nicolas Blondeau fait partie de ces précieuses rencontres.
Je dois beaucoup, moi-même, à mes rencontres.

Françoise :

Les rencontres sont la clef de toutes les aventures et avancées humaines!
Je me rappelle d'il y a quelques années, après avoir vu un entrefilet sur Allège dans un magazine, je suis allée sur le forum. L'assemblée générale était programmée, j'ai décidé d'aller à Saumur pour faire votre rencontre… et depuis je n'ai plus fait que ça ! Avec vous et grâce à vous, des rencontres qui m'ont étonnée, questionnée, stupéfiée… j'ai lu, j'ai réfléchi, j'ai avancé… et j'ai pris beaucoup de plaisir à être près de vous tous, le sentiment de n'être jamais "toute seule", d'avoir toujours quelqu'un pour échanger, répondre, encourager, montrer, sur cette immense et dévorante passion que sont l'équitation et les chevaux... alors oui! vive les rencontres! et vive Allège qui les facilite!

Parce que quand c'est bien, il faut le faire savoir… et chaque jour je remonte mon cheval, et chaque jour j'ai une pensée reconnaissante à l'égard de cette école ! Je les recommande chaudement et je pense que bien des déboires et des misères pourraient être évités si les gens faisaient la démarche d'aller rencontrer Monsieur Blondeau dès les premiers soucis… même pour des choses moins graves que des accidents traumatisants. Une amie vient d'emmener son cheval qui ne passait pas l'eau, une autre son poney qui paniquait seul en extérieur, car dans le système lambda ces chevaux auraient pu avoir des misères inutiles et auraient "mal fini" si grâce à "l'habileté" de certains, ils deviennent rétifs… Là, mes amies récupèrent leur chevaux demain, problème réglé, mode d'emploi et service après vente assuré ! Que demande le peuple?

Pourquoi vouloir s'imaginer qu'on est capable de tout régler soi-même ?

 

-----    Mars 2009    -----
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               Pégase trés inquiet                                

Pégase a rencontré ces jours-ci un expert fédéral français dans la discipline du dressage.
Il était venu d’une part animer un stage de perfectionnement, et, d’autre part, apporter la bonne parole (cadeau fédéral) aux enseignants de tous niveaux.

Les enseignants sont invités à sortir d’une vision franco–française pour s’ouvrir à l’Europe, que notre expert réduit à la Hollande (dans le meilleur des cas il intègre l’Allemagne).

L’influence de cette Europe-Hollandaise est manifeste dans le discours, que ce soit concernant le choix de chevaux dans la discipline du dressage (« le modèle lévrier, c’est fini, on ne veut plus voir ça ») et également dans la façon de les travailler (« descendre et arrondir est quelque chose qui doit entrer dans les mœurs en France »)

On comprend mieux alors que cette journée pour former l’œil des enseignants ait été placée sous le thème de  l’Echelle de progression (d’inspiration allemande comme chacun sait).

Il nous est précisé « qu’il n’y a pas de recette miracle mais que tant que l’on respecte la locomotion, il n’y a pas de choses à ne pas faire ».
Et pourtant tous les chevaux présents ont été jugés « trop hauts, pas assez franchis » et les cavaliers encouragés à les mettre « bas et rond », ce qui devait être la réponse première et incontournable quelle que soit la problématique rencontrée.

Le travail a été effectué presque uniquement au trot, le pas ayant été inexistant hormis pour les temps de repos …
L’attention est portée sur la différence entre la préparation et la présentation : le but est d’obtenir durant 7 minutes un cheval la nuque le point le plus haut,  les hanches basses ; c’est une résultante,  non l’attitude à conserver pendant 3/4d’h de travail ».
Et d’insister « il faut bannir l’idée que si l’on monte un cheval fort et fermé on va le casser,  si le cheval à besoin d’avoir la nuque basse et ramenée, il ne faut pas hésiter » 

On nous explique, par ailleurs, le plus sérieusement du monde « qu’il n’y a pas 5 effets de rênes,  que les mains doivent toujours agir ensemble,  à la même hauteur,  façon guidon de vélo. N’allez surtout pas parler à vos élèves de rênes d’ouverture ou d’appui (cette dernière entraînant un transfert de poids sur l’épaule opposée donc une dissymétrie donc une altération de la locomotion.) »

A la remarque «  ce n’est pas ce qui est écrit dans le manuel officiel des galops » il est répondu «  cela va changer ». 

