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Travail de bureau pour petit cheval à tout faire

90 réponses [Dernière contribution]
Berthier Pascale
Déconnecté
Inscrit: 28/10/2009

Bonjour Bruno,

votre remarque est importante car elle m'oblige à préciser ceci: on ne commence pas a essayer l'exercice de la valse sans être sûr auparavant que le cheval peut effectivement se plier sans problème à droite comme à gauche. Donc, sans être sûr que le cheval puisse basculer son épine dorsale vers l'extérieur (loi tri-dimentionelle mentionnée dans un autre poste).

Mais il arrive que, malgrés tout, le cheval présente une résistance au moment de l'exécution de ce déplacement des épaules autour de la hanche extérieure.
Pourquoi? Je n'en sais rien.
On obtient une ou plusieurs flexions de mâchoire avec la rêne du pli. Le cheval se décontracte mais -peutêtre- ne comprend pas l'exercice, attend "plus d'aides" pour rentrer dans le mouvement etc... . Alors, avant que l'impulsion à l'arrêt ne disparaisse totalement, la rêne d'ouverture (+ aprés jambe int. active) donne trés rapidement (c'est une affaire de quelques secondes ici) l'occasion d'allèger ce que le cheval allourdissait dans son "mutisme", càd le postérieur intérieur.
La nouvelle réponse du cheval aux "tapotements" de la rêne de pli sera tout de suite aprés bien souvent meilleure, sans être obliger de recommencer une fois de plus cette opération.

Igloo n'a jamais eu besoin de cet éclaississement, mais un autre de mes mérens oui, sans compter beaucoup de chevaux rencontrés dans les clinics. Ceux là bien sûr ne valsent pas dés notre première rencontre... mais le déplacement facil et serein autour de la hanche intérieure est un élément d'éducation dont je me sers trés souvent, avec succés pour l'amélioration de l'équilibre du cheval.

Amitiés
Pascale

Berthier Pascale
Déconnecté
Inscrit: 28/10/2009

Bonjour Sandra,

oui, c'est notre manège personnel. Il a un nom, au dessus de son entrée: Manège Racinet.
C'est une bien petite place pour un nom de cette envergure mais, la nature autour est spacieuse et la légèreté, quand elle nous tient, est partout.

De plus, je l'ai vu bien des fois, qui peut travailler sur un timbre-poste, peut le faire aussi sur une enveloppe. L'inverse est rarement vrai.

amicalement
pascale

Bruno dLB.
Déconnecté
Inscrit: 24/11/2007

Pascale,
merci pour vos réponses et observations.

Alors, avant que l'impulsion à l'arrêt ne disparaisse totalement, la rêne d'ouverture (+ après jambe int. active) donne très rapidement (c'est une affaire de quelques secondes ici) l'occasion d'alléger ce que le cheval alourdissait dans son "mutisme", càd le postérieur intérieur.

Peut-on considérer être face à un trouble lié au transfert de poids et donc d'appui ou à une incurvation de mauvaise qualité dans le premier mouvement ?

S'agit-il effectivement d'un transfert bilatéral (D/G) qui serait alors un problème d'incurvation (?) ;

ou diagonal (Av.D/Ar.G) qui serait peut être dû à l'impulsion ?

merci de votre réponse.

 

Christopher Cunningham
Déconnecté
Inscrit: 24/06/2007

Au sujet de la loi tri-dimentionnelle:

La pesée sur la fesse / l'étrier interne, intrigue et dérange le jeune cheval.

Son réflexe consiste à remettre "le barda en place" en pivotant son garrot vers le dehors.

En ajoutant, par la rêne, le pli interne, le cheval se trouve dans la voie du ploiement latéral.

Petit à petit, la cuisse interne prend le relais de la rêne du dedans.

Quand l'incurvation est gagnée, commence le travail (modulé) de la serpentine...

...Laquelle profite autant au cavalier qu'au cheval, et apprend au premier à jouer sur la longueur des rênes et sur l'avancée d'une fesse ou de l'autre.

C'était juste une tentative de formulation simplifiée.

Amicalement,

Christopher

Sandra Mesrine
Déconnecté
Inscrit: 29/07/2009

qui peut travailler sur un timbre-poste, peut le faire aussi sur une enveloppe

ca c'est une belle phrase..... je vais vous la piquer!

