stage hélène Arianoff a saumur
- Vous devez vous connecter pour poster des commentaires
merci beaucoup christopher!
pour taquiner jacques, je dirais que j'adorerais que mon cheval se comporte comme un vélo parfois! et là je crois qu'effectivement, ça me rendrait la vie disons "moins trépidante"..dans ce cas là aussi; j'arriverais peut être a mieux appliquer ce qu'on m'enseigne..malheureusement, mon vélo et moi avons encore quelques soucis de communication de base, que nous allons nous employer a resoudre durablement!
je ne suis pas assez competente pour dire ce qu'est "du neuf" ou pas..
ce qui change par contre c'est la façon dont l'enseignant va essayer de faire passer le message, les images qu'il va employer, la façon qu'il a de te parler..les exercices qu'il va te faire executer..
qu'on le veuille ou pas, les mêmes paroles n'auront pas du tout le même impact pour tout le monde!
les chevaux et nous sommes vivants et sensibles, et si le dosage des aides vaut pour eux, la nuance des mots vaut pour nous!
ce stage m'a re démontré que l'on pouvait avoir une connaissance intellectuelle des choses, se les entendre dire, les comprendre, vouloir les realiser.. et ne pas y parvenir , en tous cas directement, là..
j'en ai conclu qu'il y avait loin de la coupe aux lèvres comme on dit!
mais j'adorerais que ce soit comme le vélo.. parce qu'alors là, sur , j'y arriverais plus vite!
bien amicalement a toutes et tous!
Femme blanche bien parler... Hugh!
Merci Christopher. Je fais partie de ceux qui ont encore bien besoin de ces précieux conseils.
D'ailleurs :
"Le départ au trot doit se faire dans l’esprit d’un « démarrage en côte »."
Faut-il bien comprendre "Forte demande d'impulsion" ?
Merci pour ce compte-rendu
Olivier S a écrit;
"Le départ au trot doit se faire dans l’esprit d’un « démarrage en côte »."
Faut-il bien comprendre "Forte demande d'impulsion" ?
Je réponds selon mon expérience:
Lors d'un départ au trot, on doit sentir une forte propulsion des postérieurs (comme sur une grosse moto sur un démarrage en côte... La roue avant peut décoller du sol).
La jambe crée le départ, l'assiette ramasse le tout, le cavalier regarde vers le haut, la main, un peu haute, contribue à cette impression de démarrage en côte pour ensuite se baisser et laisser le cheval s'exprimer.
Il s'agit d'attaquer l'ascension d'une colline pour retrouver un plat ensuite.
A la moindre déliquescence du trot, on refait un départ au trot à partir du trot, comme si on voulait décoller un avion.
Même si l'on envisage de prendre le trot enlevé, les premières foulées doivent se faire au trot assis.
CC
j'ajouterais "dans l'esprit" on demarre sa voiture en cote, on sait et on sent que le moteur va être en sur régime quelques secondes pour s'arracher de la pente et conserver sa vitesse.. le cheval va se "suremployer" si l'on veut quelques microsecondes pour se mette dans le trot qu'on a demandé.. en équilibre , droit ,et donc il va employer ses posterieurs...celà n'implique pas "une forte demande" mais plutot que le cheval soit assez fin pour repondre promptement a la demande "habituelle".. il est dans "l'esprit"..d'avancer,de se mobiliser, a la moindre demande, qui sera la plus discrète possible a terme...
amitiés fs
Il fut un temps où on disait que le cheval devait "sauter dans son trot" et non pas partir au trot.
Cette expression, imagée, veut tout dire et exprime parfaitement toutes les sensations que l'on doit avoir quand le cheval fait sa transition montante: poussée énergique des postérieurs, allègement et sentiment d'élévation de l'avant main.
Bien sûr, l'idéal est d'obtenir cela avec une indication imperceptible des jambes (laquelle commence au nombril!).S'il y a "forte demande d'impulsion", comme a cru le comprendre O, adieu la légèreté.
Jacques wrote:
Rien de nouveau sous le soleil, mais merci quand même.
Bien au contraire, on ne le repete jamais assez, et les mauvaises habitudes se prennent aussi vite que les bonnes s'oublient, surtout quand on monte souvent seul(e) dans sa tanniere, comme moi.
le cheval ( idealement) transitionne dans le trot a partir de l'arriere main, souplement, la nuque en place, il ne faut pas sentir un petit saut des anterieurs. On sent un abaissement des hanches. Si le cheval "saute" dans ses anterieurs pour mettre en place sa diagonalisation pour partir au trot, c'est qu'il n'utilise pas son dos et son arriere main correctement pour pousser. Il ne flechit pas ses articulations correctement.... pour remedier a ce probleme, et eduquer le cheval naturellement et sans tensions ( tout en fortifiant son dos) il est utile de faire des transitions pas-trot, dans une montee en pente douce....., dans l'impulsion (impulsion ne veux pas dire vitesse {beaucoup trop de gens confondent impulsion avec precipitation} mais une reponse immediate et sensible a la demande).
le probleme de la contraction et de la tension du cheval quand il est surpris par les aides, c'est surtout avec les chevaux tres sensibles, comme les PS et les iberiques.
je crois aussi a l'education du cheval a demander les transitions d'allures en trois temps sur 3 foulees, et utiliser le moment ou le posterieur porteur arrive au sol au moment de la demande de transition. Pourquoi?
-pour ne pas surprendre le cheval et le contracter ( ce qui n'aide pas le cheval a effectuer une transition dans la fluidite)
- pour une plus grande precision d'execution. (quand je veux, ou je veux, comment je le veux)
- et c'est tres utile d'avoir le cheval eduque de cette maniere , ca facilite l'apprentissage de l'appuyer, de la pirouette et du changement de pied au galop: le cheval ne se contracte pas, et toute contraction ruine le bon deroulement de l'apprentissage de ces exercices...
Sandra,
je crois aussi a l'education du cheval a demander les transitions d'allures en trois temps sur 3 foulees, et utiliser le moment ou le posterieur porteur arrive au sol au moment de la demande de transition. Pourquoi?
Je ne comprends pas bien. Pourrier-vous réexpliquer sur un cas précis?
Merci d'avance.
Merci CC d'avoir fait ce compte rendu ... et même si rien de neuf pour certain peut être que pour d'autre ....
Ceci dit perso je pense qu'une des difficultés quand on "connait" les bons gestes n'est pas "de ne pas les oubliers" mais de savoir les appliquer avec la bonne intensité aux bons moments et pour cela savoir sentir son cheval sous ses fesses ...
Daniel