Après la perte du vocabulaire consacré,  puis les nouveaux enseignants devenus gentils animateurs,  on continue en France à fouler aux pieds une tradition équestre, que le monde entier nous envie, pour nous concocter une équitation de club pluridisciplinaire mais visant, quant au dressage, à «  rattraper notre retard » sur la Hollande ( pardon l’Europe ) et tendant très clairement à nous imposer un modèle de chevaux et une méthode différents .   

Triste époque pour l’Equitation Française… en France .

                                                                                           Pégase

-----    Novembre 2008    -----

                          J.O.                                              

Pégase, en ce début de presqu’automne, pourrait être d’humeur interrogative, ou maussade.
Qu’a-t-il fait de son été pour avancer sur le chemin de la légèreté ? A-t-il été un athlète heureux aux JO ? La tâche n’a pas été facile, et il en revient avec peut-être encore plus de scepticisme sur la nécessaire harmonie qu’il devrait avoir avec son cavalier.
Dans combien de reprises de dressage avons-nous pu admirer « la légèreté des mouvements », « la légèreté de l’avant-main… », « la soumission au mors, sans tension ni résistance aucune, c’est-à-dire dans une décontraction totale »… toutes indications prescrites dans le règlement de la FEI, dont les juges sont les garants et ont pour mission d’évaluer la qualité et sanctionner la non-application ! ?…
Avons-nous vraiment vu des « athlètes heureux » , quand des défenses caractérisées sont à ce point pardonnées qu’elles permettent d’accéder malgré tout à une médaille ! ?
Il faut cependant noter une considérable évolution positive, une prise de conscience des cavaliers, qui au vu des expériences précédentes deviennent méfiants sur les conditions d'accueil, même sur les grosses échéances.  Les compétiteurs réagissent en faveur du bien-être de leur « Pégase ». Ce n’est plus la compétition à tout prix, mais des décisions mûrement réfléchies qui ont amené plusieurs d’entre eux -et ils sont de plus en plus nombreux- à renoncer à se rendre à Hong-Kong ou à déclarer forfait sur place, pour que leur cheval reste un « athlète heureux », en plaçant son intégrité physique et mentale au premier plan de leurs préoccupations.
On peut penser que le Centaure harmonieux est celui qui a gagné, mais l’est aussi celui qui se sent être sur le bon chemin. Le chemin sur lequel il a choisi de s’engager, et sur lequel, pas à pas, jour après jour, il essaie de jouer juste, la partition de son Equitation, quelle qu’elle soit. 

                                                                                           Pégase

 
-----    Avril 2008    -----
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                     Les risques du métier                      
Ce qui est agaçant dans la presse et les forums depuis quelques temps, c’est l’opposition constante qui sévit entre les partisans du « retour à la nature » et les affreux jojos, « acharnés du cheval de sport ».

Les uns envoient  les fers au diable et plébiscitent le parage naturel. C’est vrai, comment font-ils, les mustangs et les indiens, sans mors ni selle… et dehors toute l’année ?Les autres usent d’une panoplie très complète: cloches, guêtres, bandages, fers orthopédiques, mors, enrênements en tous genres, couvertures, stalles et box…
C’est vrai : Michel Henriquet arbore la bride,  Jean d’Orgeix montait en filet. J’ai cru voir M. Rodrigo Pessoa  avec un hackamore; Nuno Oliveira présentait Corsario avec un simple ruban dans la bouche. Quant à Lorenzo, il donne dans le nu intégral !

