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Haro sur le mors?

24 réponses [Dernière contribution]
Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

Effectivement ça va de soit. J´ai aussi un poulain et je travaille en liberté et passe des heures à côté de lui. Mais il y a une différence entre la complicité du cheval et exécuter des airs de haute école qui ramène à une équitation technique. Mais comment réaliser une monte sans bride alors qu´on répète partout: reine d´ouverture, demi-arrêt... Alors qu´avec le système autour du poitrail on a aucun moyen de contrôle et de correction sur le devant du cheval. Et cet écuyer réalise les airs comme le piaffer avec un cheval rassemblé...
J´ai pris contact par mail avec ces personnes et effectivement ils montent tout le temps sans bride. Donc il y a pas ce passage de la bride au collier. Il travaille directement avec le collier!
Donc je trouve que ça remet bcp de choses en question même dans l´équitation de légéreté! Donc si qqn connaît ce travail et pouvait m´éclairer...
Je ne fais pas de compétition donc me répondre que pour sortir en compétition il faut quand même l´habituer à la bride...

Merci

Caroline

(par caroline K)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

Pour travailler de la sorte, il faut un cheval totalement "en champ détendu". J´ai assisté à un clinic de Chloé B. Rola, éthologue qui a travaillé à Rennes, où elle explique cela par le biais d´un débourrage. Je peux éventuellement transmettre mon compte-rendu pour Allège+.
L´un des secrets réside dans le fait de ne jamais utiliser le fameux renforcement négatif, qui ne fait que braquer le cheval. L´utilisation du renforcement positif est privilégiée : on récompense chaudement lorsque la réponse attendue est donnée, mais on ignore les mauvaises réponses. Par exemple, si le cheval bouge au pansage, on le remet doucement immobile, puis on félicite l´immobilité, mais on ne le force pas à volter des heures quand il bouge, on ignore ce comportement, mais on encourage l´immobilité. Vous le braquez une seule fois et tout est à recommencer ...

Pour les gestes techniques, la longe autour du poitrail dirige les épaules, le poids du corps gère les reports de poids (latéraux et longitudinaux) et les jambes s´occupent des hanches, la gaule est une aide de renforcement ... et voilà ... Il vaut mieux, pour nous, qui ne sommes pas centaures, de commencer par l´apprentissage avec l´embouchure, puis de temps-en-temps, lui substituer la lanière au poitrail (une sorte de validation des acquis). Bien-sûr, toujours dans un endroit clos et sécuritaire pour tous les deux.

C´est un travail de patience, qui ne peut s´effectuer sans passion ...

Bien cordialement

(par Patricia)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

Sitôt dit, sitôt testé ...
Après une détente en longe avec juste la longe passée autour de l´encolure, je me suis issée sur Mimi, avec juste la rêne autour du cou. Au départ, on se sent très vulnérable, on n´ose rien demander car il n´y plus de "moyen de contrôle". Puis on s´enhardi, le cheval aussi d´ailleurs. Départs et arrêts : pas de souci, mêmes aides qu´avec embouchure : frémissement de la cuisse (du coup on apprend à moduler pour ne pas que le cheval jaillisse), fermeture des doigts après engagement de l´assiette (là, il faut renforcer un peu, mais quand le cheval comprend ça s´affine). Pour la direction, ça se corse un peu, il faut composer avec le "non, je n´ai pas envie de volter à droite" pour dire "tu dois volter à droite". Alors on renforce à l´assiette, du coup ben on n´oublie pas sa jambe à la sangle, on enveloppe l´encolure avec la rêne extérieure, la jambe à la sangle incurve, un claquement de langue pour motiver et ne pas perdre l´impulsion, l´assiette suit et Mimi tourne incurvée ... J´ai trouvé cela très intéressant dans la mesure où l´on doit complètement se remettre en question car en embouchure, on a tendance à oublier qu´on a une assiette, on oublie certaines aides opportunes, on peut parfois être brutal. Sans embouchure on apprend à demander courtoisement (sinon, il faut un bon parachute), à demander correctement (du coup le cheval comprend) et on y gagne en cohérence. Je vais donc inclure ce travail pour valider nos acquis et travailler mes grosses lacunes que je masque avec l´embouchure (la fameuse jambe à la sangle par exemple). J´ai fais des photos que je ferais parvenir après développement.

Bien à vous.

(par Patricia)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

Une chose importante que remarque MK et sur laquelle il est bon d´insister:quelle que soit la cause d´une résistance, le cheval a le réflexe de creuser sa ligne du dessus et de RETENIR SA RESPIRATION. Il est un fait essentiel que l´enseignement n´insiste pas suffisamment sur l´écoute que l´on doit faire de la respiration du cheval. Et arrêter un cheval qui se met à fonctionner en apnée et attendre qu´il reprenne son souffle est un excellent moyen de remettre son cheval en confiance et de pouvoir retravailler dans la décontraction; amicalement; yves katz
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An important thing which notices MK and on whom it is good to insist:"no matter what the cause of a resistance is, thge horse has the reflex to hollow his top line and TO HOLD HIS BREATHING". It is an essential fact that the education does not insist enough on the listening which we have to make of the breath of the horse. And stop a horse which begins working in apnea and to wait that it resumes its breath is an excellent means to hand his horse in confidence and to be able to work again in the looseness; friendly; yves katz

(par yves katz)