la légèreté c'est quoi ?
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Peut être France,
Avec la poésie tout est imaginable car l'acte reste en puissance.
Avec la technique, les forces en actions produisent leurs effets.
Quelque soit l'endroit d'où l'on observe la chose, c'est le résultat qui donne le degrés de légèreté.
C'est un autre point de vue.
Cordialement, bruno
Ce qui donne la grâce du mouvement est que le cheval s'auto-propulse et s'auto-équilibre.
Je suis d'accord avec vous Bruno, mais le probleme, c'est que plein de gens au dehors visualisent autre chose> beacoup sont convaincus que la bonne et belle equitation est celle dans la tension. Totilas et quelques autres sont devenus la norme visuelle a laquelle tout le monde fait reference, sans arret.
Les reperes visuels ont change, une certaine deformation de l'equitation est apparue. Les cavaliers, meme les plus experts, ne visualisent pas les choses autrement, et on peut leur opposer tout les arguments bio-mecaniques et dynamique possibles, rien ne les fera changer d'avis.
Aujourd'hui l'interet de certains cavaliers qui se tournent vers une equitation differente commence plutot sur une recherche d'harmonie et de calme.
Lasse de se battre et de se fatiguer dans une equitation basee sur la force et la tension, le cavalier frustre s'interressera en premier lieu a la legerete pour developper une autre forme de relation. Puis au fur et a mesure de la pratique, le cavalier appreciera la beaute et la verite mecanique et dynamique de l'equitation de legerete.
Chacun amène son ingrédient, qu'il l'ait trouvé seul ou qu'il l'ait appris.
Moi ma contribution que l'on m'a enseigné s'appelle l'isopraxie.
Un tout petit développement pour ne pas vous gaver : récemment on a découvert par hasard pourquoi quand on voyait quelqu'un bailler, on avait une envie irrésistible de bailler : c'est sChématiquement du à l'activation des neurones miroirs.
Eh bien la légèreté c'est provoquer chez le cheval, par l'isopraxie et l'activation des neurones miroirs, l'envie irrésistible de faire, par la posture qu'on lui indique (je baille), le mouvement que l'on souhaite lui voir faire (il baille).
Pour le reste, c'est juste affaire de don du cavalier et du respect de la biomécanique et du respect tout court du cheval.
Eh hop, pirouette et je sors ;)
Message édité par: marit, à: 2011/04/07 00:22
Est-ce aussi de l'isopraxie autour de Totilas qui déclenche cette pratique ????
Ou cette pratique existait-elle antérieurement ?
l'isopraxie (pratique similaire) provoquerait chez le cheval un effet miroir.
Ce doit être très intéressant pour le rassembler et mieux encore : le piaffer. Je veux voir.
Avant l'usage de nouveaux mots, les maitres autrefois enseignaient la bonne position à cheval.
Cordialement, bruno
Bonjour,
j'ai hésité à intervenir ici (mais ouiiiii! ne riez pas! Ca m'arrive aussi!) car j'avais "peur" de vivre ces échanges ici dans l'agassement continuel.
Et bien, aprés la tounure qu'a pris ce post et que j'aime beaucoup, j'ai eu envie d'y faire aussi ma pirouette.
Je veux juste redonner un résumé d'une partie de ce sujet que j'ai un peu abordé ailleurs:
-La légèreté mal comprise et qu'on aime trop: méne à la nonchalence.
-La légèreté mal comprise et qu'on aime pas du tout: mène à l'équitation en force.
Conclusion: il faut chercher à comprendre la légèreté.
Cette recherche est une ballade de longue durée et, à moins de se payer un grave accident comme Baucher, une vie humaine ne suffit pas à la découvrir ET l'employer.
Alors vous me direz (persuadés vous même que j'ai tout compris ;-) : "Mais quel âge avez-vous!?"
Je répondrai: l'âges des livres déjà écris + l'âge d'avoir eu un enseignant ayant déjà lui même passer toute sa vie à faire ces recherches et transmettre leurs résultats + l'âge des échanges avec d'autres cavaliers et gens de chevaux (inclu AI)+ l'âge du temps qu'il me reste -peutêtre- à vivre.
