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Pourquoi le cheval se met t'il à ambler?

14 réponses [Dernière contribution]
Berthier Pascale
Déconnecté
Inscrit: 28/10/2009

Bonjour,
j'ai pensé que ce sujet pouvait faire l'objet d'un nouveau post.
Cette question est biensûr d'une maigre importance, au regard de ce qui trouble la planète en ce moment mais, au moins jusqu'à fin 2012, nous pouvons peutêtre (peutêtre...) en discuter sereinement.

J'ai déjà donné mon avis sur ce sujet mais, même si cet avis contient une logique, il reste trés discutable.
Alors, j'aimerais savoir ce qu'en pensent les uns et les autres, surtout que nous sommes là tous d'accord: cette tendance à ambler qu'un cheval développe, à partir de son éducation conventionelle (réglementaire? fédérale?...?comme vous voulez), n'est pas souhaitable.

Alors, que se passe t'il? Pourquoi un cheval commence t'il ainsi à ambler?

Merci.
BAV
Pascale

Message édité par: silence, à: 2011/03/16 10:53

Marit
Déconnecté
Inscrit: 23/12/2008

Pascale, la réponse que je viens de lire de Monsieur Maurel est dans les dossiers en passant par l'accueil.

Celle que nous attendions sur le pas.

Cordialement

 

MAUREL Bernard
Déconnecté
Inscrit: 17/03/2006

Merci de votre interet sur ce sujet ... la qualité du débat a juste baissé ( ou biaisé ? )un peu avec la video d' Ahlerich, où le bout de pas allongé montré n'est effectivement pas parfaitement à 4 temps, mais reste "correct" et n'est en tous cas aucunement de l'amble, il suffit de regarder et de compter les battues ... j'ai eu le temps ( grâce à une réunion annulée )de regarder l'ensemble de la reprise, et le cheval manque toujours un peu d'impulsion ( on le voit dans le deuxième piaffer où il a sur deux battues cherché à reculer ! - et dans le départ au galop du passage où le cheval trotte pour se faciliter la transition); à l'époque il était sans doute meilleur que les autres, puisqu'il a gagné ; n'hésitons pas à rappeler comme cet exercice enchainé et imposé est difficile, n'est ce pas Christian Carde !
Peut-être trouverai-je bientôt un complément à metre en ligne sur le travail du pas ...

Berthier Pascale
Déconnecté
Inscrit: 28/10/2009

Merci Marit.
J'ai là un problème technique: mes efforts pour adhérer à l'association (appels téléphoniques, e-mail, message sur répondeur...) sont restés jusqu'à présent vains.
Alors, mon côté "parano" m'a même laisser penser que je n'étais pas forcément la bienvenue... .
Donc le texte de M Maurel reste pour moi... un secret ;-)
cordialement (sorry pour le HS)
p.

Berthier Pascale
Déconnecté
Inscrit: 28/10/2009

M. Maurel,
même si le pas de Ahlerich est ici à 4 temps, la tendence à ambler est indiscutable !

Son allure est déterriorée, du moins sur ces images.
Je ne comprends pas que l'on puisse trouver la moindre excuse à ce déplacement, à ce niveau de dressage du cheval et en plus, d'un tel cheval!

Et bien mes amis...il y a du pain sur la planche.

HUARD BOULBEN Annick
Déconnecté
Inscrit: 17/03/2006

Pascale: Sur la page d'accueil du site, dans la colone de gauche, vous avez la rubrique "adhérer", dans laquelle il y a tous les renseignements vous permettant de choisir la manière dont vous souhaitez procéder pour votre adhésion: par courrier ou en ligne. Si vous n'y parvenez pas, passez-moi un message privé en cliquant sur la petite enveloppe sous mon nom à gauche de ce message. A bientôt.

Berthier Pascale
Déconnecté
Inscrit: 28/10/2009

Merci Annick, oui j'ai bien vu cette rubrique "adherer" mais je dois faire autrement. C'était l'objet de mes tentatives de contact. Alors je vous raconterai tout ca par mp, on verra.
------------------
Pour l'amble, une idée interessante concernant les chevaux en bonne santé:
-un cheval qui ralentit son pas a plus tendance à le diagonaliser.
-un cheval qui accélère son pas a plus tendance à l'ambler.
Cela reste une tendance car l'amble proprement dit est une allure "trottée" mais, quand on cultive cette tendance au lieu de la diminuer (en avant!en avant! en avant!), on voit trés vite des chevaux -même de grande qualité- présenter cette tendance comme devenant même à la longue un défaut à corriger.
Si on ne prend pas là les mesures correctives nécessaires (recherche du pas compté avec une selle permettant la remontée du garrot), les raideurs/douleurs dorsales vont faire leur nid et cela deviendra laborieux de les déloger!
BAV
p.

