coaching mental
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bonjour, en somme, pour résumer, ce qui manquerait a certains enseignants, ce sont des bases pédagogiques serieuses (pour expliquer les tenants , les aboutissants; pour montrer; puis ensuite pour verifier que celà a été compris), et une certaine deontologie,esprit sportif..(pour faire integrer que la manière compte plus que le resultat au classement)
il y en a pourtant, mais je pense que la responsabilité est a partager 50/50 avec le cavalier qui est le consommateur. il y a des personnes (comme moi, mais j'en connais plein, d'adultes, et quelques jeunes)qui vont préferer la manière au resultat immédiat..notament pour des raisons "intellectualisées"(et là il faut avoir refléchi au truc,en avoir eu envie, s'etre pose des questions , avoir lu..y avoir passé du temps) ce n'est pas un truc très " productif" .. évidement, dans notre monde actuel ou le résultat prime, il s'agit d'avoir sa certitude bien ancrée face aux reflexions plus ou moins acides de l'entourage équestre..
l'enseignant n'est pas le seul coupable, beaucoup de gens se servent des chevaux pour se "faire mousser", se donner de l'importance, "être des gagnants", des gens importants! (faut relativiser car une E4 a trou trou les betteveraves.. même si ça s'appelle élite trucmuche..)m'enfin bref!
et les enseignants repondent a ces demandes parce qu'ils en vivent..je ne suis pas sure que la pierre soit a jeter a qui que ce soit,il y aura toujours des gens qui vont reflechir, sont passionnés (enseignants et enseignés); et las autres , ceux qui cavalent après leurs fantasmes, et ceux qui busisness oblige, vont les leur fournir...
ainsi tourne le terre!
amitiés, françoise
Bonjour,
Finalemement il y a plusieurs niveaux dans tous ces échanges, le regret (juste) d'une déperdition de qualité et de "rapport humain" dans l'enseignement actuel et la pratique de la compétition notament en petit niveau (sans jugement de valeur), où l'on devine constament le côté commercial.
Découlant de ces derniers on voit de plus en plus éclorent de multiples techniques d'accompagement à la performance, pour aboutir parfois à des techniques dites de bien être personnel.
Ceci doit être à différencier du haut niveau sportif et des différents préparateurs qui les accompagnent.
Je pense que des gens de qualité se retrouvent à chacun de ces niveaux, cependant je sais que certains peu qualifiés peuvent également profiter de la vague et induire plus de difficultés à leur clients que de bénéfices (je précise que je sais de quoi je parle).
Il faut donc, que parents et adultes qui souhaitent se tourner vers tel ou tel accompagnement puissent le faire avec un certain éclairage, connaissance et recul par rapport à ce qu'ils souhaitent et compte tenu de ce qu'ils sont (un même prof, de la même façon qu'un psy ne pouvant pas convenir à tout le monde).
Pardon de la tartine.
Béatrice
Bonjour,
Je reviens sur la remarque de Beatrice concernant la perte de "rapport humain" dans l'enseignement actuel.
Je ne suis pas tout a fait d'accord. L'instructeur de ma jeunesse, que je remercie au demeurant de la haute qualite de son enseignement, avait tres rarement un mot d'encouragement, son silence etait compliment et ses mots critiques. Apres une chute ou le cheval m'a marche dessus, il a attendu la fin de la reprise avant d'appeler les pompiers: je ne saignais pas!
Or dans les clubs que ma fille a frequentes, tant en France qu'en Afrique du Sud, la moindre petite chute devient un evenement. Les critiques sont envelopees dans du miel et les compliments abondants. Ne surtout pas froisser! Alors que je suis revenue plus d'une fois en pleurs de la durete des remarques de mon enseignant, mais elles n'avaient pour but que de me faire avancer...et ca fonctionnait!
Je crois que le rapport humain a evolue, en apparence adouci, mais est-ce un reel souci des enfants ou un desir de plaire aux parents?
Je crois que le probleme reside dans une societe qui place l'enfant a une position que n'est pas la sienne, un enfant roi, un mini adulte dont la societe de consommation fait ses choux gras. Ce n'est pas rendre service aux enfants, car l'echec n'en est que plus cuisant, difficile a accepter et incompris.
Amicalement,
Stephanie
@Juliette :
désolée d'avoir confondu les auteurs...en revanche, contente de voir que je me trompais au sujet de placebo...internet me rend un peu parano ;)
Berrada Stephanie écrit:
Je crois que le probleme reside dans une societe qui place l'enfant a une position que n'est pas la sienne, un enfant roi, un mini adulte dont la societe de consommation fait ses choux gras. Ce n'est pas rendre service aux enfants, car l'echec n'en est que plus cuisant, difficile a accepter et incompris.
tout à fait ça
non France j'ai dû mal m'exprimer, pardonnez moi je vous prie: je considère "l'effet placebo" comme tout à fait digne d'intérêt l'important en l'occurence étant l'effet (qu'il soit ou non placebo) .je pense donc que nous sommes d'accord là dessus .
Mais pour rendre à Juliette ce qui est à Juliette c'est moi qui ai parlé "d'enseignants qui éveillent" car le mot me parle dans ce que je crois qu'un enseignant doit tendre à être .
Pour les enseignants actuels c'est vrai qu'on les voie moins à cheval et pour cause, s'ils ne sont pas totalement demeurés ils ont conscience de leurs lacunes et de n'avoir pas été formés pour cela .
On peut se lamenter sans cesse sur leur faible niveau mais on peut aussi les encourager dans leur recherche ou chercher à provoquer celle ci si elle est absente.... en montrant par exemple . ( je ne crois pas aux sermons)
Ils ne sont après tout que les victimes ( consentantes il va de soi et là est leur part de responsabilité ) d'un système .
Il y a donc à faire à la fois un travail à la base et au sommet afin de relever le niveau de compétence , mais là je suis largement hors sujet .
Message édité par: olry, à: 2010/03/31 22:14