Lettre ouverte au Président
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CHABILLON Alain écrit:
Cher Bruno,je ne puis donner suite à votre message dans l'immédiat. Mille excuses pour mes maladresses.
CHABILLON Alain écrit:
Cher Bruno,
Bonjour Philippe,
Ce plaisir est partagé, .... merci.
La culture littéraire provient de l'écriture de la connaissance par laquelle un sachant communique son vécu de terrain. Cette acquisition est-elle une culture? Peut-être, si culture est le résultat de l'enrichissement par l'apprentissage.
j'ai tendance à penser que la culture littéraire ou livresque est partielle. Qu'elle repose sur le crédit accordé à son auteur et qu'elle manque souvent "d'ouverture".
Ecrire poussent à synthétiser alors que connaître tend vers l'analyse.
Ceux que l'on s'accorde à nommé "les maîtres", ont reçu une culture de terrain qu'ils ont cherché à perfectionner, à sublimer par des mots et des écrits.
La culture a, elle aussi, un prix : celui du travail, de l'épreuve, de l'effort, de la confrontation, (......)
J'ose une formule : L'homme cultivé écrit, l'inculte lit.
Les générations spontanées, vernissées sont des leurres, ce n'est que mon point de vue.
Pardon pour ce post lapidaire.
Amitiés, bruno.
Cher Bruno,
Vous semblez admettre la coexistence des deux cultures, la culture "pratique" du cheval et la culture littéraire équestre. Le domaine de la première couvre un domaine immense qui, en langue française, va de Salomon de la Broue, Pluvinel, Robichon de la Guérinière aux ouvrages des maîtres Ecuyers et aux manuels d'Equitation en vente dans toutes les bonnes librairies. Quant à la seconde, elle est faite de tous les écrits des poètes, romanciers et dramaturges qui, depuis HOMERE, ont pris pour thèmes le Cheval et l'Equitation. Or ces derniers disent et apprennent aux gens de cheval ce que les premiers taisent.
Donc il ne s'agit ni de "faire l'économie de la culture pratique du cheval", car ce serait une aberration, ni de faire l'économie de la culture littéraire équestre, car s'il est bon savoir comment monter à cheval, l'on ne peut qu'être un bien meilleur cavalier en sachant pourquoi l'on monte et ce que cela signifie.
Je vous inviterais bien à consulter sur edilivre.com l'avis au lecteur de mon bouquin "Pégase et le bonheur" si je n'avais peur de m'attirer quelques malencontreuses foudres.
Cher Bruno,
Vous semblez admettre la coexistence des deux cultures, la culture "pratique" du cheval et la culture littéraire équestre. Le domaine de la première couvre un domaine immense qui va, en langue française, de Salomon de la Broue, Pluvinel, Robichon de la Guérinière aux ouvrages des Maîtres Ecuyers et aux manuels d'Equitation en vente dans toutes les bonnes librairies.
La culture littéraire équestre est faite des écrits de tous les Poètes, Romanciers et Dramaturges qui, depuis HOMERE, ont pris pour thèmes le Cheval et l'Equitation. Or ceux-là disent et apprennent aux gens de cheval ce que les autres ci-dessus taisent.
Donc il ne s'agit ni de faire l'économie de la culture "pratique" du cheval, car ce serait une aberration, ni de faire l'économie de la culture littéraire équestre car, s'il est bon de savoir comment monter à cheval, l'on est un bien meilleur cavalier en sachant ce pourquoi l'on monte et ce que cela signifie.
Je vous inviterais bien à consulter sur edilivre.com l'avis au lecteur de mon bouquin "Pégase et le Bonheur" si je n'avais pas peur de m'attirer quelques malencontreuses foudres.
CHABILLON Alain écrit:
Cher Bruno,
Cher Alain,
Une réponse rapide pour ne pas peser par l'odieux silence ....
J'admets sans aucune réticence la co-existence des cultures.
Mais, l'une procède de l'autre et la réciproque ne me semble pas exacte.
Je répète : l'écriture pousse à la synthèse, l'expérimentation à l'analyse, ....
Ne craignez pas les foudres, j'espère prendre le temps de cette visite.
Cher Bruno
Merci pour votre réponse rapide, chaleureuse et enrichissante car vous avez l'art en deux mots d'ouvrir considérablement les perspectives.
Ainsi l'éclairante opposition entre la synthèse de la littérature et l'analyse de l'expérimentation. A méditer.
Mon inexpérience m'a empêché d'effacer un premier message et plus je cherchais à le faire disparaître, plus se multipliaient les traces... (et le quai Mayaud n'a pas répondu à mes appels au secours ...) . D'où cette suite absurde de messages vides. Mais tout est bien qui ne finit pas trop trop mal...
Cher Alain,
oui, ce sujet est vaste et presqu'insondable.
Souvent, l'homme cultivé écrit pour deux fins opposées.
1 pour transmettre une connaissance et en fixer les définitions pour mieux communiquer
2 Comme exutoire libérateur de celui qui découvre, ce qui lui pré-existait.
L'homme est doué de "découvertes" mais pas de "création". C'est probablement là que se situe le conflit qui alimente la soif du savoir que véhicule la culture dont la littérature n'est qu'un médium.
Message édité par: BLB, à: 2011/07/11 09:36
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