Bruno dLB.
Déconnecté
Inscrit: 24/11/2007

Oui, Pascale, votre propos est juste.
Notons, à cet endroit, que la spécialisation disciplinaire est la première source de tous les mots.

Contrairement à ce que pensent trop de cavaliers, le travail ne permet pas toutes les corrections de locomotion mais peut amplifier ou installer tous les dysfonctionnements.
C'est une question de justesse.

 

Berthier Pascale
Déconnecté
Inscrit: 28/10/2009

Bonjour,
c'est vrai Bruno, et c'est un peu le risque que l'on prend quand, comme moi, on veut faire passer UN message, pour faire contre-courrant à UN autre:
en me lisant, on pourrait croire que seul le pas compté est un bon pas...ce qui évidemment est faux.
Mais malheureusement, le message fédéral concernant l'impulsion ne va depuis des dizaines d'années que dans un seul sens et les chevaux sont condamnés ainsi à n'être travaillé que dans un sens.
Et je ne parle là même pas du fait qu'on ne sait pas les observer avant même de monter dessus.

Le pas compté rééquilibre le cheval et permet, par la suite, de laisser allonger les allures, et, au pas, sans que cela ammène le cheval à ambler.
Aller en avant trop tôt, c'est aller trop vite.

Un petit apparté pour Francoise ici: excusez moi de vous répondre ici Francoise, mais tout ca, c'est devenu un peu le même sujet:
-oui sûrement: mieux vaut pas de pas-compté du tout qu'un mauvais pas-compté.
-donc revoir l'enseignement des enseignants, non?
-un bon pas-compté ne latéralise pas le cheval, donc ne provoque pas un pas amblé: c'est le contraire qui se produit.
-je pense que la main incertaine des cavaliers fait autant de dégâts quand on pousse un cheval inconsidérément dans son pas.
Presque tous les chevaux que je rencontre pour la 1ere fois dans mes clinics et qui sont montés d'ordinaire de facon "fédérale" ont TOUS tendance à ambler au pas. Ces chevaux marchent, marchent, marchent, un pas plus grand que l'autre, le cavalier accompagnant de l'assiette, des mains, des jambes...sous une selle avec laquelle il ne fait pas bon relever son garrot, donc en restant bien rond et bas...!!!!! LA CATASTROPHE GÉNÉRALE! Et en plus: mes clinics, ne represente qu'une toute petite partie du monde équestre.
Si vous voulez, je me demande alors pourquoi, aprés une ou deux lecons seulement, ces chevaux vont bien mieux, malgrés des années d'entraînement dans -ce que je considère- comme être la mauvaise direction?
Pourquoi?! P.Berthier est elle un génie?! Sûrement pas!! Alors, là, c'est quoi qui ne cloche pas!?
J'enseigne depuis beaucoup d'années, mais ce que j'enseignais avant n'a jamais apporté de tels résultats.
Même sur une ancienne vidéo de Mme Arianoff, présentant un travail au galop devant N.O., on voit son cheval marcher un pas amblé, à la fin de sa présentation. Pourquoi?

BAV
p.

Sandra Mesrine
Déconnecté
Inscrit: 29/07/2009

;D

bon, un cheval droit aussi, c'est important, pour la qualite du pas.

le raccourcir oui, mais le racourcir quand il est droit, pas tordu. Et je pense que c'est la l'ecueil de beaucoup de tentatives.

pour les transitions du pas raccourci au pas plus allonge, l'impulsion naturelle suffit.

le cheval quand il marche droit et raccourci a beaucoup d'impulsion naturelle. Apres pour le pas allonge, rester grand en selle, jambes detendues ( absolue neccessite sinon on contracte les flancs du cheval) et on respire et on ouvre les doigts progressivement et le cheval allonge progressivement tout en gardant son equilibre (sans s'effondrer devant)

voila. pas besoin de jambes, pas besoin de "pousser".

