DES POSTÉRIEURS
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Merci de reprendre après page 1 post 9
Ce sujet faisant suite à celui "des antérieurs"
Ce sujet qui semblait intéresser quelques personnes a été parasité par d’autres considérations.
J’aimerais pouvoir reprendre car, entre-temps, d’autres propos ont été traités et je pense que le fonctionnement des postérieurs contient bien des réponses.
Nous avons assisté à de grandes démonstrations sur le fonctionnement du dos. Si j’ai bien compris, un dos qui oscille serait la preuve de la décontraction. (….)
Je pense qu’un dos qui oscille n’est pas soutenu.
Le soutien n’est pas une contraction car il demande de la rondeur, de la souplesse et surtout de l’adaptabilité au mouvement.
La décontraction se trouve dans la capacité qu’a le cheval à s’auto-porter. Elle se prouve et s’entretient par la flexion de mâchoire.
(Un dos contracté est plat ou creux)
"La 5e jambe" est toujours celle qui a fait défaut en cas de chute. Celle qui aurait dû stabiliser le cheval déséquilibré.
Celle que le cavalier donne au cheval en lui permettant un appui. Le cheval qui s’appuie ne se porte pas… mais il s’appuie.
Il perd la notion de son équilibre et surtout du contrôle de son centre de gravité.
Les pieds monodigitaux des chevaux les renseignent sur leur environnement immédiat mais aussi sur leur équilibre, leur centre de gravité.
Lorsque le cheval travaille aux ordres de son cavalier, tout se complique car le cheval doit anticiper le poser, pour conserver son équilibre. Ces reflex s’acquièrent par le travail.
Plus le cheval porte sa masse, plus il se sécurise, plus il conserve son équilibre.
Schéma.
Par rapport au bassin, le mouvement du fémur est symétrique (avant et arrière; A=B). Plus le bassin est incliné, plus le cheval engage (par rapport à la verticale) et plus il porte sa masse, plus il assure son équilibre.
L’équilibre dynamique peut avoir 2 origines : le mouvement ou le soutien.
Dans le mouvement, plus le cheval avance, plus il renforce son équilibre, (cf. la bicyclette ou le cheval en course)
moins il avance, plus il porte, plus il soutient sa masse. (cf. le piaffer)
Différences d'équitations
Pas facile de se faire comprendre tout en restant court.
erreur
L'égalité des angles qu'indique Bruno est réalisée quand le cheval est dans un équilibre horizontal correct. C'est , à mon sens, l'appréciation de ces angles qui permet de juger de la qualité de l'engagement(beaucoup plus que la trace des postérieurs par rapport à celle des antérieurs qui est fonction de la morphologie du cheval). Quand B est plus grand que A, le cheval n'engage pas, quand A est plus grand que B, on est soit dans les prémisses du rassembler, soit dans le rassembler (dans ce cas là on a en plus le bassin que s'incline).. mais attention à ne pas trop chercher un bassin qui se plie au risque d'avoir un cheval qui s'accule..............
Dans l'intérêt d'apprécier les angles des postérieurs en mouvement, il faut aussi s'attacher à comparer les angles A+B du postérieur droit et A+B du postérieur gauche. Cette compraison permet de juger de la dissymétrie du cheval(que l'on perçoit souvent au niveau de l'avant main , mais qui a son siège dans l'arrrière main). Considération importante pour qui veut pratiquer une équitation juste, d'arrière en avant qui tient compte de la mécanique équestre et du mouvement.
Merci Yves de completer mon propos.
Dans une locomotion juste, le terrain couvert par les antérieurs est égale à celui des postérieurs.
Le cheval se méjuge ou se déjuge en raison de sa construction ou d'une pathologie souvent dans les épaules.
Sans entrer dans les extrêmes de l'acculement,
La qualité d'un engagement et le soutien du bout de devant dépendent de l'obliquité du bassin. Son inclinaison interdit, que le canon sorte de la verticale.
Le cheval reste engagé en proportion de la rotation du bassin. (bien visible dans le piaffer et la préparation à la levade.)
A=B. En conservant ce rapport, il devient évident que l'engagement soit fonction de la position du bassin.
Le cheval de courses dans ses mouvements extrêmes, bascule son bassin fortement dans la phase d'engagement et l'hrozontalise à l'extrême en fin de propulsion. Ceci lui permet d'augmenter la valeur de A et de B de celle du mouvement du bassin. Ainsi, il couvre 3 fois plus de terrain.
Le cheval ne galope ni avec son dos ni avec ses jambes mais avec son dos et ses jambes.
un dos qui ondule......dans tous les plans........oui c est indispensable... et cela est possble....quand il n' oscille pas, les allures sont limitées. Meme si le cheval sait parfaitement flechir ses hanches. ce sont deux problemes differents. La difficulté est de resoudre les deux..hanches qui peuvent flechir a volonté et dos qui ondule a volonté.....et c est peut etre cela " lequitation de tradition française" bien comprise.
je voulais parler des chevaux au dos mou qui oscille avec autant d'amplitude pour s'arrondir que pour se creuser.
Dans ce cas (fréquent) on observe une encolure à la base verticale, un encapuchonnement et un bassin horizontal.
Le résultat donne le dos rebondissant incapable de soutenir le bout de devant et un engagement très insuffisant.
désolé d' avoir réagi :)
Non Pierre, je vous remercie de votre intervention.
je sais vos positions, mais tout n'est pas conciliable.
le basculement du bassin soutien et tend le dessus;
Cette tension freine les ondulations du dos.
Reste à savoir si l'on veut voir le dos monter et descendre comme garant de décontraction ou si l'on souhaite un cheval rassemblé disponible à son cavalier.
Le cheval sur les hanches aura le dos tendu.
Je crois que tout n'est pas compatible et associable.
Je crois que, pour revenir a l utilisation du cheval, la difficulté du grand prix est qu il tend a proposer aux cavaliers de presenter des chevaux capables de passer de l un a lautre facilement sans sacrifier aucune des possibilités....et fialement l art equestre poussé a ses limites c est peut etre ça....cela expliquerait alors que personne ne l' ai jamais fait ( le grand rpix) avec toute l elegance souhaitable.
!
Cordialement Serge