Que faut-il en conclure ?  Simplement, que tous sont des artistes, des professionnels, chacun virtuose de sa spécialité.
Alors, pourquoi tant de polémique entre nous, simples cavaliers ?
Qu’il serve la randonnée, le dressage, le spectacle, l’instruction, l’endurance ou l’obstacle, le cheval travaille pour nous, pour notre bon plaisir. Il est donc naturel d’en prendre le plus grand soin.
Bien sûr, les efforts physiques  (donc l’évolution et les soins adéquats) diffèrent selon leur mode de vie… de même pour nous.

A chacun ses petits et grands maux: du cycliste parti à l’assaut des Pyrénées, au danseur, astreint à une discipline de fer, au carreleur posé sur ses genoux ou aux infirmières courbées au chevet de leurs patients… Ce sont les risques du métier.

C’est pourquoi la notion d’« athlète heureux » est importante et mérite l’attention et le respect. Voilà qui justifie l’existence d’associations telles qu’Allège-Ideal, pour dire que tout travail  est possible dans l’harmonie musculaire et le confort optimisé.

Je le crois sincèrement : chacun aime, respecte son cheval et fait tout ce qu’il croit bon pour lui, en fonction de ses choix. Alors mettons de côté toutes ces petites querelles stériles et inutiles. Echangeons, construisons…

Je fends, je pique, je touche et j’atteins votre cœur… je l’espère !
Cyrano
                                                                                           Pégase

-----    Mars 2008    -----

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                              Eureka                                              

Une de nos aimables intervenantes fait part, sur notre forum, d’une étonnante découverte. La lecture de « Dresser c’est simple », dernière œuvre du regretté Jean d’Orgeix, lui fait apparaître comme un élément considérable de progrès le fait de se faire comprendre du cheval et de procéder à son dressage en des séances courtes suivies de récompenses dès que l’on a été compris et obéi.


Faverot de Kerbrecht

Il serait surprenant que les cavaliers sérieux aient procédé différemment depuis des lustres, et Faverot de Kerbrecht ne disait pas autrement il y a déjà cent ans par sa formule célèbre : «  Se contenter de peu, redemander souvent, récompenser beaucoup »

Loin de jeter l’opprobre sur cette correspondante enthousiaste, nous lui sommes reconnaissants d’avoir remis sa trouvaille au goût du jour. Elle contribue à mettre en valeur la richesse de notre patrimoine culturel, et l’utilité, je n’ose dire nécessité, de baser notre savoir faire équestre sur les enseignements des maîtres d’hier ou d’aujourd’hui.

C’est une des options avouées de notre association, et non la moindre, que d’envisager le développement de l’équitation dans la conjugaison de la culture et de la pratique, au moins, de la culture et de la compétition, au mieux. Rêve un peu fou, comme tous les rêves, mais sûrement précieux garde fou contre les pièges d’une modernité qui ferait fi des enseignements du passé et serait tentée par le mirage du résultat rapide, quel qu’en soit le prix.
                                                                                           Pégase


-----    DECEMBRE 2007    -----
 
                            Dubitatif                                              

Dans sa dernière réunion le très honorable Club international des juges de Dressage (IDJC) a donné son point de vue, entre autres, sur trois questions pour le moins délicates.
La première concerne l’hyper flexion. Il a été convenu que ce n’était pas un mauvais traitement pour le cheval. Voilà notre animal heureux rassuré et tous nos emboutisseurs disculpés…si tant est qu’ils n’avaient pas la conscience tranquille, ce qui n’est pas certain.

Il a quand même été décidé que l’hyper flexion ne devait pas être autorisée plus de 5 minutes consécutives sur le terrain de détente. Manger trop de gâteaux peut rendre malade. Il en ira de même, d’ailleurs, pour tout autre exercice. Curieux que certains rabâchent à ce point qu’il faille les empêcher de continuer !