L'ecueil c'est que les gens gardent les jambes au contact pour le garder ou le mettre "droit" mais a ce contact le cheval se contracte aussi.

le cheval doit etre mis droit avant l'exercice, par une legere epaule en dedans par example, puis conserver cette "droiture" le cheval souple et faire quelques pas en avant droit et progressivement le cheval va acquerir ce reflexe de conserver la rectitude un peu plus longtemps.....(un cheval droit sous la selle, est un cheval heureux. il se sent tout revigore d'etre droit et d'avoir toute son impulsion naturelle a disponibilite)

il n'est pas possible de retablir la rectitude tout en raccourssissant. Hors c' est ce que font beaucoup de cavaliers....donc forcement , cela part en degringolade.

PS faire le meme exercice en promenade en legere montee ou descente, ca marche bien avec les jeunes chevaux parce que ils sont en general beaucoup plus relax en exterieur que dans le manege clos.

Message édité par: Sandra Mesrine, à: 2011/03/18 15:22

Sandra Mesrine

Berthier Pascale
Déconnecté
Inscrit: 28/10/2009

Sandra, je suis en grande partie d'accord avec votre propos car en effet, le fait que peu de cavaliers savent avoir un cheval au pas "compte-goutte" restant malgrés tout bien droit, est l'un des problèmes les plus importants de cette lecon.
Et c'est pour cela que, l'homme étant opportuniste comme le loup ou les oiseaux de jardin, il se donne toutes les raisons pour justifier l'utilisation abusive des "grands pas sur le nez", parcequ'il ne sait pas faire autrement et -en plus- ne veut pas l'avouer.

Par contre, je ne peux pas dire qu'il est impossible de redresser un cheval que l'on est en train de ralentir à l'extrême. Je peux seulement dire que cela ne va pas de soi et qu'il faut bien savoir que:

-quand on commence pour la 1ere fois (au moins...) a rechercher le pas compté avec un cheval, sur la ligne du milieu (!!!), la 1ere chose que fait se dernier est de suivre les mouvements de sa CV au pas: il se tortille comme un lezard.
-il faut donc procéder comme suit, si l'on ne veut pas tuer l'impultion dans le ralentissement: quand le cheval se tortillant traverse sa croupe vers la droite, il faut cèder de la rêne gauche pour le laisser remettre les épaules devant les hanches. Rèciproquement quand il traverse sa croupe vers la gauche.
Inconvénients: il peut profiter de cette cession pour accélérer de nouveau et il quitte ainsi la ligne du milieu.
Avantages: comme il faut reprendre aussitôt dés que le cheval est de nouveau droit, il n'a pas le temps d'accélérer plus de 2 ou 3 pas et on ne le contrain pas à revenir dans une position mais on le laisse aller dans cette position ("Il croit qu'il est son maître..."). On a rectifié le tir sans prendre aucunement sur l'impulsion.
application: il faut répèter cela, en passant d'une cession de main à une autre, de plus en plus rapides, de sorte que, d'une cession/reprise gauche à une cession/reprise droite à une cession/reprise gauche...: le cheval se ralentit en devenant parfaitement droit et en restant parfaitement libre dans sa tête et donc, calme.
On peut faire tout cela à pied si l'on veut, mais, bien souvent, les cavaliers travaillent à pied ce qu'ils ne savent pas encore faire à cheval. De plus, j'ai vu plus d'un cheval perdre son calme de part cette approche différente du travail à pied. Donc là aussi, il est trés difficile de jurer de quoi que ce soit.

Par la suite, quand le cheval sera en mesure de déplacer ses épaules à gauche ou à droite, par simple effleurement respectivement de la rêne droite et de la rêne gauche, on pourra ainsi remettre les épaules devant les hanches sans plus aucun soucis d'accélération. Mais pour ca, il ne faut pas répugner à faire du travail de bureau, sous prétexte que l'impultion, elle n'existe QUE dans le mouvement.
Car si l'on croit cela, et bien oui, il vaut mieux ne pas changer de dimention.

Et ce que vous dites sur l'utilisation inoportune des jambes par le cavalier, Sandra, est tout à fait exact! C'est l'écueuil de l'art équestre sportif.

BAV
p.