stage hélène Arianoff a saumur

Bonsoir,

Utiliser un adjectif comme peut l'être un substantif ne me paraît pas correct.
C'est ce qui se passe avec l'adjectif "fondamentaux" qui suit un effet de mode que j'espère éphémère, mais sans trop y croire cependant...

Ce mot a été repris de cette façon dans le dernier livre de Jean d'Orgeix paru après sa mort et je ne crois pas que cela soit de son fait, il aimait tant bien écrire en français comme nous avons pu le constater dans chacun de ses livres... Excusez cet aparté !

Bonjour, Christopher.

Je suis intéressé par un descriptif rapide des bases fondamentales rappelées par Hélène Arianoff.
Merci à vous. Ph.

Bonsoir,

Philippe sera certainement satisfait si je remplace "fondamentaux" par "bases intangibles de l'équitation".

Qu'il soit patient, nos gentils membres actifs nous mitonnent un compte-rendu.

CC

Pour ceux qui ne passent pas par la page d'accueil pour aller sur le forum, je vous mets copie du texte du Colonel Christian Carde :
« Sympathique rendez-vous que celui qui a réuni à Doué La Fontaine, Samedi et Dimanche, plusieurs membres de cette association autour d’Hélène Arianoff. Ils étaient venus de Paris, Strasbourg et Bordeaux ce qui est tout à l’honneur de l’intervenante et prouve sa popularité. L’ambiance était studieuse et l’atmosphère détendue, à l’image de Françoise Sinigaglia, l’organisatrice, qu’il faut amicalement remercier.
Pour n’être pas resté longtemps, je ne peux pas donner un bien utile aperçu du style qui se dégageait de l’enseignement d’Hélène. J’y ai vu cependant une grande maîtrise de l’emploi des aides et beaucoup d’exigence dans la qualité de l’exécution. Chaque stagiaire était pris en charge de façon très sérieuse et conduit vers les objectifs donnés sans être lâché une minute.
Après ceux d’Avril à Chantilly et d’Octobre à Azay sur Cher, dirigés par Bernard Maurel, ce nouveau stage confirme le soin que met Allège-Ideal à aider ses membres, et leurs sympathisants, à trouver la voie de la bonne équitation.»
voilà!
Merci beaucoup Christian !
je n'ai pas grand chose a ajouter! sinon qu'a la demande de participants et de spectateurs studieux, l'experience sera sans doute reconduite au printemps..
il faut aussi remercier les écuries La Chevalerie, qui nous ont réservé un accueil chaleureux et "royal",et féliciter tous les auditeurs qui sont restés écouter pendant ces deux jours, bravant le froid imposé par l'immobilité dans les tribunes!
Merci a toutes et tous!
amicalement, françoise Sinigaglia

S'il n'y a pas de compte-rendu prévu, je me propose pour résumer les idées-force soulignées par Hélène Arianoff.

Françoise, j'attends ton feu vert.

Amicalement,

Christopher

avac plaisir! christopher! et merci!

Voici donc le résumé des recommandations d’Hélène Arianoff :

Le cavalier se tient assis strictement au milieu de son cheval, son sternum regardant entre les deux oreilles de sa monture.

De par la laxité de ses hanches, il sent le poids mort de ses jambes sur les planchers de ses étriers.

Au trot enlevé, le poids appliqué dans les étriers doit rester constant.

Les coudes restent au corps, tout particulièrement le coude extérieur.

Les mains, tranquilles, conservent le même écartement (guidon de vélo).

La main ne franchit jamais la ligne de crête de l’encolure.

***

La jambe crée ou ravive le mouvement.

L’assiette gère les foulées (rythme). En aucun cas elle ne pousse pour « créer de l’impulsion ».

L’assiette « ramasse » le dos du cheval, « ramène le dos du cheval sous la selle ». Y compris lors du reculer.

L’assiette autorise le flux vers l’avant, mais interdit le reflux vers l’arrière (clapet anti-retour).

L'orientation du bassin du cavalier donne l'orientation des hanches du cheval. Vu sur la diagonale de deux piste: S'il faut plus de hanche, le nombril regarde du coté d'ou l'on vient. S'il faut plus d'épaule, le nombil regarde du coté où l'on va

Au trot enlevé, le jeu articulaire du genou (plier, déplier) agit tel un métronome.

***

Sur la base du sentiment, la jambe agit avec tact par toucher / relâcher, elle touche au cours de la phase de soutien du postérieur correspondant. Particulièrement important lors du travail de deux pistes.

La jambe du dedans « envoie » le cheval sur sa rêne extérieure.

***

Le nez du cheval doit rester en face du milieu du poitrail. Le cavalier ne devrait rien voir d’autre que l’arcade sourcilière de sa monture.

Dans le cas de la flexion latérale d’encolure, le mouvement doit être aussi bref que possible, Hop ! Et retour.

Les postérieurs poussent les antérieurs dans la rectitude (exemple : le mécanisme du pas).

L’équilibre s’obtient en remettant du poids sur le postérieur du dehors par action de la rêne du dehors. Rappel : C’est la jambe intérieure qui «envoie » le cheval sur la rêne du dehors.

La rêne intérieure, mal employée, est mère de bien des vices.

Alors que la rêne du dehors agit en valeurs longues (demi arrêts), la rêne du dedans agit en valeurs courtes (décontraction). Ces actions de doivent jamais dévier le nez de son axe.

On trottera enlevé souvent avec avantage sur le diagonal interne.

On organise le trot au trot enlevé. Une fois l’allure organisée, on peut l’exploiter au trot assis.

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Le travail sur le cercle, hanches en dehors, dénoue le dos du cheval.

L’épaule en dedans :

Les postérieurs conservent la trace qu’ils avaient sur le droit.

Il faut d’abord mettre le cheval en équilibre avant de le déterminer dans l’épaule en dedans.

La mise en place du jarret externe permet un travail utile de la hanche interne.

Décortiquer l’épaule en dedans en alternant arrêt et pas, tout en contrôlant le jarret du dehors.

***

Au galop, considérer un cercle de vingt foulées comme un polygone à vingt cotés (pour éviter tout pli et « penser » chaque foulée).

Transition trot / galop : La demande se fera avantageusement pendant la phase d’appui du diagonale externe puisqu’il est demandé au cheval de dissocier son diagonal interne, ce qu’il ne peut faire que quand celui-ci est en l’air.

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Le départ au trot doit se faire dans l’esprit d’un « démarrage en côte ».

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Un bon moyen pour demander le reculer : Petite volte hanches à l’extérieur, à la fin de la volte, arrêt droit sur la piste et déterminer le reculer par action de la jambe intérieur et de la rêne du dehors. Pendant le reculer, l’assiette « tient » le dos du cheval pour prévenir le désengagement.

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Votre zélé serviteur n'ayant pas pris de notes et étant aller fumer quelques clopes dehors, on lui pardonnera les oublis et imprécisions que chacun se fera un plaisir de compléter.

Bien amicalement,

Christopher

Message édité par: pianissimo, à: 2010/11/04 13:39

Message édité par: pianissimo, à: 2010/11/04 13:54

Rien de nouveau sous le soleil, mais merci quand même.

Mais Jacques,

La difficulté de l'équitation n'est-elle pas de ne pas oublier ce que l'on sait déjà?

Paroles, paroles, paroles ...

Les bons gestes à cheval, c'est comme le vélo : cela ne s'oublie pas.

Message édité par: Jacques, à: 2010/11/04 15:28

mais ça s'affine et de ce côté là il y a toujours du pain sur la planche quelque soit le niveau de départ.