Le troisième point concerne les traces de sang. Si la moindre trace de sang apparaît sur ce noble animal pendant la reprise elle doit être «  vérifiée » par le président du jury ou le délégué technique. On ne savait pas le Dressage aussi dangereux.

Il n’est pas dit comment les préposés à la détente vont faire pour chronométrer les 5 minutes autorisées pour chaque exercice, ni ce que vont décider le juge en C ou le délégué technique si l’animal se teint de pourpre. Voilà un additif réglementaire qui ne s’annonce pas facile. 

                                                                                            Pégase

-----    OCTOBRE 2007    -----

              De qui se moque-t-on ?                                          
Plus que du Roll Kur, le Dressage souffre du manque de culture… quand ce n`est pas de la malhonnêteté, de ceux qui défendent ce procédé.
A qui va-t-on faire croire que faire fléchir en force l`encolure des chevaux jusqu`à ce qu`ils se mangent le poitrail a quelque rapport avec le ramener outré de Baucher ? Ceux qui prétendent cela, doivent bien mal connaître le bauchérisme et ne l`ont sans doute jamais pratiqué. Cela reviendrait donc au même que d`avoir quelques grammes au bout des doigts et de nombreux kilos, dans une flexion extrême du cou de ce pauvre animal !
Observons bien ces deux photos :

 

Sur l`une, le cheval s`est arrondi du devant en cédant gentiment dans sa mâchoire ce qui a provoqué une courbure harmonieuse dans le relèvement du garrot. La rêne est légèrement tendue, la bouche est fraîche comme il se doit dans l`équitation de légèreté. Il se dégage une impression de calme et de sérénité. C`est l`esprit du ramener outré de Baucher.
Sur l`autre, l`encolure est pliée en force par traction sur les rênes, la contraction extrême de la mâchoire a produit une excessive salivation, voyez comme il a l`air heureux !
C`est bizarre comme les termes “enfermés” et “encapuchonnés” ont disparu de la terminologie… Ce qui constituait un défaut pour nos anciens serait devenu une qualité de nos jours.
Comme c`est bizarre !
                                                                                            Pégase 

 ----  SEPTEMBRE 2007  -----

                    La Grande Semaine de Saumur                            

J'ai assisté à la Grande Semaine de Saumur du 20 au 23 septembre 2007, en prêtant une attention plus particulière aux épreuves de Cycle Libre (en regardant notamment les détentes), aux dix finalistes des Cycles Classiques et en assistant à quelques reprises du CDI quand mon programme chargé m'en laissait le loisir.

 Je n'ai pas aimé :                                          

- la réaction violente de la gagnante du Cycle Libre 2ème année : son cheval "paddokant" lorsqu'elle a voulu faire un deuxième tour d'honneur, elle lui a envoyé de grands coups dans la bouche et a terminé par une grande claque. Ceci à l'entrée du terrain. Je n'ai pas aimé aussi qu'aucun officiel présent n'ait réagi. Le cheval lui, n'est pas reparti pour autant.

- la finale du Cycle Classique des 6 ans où il est beaucoup demandé, certains chevaux paraissaient fatigués, les reprises manquaient de liant. Les finales des 4 et 5 ans étaient plus convaincantes.

- les cavaliers qui détendent tout seuls (je n'ai pas vu les même erreurs quand un entraineur était présent) sans savoir détendre, qui répètent leur reprise sans avoir détendu au préalable, qui galopent trop longtemps oubliant qu'ils montent de jeunes chevaux, qui ne laissent pas leur monture souffler. En général, le résultat a été sans appel sur la carrière, ils ont été sanctionnés par de mauvaises notes;

- un usage trop important et mal compris de l'éperon sur de jeunes chevaux.

