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Pourquoi le cheval se met t'il à ambler?

14 réponses [Dernière contribution]
Bruno dLB.
Déconnecté
Inscrit: 24/11/2007

Merci Pascale, une véritable leçon dans laquelle, je pense, le cheval y retrouve son compte.

 

Sandra Mesrine
Déconnecté
Inscrit: 29/07/2009

tres bien explique et je vais mettre ca en pratique....

Mes "maitres" mon toujours dit de preparer, preparer, demander et laisser faire.

Je pense que dans cette idee le fait de vouloir "rattrapper" ce qui a ete mal prepare, ne va aboutir a rien. Je pense que cela s'applique a la rectitude aussi. La rectitude se prepare et si elle se perds en cours du mouvement, il est difficile de la retablir.

Par le terme de rectitude, plus que le cheval droit visuellement, je parle aussi de l'usage, de la force de soutien et la motricite des articulations de droite et de gauche de maniere symetrique.

Je me refere au cas de ma jument avec ses problemes de pur sang anglais, donc tres " contractee" des le depart, peu de souplesse ( meme en liberte elle a une certaine rigidite, mais elle s'ameliore) comparee a un arabe ou bien un lusitanien.

Il m'a fallu lui enseigner le travail lateral dans son elan naturel,( sans essayer de la ralentir, mais sans la pousser aussi) pour ensuite l'effectuer a une cadence plus ralentie, qui se rapproche, sur quelque secondes tout au plus, au travail de bureau comme vous le faites. Dans ce cas le ralentissement est une consequence, car plus on travaille aux limites de la flexibilite, plus le cheval ralentit pour se grandir et liberer ses articulations.

Donc j'essaye de m'adapter a elle, pour la ralentir dans sa cadence au debut, j'utilise le travail lateral, sur un grand cercle que je retrecis petit a petit et a la fin elle peut faire un travail plus ralenti sans perdre la decontraction. Mais des qu'elle se contracte, je la laisse repartir dans son elan naturel vers l'avant, je n'essaye pas de retablir. cela ne fait que l'enerver.

Aujourd'hui quand je lui demande avec une bref action de la jambe de mobiliser ses epaules ou ses hanches, elle se cadence d'elle meme automatiquement sans que j'ai besoin de fermer mes doigts, afin de repondre de son mieux a la demande.

C'est quelque chose d'important pour moi de pouvoir obtenir un cadencement de cette maniere sans toucher a la bouche car cet equilibre me sera indispensable pour travailler la qualite des transitions vers le galop, et de la garder calme mentalement (c'est un pur sang anglais, et le galop l'ennivre et elle a tendance a s'echauffer dans sa tete), et l'aide d'une legere epaule en dedans pour cadencer la transition est, il me semble, le meilleur moyen d'appliquer le sacro saint: jambes sans main, mains sans jambes, avec un cheval qui a tendance a s'exiter dans les transitions montantes.

Donc le travail au pas, a pour moi, cette qualite de preparation mentale a ce travail futur.

Desolee de parler de Kiki tout le temps, mais Kiki est mon cheval d'apprentissage et je re/decouvre beaucoup de choses en ce moment avec elle.

J'ai beaucoup de mal a me concentrer sur plusieurs chevaux en meme temps, donc mon univers en ce moment c'est elle, equitant parlant.

Ce que je decris la, dans mon approche, c'est ce que je ressens avec elle, avec un autre cheval mon approche pourra etre completement differente, apr example mon holsteiner etait physiquement beaucoup plus capable de se grandir et conserver son equilibre et cela des les premiers temsp de son debourrage , parce qu'il etait vraiment bien fait dans sa comformation....

Il m'a fallu un an de travail sur les bases avec Kiki pour en arriver la ou etait mon holsteiner , au niveau de l'equilibre et de la decontraction, deux mois apres son debourrage.... tout un monde.

Message édité par: Sandra Mesrine, à: 2011/03/18 20:05

Sandra Mesrine

Marit
Déconnecté
Inscrit: 23/12/2008

Je visualise un cheval au pas comme un agencement de quatres moteurs, un moteur pour chaque membre.

Nos jambes contrôlent les moteurs arrières et nos mains les moteurs avants (l'assiette contrôle la transmission).

Il faut juste libérer/activer chacun des moteurs au temps voulu.

Ainsi le cavalier marche avec le cheval.

On est bien dans l'isopraxie.

Le pas compté est surtout un exercice de couple Homme/Cheval. Une sorte de B-A BA.

A l'autre bout de ce B-A BA il doit y avoir je pense tous les effets de rênes et d'éperons.

Message édité par: marit, à: 2011/03/18 20:04

 

Marit
Déconnecté
Inscrit: 23/12/2008

Même au licol je peux utiliser le pas compté.

J'ai sorti tout à l'heure une immense jument très "chaude" que j'ai vu une fois traîner une gamine à plat ventre dans le pré accrochée à la longe (la jument est une SFA de 750 kgs pesée à l'ENVA)...

Pour la ralentir sans la bloquer, sur le licol le plus doux de l'écurie (moumoute au chanfrein), j'exerçais une légère pression alternative au rythme des antérieurs.

Ce fut un ralentissement "naturel" et j'ai pu compter son pas.

Message édité par: marit, à: 2011/03/19 11:07