Alors ceux qui font cette ballade vont d'un bout à l'autre de ce qui existe déjà et, parfois même, s'arrêtent en cours de route pour créer leur propre style.Certains d'entre eux re-démarent dans la recherche. D'autres pas. Le but d'origine était pourtant le même.
A+
PB
Marit écrit:
Eh bien la légèreté c'est provoquer chez le cheval, par l'isopraxie et l'activation des neurones miroirs, l'envie irrésistible de faire, par la posture qu'on lui indique (je baille), le mouvement que l'on souhaite lui voir faire (il baille).
Ouais... et bien lorsque mon cheval pétait les plombs, d'ailleurs il n'y a pas encore si longtemps, j'avais beau essayer d'activer les neurones miroir de l’apaisement, c’est marrant mais ça marchait pas bien...
Quant à l'obtention du mouvement souhaité, au bout d'un moment, le cheval est tout à fait capable de sentir les moindres geste de son cavalier même imperceptibles (contractions musculaires) et donc il reconnait l'intention de... et se met à exécuter le mouvement sans que le cavalier n'est plus agit que ça.
Pour moi, ce que vous appelez l'isopraxie est tout simplement la conséquence de l'aboutissement d'un dressage bien mené mais en aucun cas un moyen d'y parvenir.
Bruno,
Il faut savoir être ouvert aux découvertes et avancées de la science.
Il n'y a pas de bonne position à cheval, mais il y a le bon positionnement du cheval.
Vraiment, la connaissance amène la compréhension et c'est d'ailleurs avec une meilleure connaissance du cheval que l'on tente de lutter contre l'effet Totilas : pour exemple la parution de l'ouvrage du docteur vétérinaire Gerd Heuschmann.
La philosophie a ses limites.
S'il vous plait, évitez d'être agressif dans vos réponses.
:)
kick ass écrit:
Marit écrit:
Eh bien la légèreté c'est provoquer chez le cheval, par l'isopraxie et l'activation des neurones miroirs, l'envie irrésistible de faire, par la posture qu'on lui indique (je baille), le mouvement que l'on souhaite lui voir faire (il baille).
Ouais... et bien lorsque mon cheval pétait les plombs, d'ailleurs il n'y a pas encore si longtemps, j'avais beau essayer d'activer les neurones miroir de l’apaisement, c’est marrant mais ça marchait pas bien...
--> avez vous essayé la détente à la longe avant de monter ? ;)
Quant à l'obtention du mouvement souhaité, au bout d'un moment, le cheval est tout à fait capable de sentir les moindres geste de son cavalier même imperceptibles (contractions musculaires) et donc il reconnait l'intention de... et se met à exécuter le mouvement sans que le cavalier n'est plus agit que ça.
--> eh bien voilà ! en langage scientifique c'est là l'isopraxie et l'activation des neurones miroirs. La qualité du cavalier sera ensuite de donner de l'appétence au mouvement.
Pour moi, ce que vous appelez l'isopraxie est tout simplement la conséquence de l'aboutissement d'un dressage bien mené mais en aucun cas un moyen d'y parvenir.
--> si vous voulez c'est comme si vous prétendiez que de la mayonnaise c'est comme de la sauce béarnaise.
Berthier Pascale écrit:
Alors ceux qui font cette ballade vont d'un bout à l'autre de ce qui existe déjà et, parfois même, s'arrêtent en cours de route pour créer leur propre style.Certains d'entre eux re-démarent dans la recherche. D'autres pas. Le but d'origine était pourtant le même.
A+
PB
Je me permets de vous rejoindre là dessus, rien de plus passionnant dans l'équitation que la quête perpétuelle du geste parfait à travers la légèreté mais je pense qu'une vie ne suffit pas...surement mon côté esthète qui ressort...
bonsoir
Bruno dLB. écrit:
ça pourrait devenir moins consensuel que notre poésie ;-)