Discussion de fond

et bien pour ma part, j'ai eu beau me casser la tête, je ne vois aucune raison de monter à cheval donc je ne monte pas.

par contre si demain la pénurie d'essence perdurait, je me ferais un plaisir de chevaucher un de mes équidé pour me déplacer.

:)

je monte a cheval parce que je crois que c'est une façon de me rapprocher d'eux, de communiquer plus étroitement,(le mythe du centaure, ne plus faire qu'un) même si celà ne concerne qu'une infime partie du temps passés avec eux.
cette vision exclu toute forme de violence , de contrainte.. je cherche la communication et l'envie de mon cheval de collaborer..la contrainte n'a aucun interêt!
françoise

Je monte à cheval parce que c'est un des plus nobles exercices qui soit et ce depuis des millénaires.

Je monte à cheval parce que mon état physique ne me permet guère d'autre sport.

Je monte à cheval parce que je suis touché par la douceur et la loyauté de notre ami.

Je monte à cheval parce que cela a contribué à faire de moi un homme meilleur.

Je monte à cheval, donc, parce que cela fait travailler l'intelligence du coeur autant que celle du cerveau.

Je monte à cheval parce qu'il est si doux, de retour au box, de "s'apaiser de la douce tempête" (Verlaine), la tête de mon ami posé sur mon épaule.

Et comme je ne suis qu'un cabot:
je monte à cheval parce que j'aime bien qu'on me regarde quand tout va bien.

Au suivant....

je me pose souvent la question....je n'y ai jamais trouve de reponse.... depuis tres jeune, j'ai toujours aime les animaux et les etre humains d'autres cultures..... je pense qu'il y a un lien entre les deux....
J'ai decide de serieusement commencer a monter a cheval vers 7-8 ans, le jour ou ma mere c'est casse le bras a cheval..... (oui je sais, Freud aurait un point de vue ici)

depuis toute petite, je suis toujours tombee amoureuse des pires chevaux de l'ecurie que personne n'aimait monter ou approcher, et ils me le rendaient bien.....( mon premier amour s'appelait Gamin, un selle francais, tetu comme une mule que personne n'aimait, mais avec moi et mes jambes qui ne depassaient pas les quartiers de la selle, il faisait tout)

j'ai passe des journees entieres a rester, a vivre aux cotes des troupeaux de poulinieres et leurs poulains, je montais fortuitement sur leur dos ou sur le dos des jeunes chevaux pas encore debourres (en secret). Ils m'ont appris leur language.

une fois adulte, j'ai arrete de monter pendant de longues periodes, mais j'y suis toujours revenue.... meme vivant a l'etranger, en Asie.

j'aime les chevaux, je suis incapable d'expliquer rationellement pour quoi, je n'ai aucune raison concrete a donner, mais je me sens bien avec eux...ca me parait symbiotique et naturel.

Pourquoi monter à cheval...?

Alors là... bonne question !

Pour y répondre j'ai plusieurs idées qui me viennent à l'esprit que je donne dans un ordre aléatoire (ce n'est pas vraiment du plus important au moins important) :

- L'animal (me) fascine. Je le trouve "puissant" et majestueux. En le montant je me dis qu'il me communique sa force et sa beauté.

- Les rencontres (ou les lectures) liés au monde du cheval m'ont donné l'envie de continuer à aimer les chevaux. L'équitation est un tout.

- Le cheval est capable de douceur mais aussi de hargne. Je suis comme Sandra j'ai toujours préféré les chevaux difficiles (et eux m'aiment bien aussi). Pour moi en y réfléchissant c'est presque devenu un défis. Le travail monté dans le calme étant la réussite de la communication à pieds.

- L'envie de toujours découvrir de nouvelles choses en équitation. J'aime bien monter différents chevaux.

- La sensation d'être dans mon monde à moi. Je me sent bien au milieu d'un champ entourée de chevaux. Du coup la sensation de manque existe lorsque je ne suis pas près des chevaux.

Les raisons qui nous poussent à nous rapprocher des chevaux et à leur monter sur le dos sont toutes profondes et viennent raisonner dans l'inconscient de chacun. Autant d'histoires et de parcours que de mouvements différents. Mais finalement pour moi l'important c'est finalement ce que l'on en fait, et la voix que l'on choisi de suivre. Et décider de travailler en considérant l'animal comme un partenaire et non comme un objet utile, me parait une approche intéressante.
Et vous qui nous posez la question, quelle est votre motivation?

1) parcque j'aime le cheval
2) egoistement je monte parceque j'aime ca et les sensation que cela me procure ... aucune philosophie derrière ...de peuple de rendre meilleur de me rapprocher d'eux etc etc ... mais aucun égo vis a vis de l'équitation .. je monte seul pour moi-même ...
3) egoistement j'adore aussi faire des ballades à cheval dans les campagnes bois etc....

Et comme je sais que je contraint le cheval à m'accepter sur son dos à accepter mes demande dès lors je fais tout mon possible pour
1) Monter le mieux possible
2) lui donner dans mes moyens l'environnement le plus agréable possible.

Daniel

En fait plus prosaïquement et pour relativiser (ou mieux comprendre nos motivations) le colloque de juin 2008 à l'ENE a vu des intervenants aborder le sujet d'un point de vu scientifique.

On y a parlé de l'isopraxie (neurones miroirs), pour la part "chevauchante" du rapport au cheval et du programme de portage, propre au primates (JC BARREY).

Alors il est certain que grimper sur le dos d'un équidé (comme sur une moto, un arbre, un vélo...) est un très ancien atavisme :)

La dernière fois qu'un être chaud m'ait portée, sans que je puisse faire avec lui la même chose, c'était un être humain et j'étais alors toute petite.
Aujourd'hui, les humains me supportent et j'ai trouvé le cheval pour continuer à me porter.

Aprés, est venue la conscience que, même si ceci m'a souvent procuré une sensation de liberté retouvée ou choisie, cela n'est pas trés naturel pour le cheval.
Alors aujourd'hui, je monte à cheval car je continue à aimer ca et je trouve passionnant d'assayer de redonner à cet animal toute sa liberté d'expression, le plus possible et malgrés moi.

pascale

Pour m'inscrire à la suite à vos multiples réponses, voici la mienne.

C'est une affaire d'intimité entre mon cheval et moi.

J'aimerai qu'Alain Chabaillon après nous avoir questionné, nous donne ses conclusions.

bruno