Légèreté et bio
- Vous devez vous connecter pour poster des commentaires
comment ? en se mettant dans l'équilibre nécessaire au mouvement par la posture la plus adéquate tout simplement . (ps pas eut ton mail Marit)
Ah.
Bon.
Concernant la marche du cheval c'est une nécessité physiologique.
La "nature" n'a pas pourvu le cheval de valves anti-retour dans les membres. Donc la marche est nécessaire. Un petit pas après un petit pas, le cheval qui passe l'essentiel de son temps à manger, marche (ainsi il "tapera" de l'antérieur en restant à manger devant sa gamelle qui elle ne se déplace pas, expression d'une inhibition de l'action motrice).
Personne pour m'expliquer comment le cheval s'arrête ? Il plante les antérieurs dans le sol et tombe sur le bout de son nez (freins avant comme pour le cycliste). Il bloque l'activité de son "moteur" arrière, frein arrière au risque de déraper (rétro-pédalage du cycliste) ?
Vraiment personne ?
le fait de dire que c'est une nécessité physiologique n'explique rien non plus ( et en tout cas pas le comment que tu réclames dépuis des pages !) , parfois Marit j'ai quand même du mal à croire que tu ne fais pas dans la provoc gratos .
si tu nous disais où tu veux en venir hein, ça ferais peut-être avancer le schmilblick !
Pour le mail j'ai cliqué sur ton enveloppe pourtant, il est peut-être dans les "spams" ?
Pour la nécessité physiologique, je répondais à Barbara. On sait rarement cette anomalie physiologique de l'absence de valves anti retour dans les membres de ce grand mammifère(quid du cheval en boxe alors ?)
Et oui je pense aussi que le cheval organise son corps de certaines façon pour prendre les différentes allures qui lui sont naturelles.
Et je pense aussi que si on "décalque" ces dispositions corporelles, monté, on peut provoquer le mouvement adéquat chez le cheval.
Provoc ? Pas moins que les discussions qui encombrent le forum sur, je le répète, les "perméabilités" abstractives, les tensions et rétentions, les mobilisations des moteurs, des équilibres, des heu... bref, tous les gargarismes cavaliers.
Si tu me cliques j'aurais ton mail et pourrais te renvoyer le mien ;)
Message édité par: marit, à: 2010/11/29 11:36
Et je pense aussi que si on "décalque" ces dispositions corporelles, monté, on peut provoquer le mouvement adéquat chez le cheval.
Je ne suis pas de cet avis.
Je crois que décalquer les dispositions corporelles est une condition nécessaire au mouvement mais que ce n'est pas une condition suffisante et donc que :
- on peut empêcher ou gêner le mouvement si les dispositions corporelles ne sont pas "décalquées" (et c'est pour ça qu'il faut les connaître, pour ne pas demander l'infaisable)
- il faut quelque chose de plus que de "décalquer" les dispositions corporelles pour provoquer le mouvement, quelque chose qui n'est plus du domaine de la bio-mécanique (ce n'est pas une sorte de bouton qu'il suffirait d'actionner): un déclencheur mental qui résulte de la compréhension par le cheval de ce que veut son cavalier. Cela nécessite l'apprentissage d'un langage codé entre le cheval et le cavalier: le langage des aides (mains, jambes, voix, chambrière, éperons, assiette, imitation, posture...).
Message édité par: masterai, à: 2010/11/29 13:59
Je rejoins a 100% ce que dis le Colonel sur cette video.... et me conforte dans les agreables discussions que j'ai avec mes bestioles......
PS: ps je parle en francais aux chevaux quand je suis aux US et je parle anglais qund je suis en France... comme ca ya personne qui peut comprendre ce que je raconte ....hehehe....
La question du "comment" est fondamentale.
La logique, dont il fut question, lie indissolublement le "pourquoi-faire " et le "comment-faire" : l'intention, l'étude, la décision finale conditionnent, commandent et organisent l'exécution de ce qui est voulu. Le "pourquoi" non suivi du "comment" est pure velléité, le "comment" sans le "pourquoi" est un acte irréfléchi dû à l'habitude, au réflexe, à l'éthylisme, à la démence, etc.
L'Equitation est par nature totalement différente, puisqu'elle est dualiste. Le "pourquoi" appartient à l'Homme auquel échappe le "comment" qui est l'affaire d'une formidable machine animée, douée de sensibilité et de mémoire et disposée à mettre en oeuvre spontanément toutes ses possibilités physiques. La vocation de l'Equitation est d'écarter tout risque d' antagonisme entre le pourquoi-homme et le comment-cheval, de s'interdire la moindre "offense" qui provoque la "défense", - afin d'établir autant que faire se peut l'harmonie.
La condition première pour que celle-ci se réalise, n'est-elle pas que le pourquoi-homme connaisse le fonctionnement et les possibilités du comment-cheval de sorte qu'il n'ait plus que des exigences qui soient en rapport?
Donc au boulot pour une synhèse constructive...
Théo, la réaction thalamique, par son essence, échappe à tout conditionnement.
L'idée (qui n'est pas la mienne biensûr) est d'exploiter consciemment la possibilités offertes par la découverte des neurones miroirs.
Mais pour ce faire il est impératif de connaitre le cheval, non pas seulement pour le comprendre, mais aussi pour l'utiliser sans offenser sa nature.
La connaissance est là, totalement accessible, enfin presque..., mais le soucis est que les pédants qui aujourd'hui parlent en paraphrases en faisant monter à qui mieux mieux la mayonnaise sur leurs prétendus savoirs secrets, ou hérités de leurs aieux, ou je ne sais quoi d'autre, vont devoir descendre de leur Olympe équestre et accepter que le plus petit débutant de la terre puisse en quelques explications judicieuses et argumentées, mettre sa première monture en épaule en dedans, ou partir les doigts dans le nez au bon pied dans le galop.
Message édité par: marit, à: 2010/11/29 18:58
Théophile Pamphlet écrit:
Et voilà, je m'absente un peu, et Marit essaye de me piquer ma place, agresse tout le monde, surtout ceux qui détiennent le savoir, enfin, qui croient le détenir.
Qui va à la chasse... ;)
Théophile Pamphlet écrit:
Et à l'inverse, tout le travail d'éducation du cheval (la voix y comprise), peut être obtenu, grâce à la compréhension de la chose demandée.
Mais quelle est justement la capacité de *compréhension* du cheval ? Comment envisager tout ce que vous décrivez sans cette connaissance essentielle ?
Il me semblait que répondre à "comment" sans savoir le "pourquoi" n'était pas logique... :)
Je dois avoir une logique bizarre... :D