 
 J'ai aimé :                                               

- l'état d'esprit qui régnait sur le concours, aussi bien au niveau des cavaliers que des entraîneurs et des organisateurs, tous faisant preuve de convivalité, d'ouverture, d'attention aux autres et même prodiguant des encouragements à leur propre concurrents;

- une notation pénalisant les chevaux manquant d'impulsion et ceux sortant de la main ou étant enfermés, même légèrement. Les chevaux dans l'impulsion en général bénéficiaient de bonnes notes;

- la grande qualité des chevaux qualifiés (beaux modèles et belles allures);

- mais aussi la qualité de la monte des cavalier(e)s. J'ai été particulièrement surpris par la grande jeunesse de nombre d'entre elles, souvent propriétaires de leur monture. La relève semble donc assurée;

- des détentes détendues, avec des chevaux justes, exécutant les figures correspondant au travail du jeune cheval, dans le calme;

- beaucoup de coachs positifs, encourageants, mais se désolant aussi parfois de ne pas être entendus par leur cavalier stressé;

- des concurrents (professionnels qui plus est) préférant faire forfait, leur cheval souffrant d'une allergie au niveau de la bouche, plutôt que de lui infliger une douleur incompréhensible et inutile (il y a eu une véritable épidémie d'allergie au niveau de la bouche due à un problème avec la paille). 

En conclusion, j'ai été surpris en bien, ayant aussi la chance de vivre ces quelques jours de l'intérieur avec des amis concurrents. Ce furent 4 journées superbes.
                                                                                       Pégase

Lien pour les résultats de la Grande Semaine

           Tout est relatif                                              

La fédération française d’équitation compte plus de deux fois plus de licenciés que celle de rugby. Et pourtant, elle est dix fois moins médiatisée.
L’échec à la première épreuve de la coupe du monde de rugby a créé un véritable séisme dans notre pays. La presse écrite, la radio et la télévision nous avait plus que sensibilisé à l’événement. Et maintenant, on se perd en conjectures sur les raisons de cette douloureuse performance. Et bien sûr, on cherche des coupables…, l’ombre de l’échafaud s’étend.
Les résultats des championnats d’Europe d’équitation sont, eux, passés inaperçus. Point de compte-rendus autres que dans les médias spécialisés, point d’interrogation sur les causes de notre insuccès !  Et pourtant, il était prévisible. Point de chasse aux sorcières non plus… il y en aurait peut-être trop et non des moindres. Pour le CSO, d’Orgeix et d’Oriola avaient tiré le signal d’alarme il y a de nombreux mois. Pour le Dressage, cela fait longtemps que nous obtenons des résultats flottants.
Je n’ai rien contre le rugby, mais, si j’apprécie les qualités de courage et d’esprit d’équipe qui en font la valeur, le style particulièrement ludique voir combatif qui en constitue l’essentiel du spectaculaire, c’est quand même le côté bagarreur du Gaulois qui soulève les foules.
Je regrette la confidentialité de notre sport équestre. Il mérite mieux. Il est, lui, le prolongement d’une belle et longue culture dans laquelle s’exprime l’âme française, la finesse de son savoir-faire.
Cela laisse perplexe quant à l’avenir de l’équitation.

                                                                                            Pégase


-----  AOUT 2007  -----

               CHEVAL MAGAZINE
  Dans le "forum poney":le courrier d'une lectrice demandant pourquoi son poney fouaille de la queue au départ au galop.
La réponse sensée de Cheval  Mag. et le dessin humoristique du pingouin sur son copain poney: -"T'as pas fini d'agiter la queue ?"   -"Arrête d'abord de t'agiter sur mon dos!"...

               CHEVAL PRATIQUE
  Une présentation de guêtres pour les châtaignes pour "apprendre à sauter ou à courir en équilibre... une réapropriation de l'équilibre naturel... Un plus dans le travail de l'équilibre... chevaux plus concentrés...moins le nez par terre... "

               L'EPERON
 La publicité d'ESI
en page 4 présentant des photos sur les barres de poulains nés en... 2007 !


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