Sandra Mesrine

Berthier Pascale
Déconnecté
Inscrit: 28/10/2009

Bonsoir à tous,

Bruno,
je crois bien qu'il se passe les deux possibilités évoquée par vous, dans le cas de la résistance dont je parle:
Transfert D/G: le pli dans cet exercice est vraiment infîme, mais il doit exister --> le cheval doit effectivement cèder dans tout son côté droit, accepter l'incurvation si minime soit elle, pour pouvoir reporter du poids vers la gauche.
Par contre, même si cela semble revenir au même, j'ai plus l'impression que le cheval accèpte ici d'allègé son côté droit plutôt que d'accèpter d'alourdir son côté gauche.
Exemple antropomorphique (sorry encore une fois): un combattant pied-poing (Boxe francaise, karaté etc...)évitera d'alourdir sa jambe gauche pour vous lancer le pied droit dans la figure, mais allègera son côté droit -invisiblement si possible- pour être prêt à l'attaque avec sa jambe droite dés le bon moment. Cela permet de ne pas se figer trop au sol sur son pied gauche qui, même si il est là le pied de soutient, doit rester tout de même trés actif et mobile.
Je pense que le cheval comprend ces choses là, pas pour l'esprit du combat évidement, mais pour celui de la mobilité.

De même, il comprend probablement trés bien l'esprit de l'immobilité et c'est ce qui lui permet de prendre sur sa propre impulsion pour ancrer litteralement le postérieur intérieur au lieu de l'alléger.
Pourquoi fait t'il cela? L'impulsion n'est t'elle pas tout d'abord un phénomène psychologique?

L'impulsion, je la voie comme un petit oiseau mignon mais capricieux: il reste volontier sur votre petit doigt ou, s'en allant virevolter ailleur, il faut le siffler un peu pour qu'il revienne. Evidemment, on peut le mettre en cage (des aides, des aides, des aides!) mais là, il a de grandes chances d'y sombrer.

Tout ca bien sûr, c'est du travail au minimètre mais le but reste toujours de rendre les mouvements plus brillants, quand il sera temps de les exprimer dans toute leur amplitude et leur durée (parcour, carré de dressage, exterieur attelage ou monté etc...).

Christopher,
Oui, on peut commencer des exos comme la valse, seulement aprés être à l'aise sur ce que vous décrivez ici.

Sandra,
Ahh! Merci! depuis l'temps que j'voulais écrire une belle phrase! Piquez la moi, avec plaisir!

à tous
Amicalement
Pascale

Bruno dLB.
Déconnecté
Inscrit: 24/11/2007

Bonsoir Pascale,

Votre poste m'a redonné l'idée du "travail de bureau".
— pas compté,
— valse,
— tête au mur
— croupe au mur.

Tout ce travail bien exécuté, j'ai enchaîné avec un départ au galop puis un très petit cercle au galop.

Pour la première fois, mon cheval est resté en équilibre et à exécuté ce travail dans la légèreté (totale) et en parfait équilibre.

Je ne veux pas dire qu'il suffise de faire ces 4 mouvements pour obtenir le petit cercle au galop, mais depuis 4 jours consécutifs ces figures ont permis le maintien de l'équilibre.

D'autres ont-ils tenté cette expérience ?

Cordialement

 

FARNAULT Philippe
Déconnecté
Inscrit: 25/07/2006

Bonsoir,

Ce témoignage de Bruno serait à verser au dossier, s’il existait, « rendre son cheval capable d’équilibre ».
À nouveau cela sert l’image finale qui guide, le cavalier sachant mieux comment y parvenir, au moyen de cette voie entre autres.

Depuis le début de ce sujet ouvert par Pascale, le cheval apprend à devenir « maître de sa sensibilité » et « maître de son équilibre » (j’ai emprunté ces termes, comme celui de « capable d’équilibre » à Jean Persin de Lauret qui a écrit avec Daniel Boulay « Propos sur le dressage et la fixation de la main »).

Les auteurs indiquent que le cheval mis ainsi en confiance par son éducation va au devant des ordres du cavalier sans erreur. Il répond « dans le seul cadre de l’ordre donné » évitant « la fantaisie et le désordre ». Dès lors, la confiance réciproque permet que « les progrès sont sans fin » avec un cheval « capable de » et ainsi disponible.

Amicalement.

Berthier Pascale
Déconnecté
Inscrit: 28/10/2009

Bonsoir Bruno et Philippe et tous ceux qui nous lisent,

je viens de rentrer. Je lis vos messages.
Vos remarques et témoignages sont, comment dire... trés émouvants. Pour moi en tous cas.

Merci

Amitiés

Pascale

Webmaster
Déconnecté
Inscrit: 16/05/2011

A moi aussi, la lecture de ce fil de discussion a donné des idées d'exercice (entre parenthèses, je préfère ce mot à celui de "travail" avec ses sous-entendus de labeur, de contrainte, d'ennui. Avec ma jument, on s'entraîne, on fait des efforts mais on se fait plaisir !).
Pour ma part, j'ai testé la "rêne du pli" pour déplacer les hanches et les épaules de ma comtoise de 800kg. Et ça a marché hi, hi !

Nicole LAHM - Webmaster