Divers
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Chers amis,
Il est merveilleux de voir la vitalité, la passion, le goût de la recherche de tous les correspondants de notre forum.
Alors j’ai pensé vous soumettre deux réflexions qui, si je ne me trompe, devraient engendrer pas mal d’analyses.
La première : en parlant de « l’engagement », auquel pense-t-on, car il en est de deux sortes.
« L’avancée des postérieurs », c’est d’ailleurs en général ce que l’on appelle l’engagement. Seulement, et là je vais faire bondir certains, cet engagement n’a aucun intérêt sauf pour un seul mouvement.
Il est nécessaire lors d’un trot en extension. Oui, il faut alors que les postérieurs se posent le plus en avant possible mais en dehors de cela ?
Que ce soit pour passager, piaffer, pirouetter, sauter des obstacles, il est impératif que, comme disaient nos anciens, on puisse « actionner la masse ».
Mais pour ce faire, les postérieurs doivent se trouver en position d’agir. Or un postérieur loin en avant démontre la souplesse mais n’a aucune capacité de propulsion vers le haut. Pour que le cheval puisse élever la masse, il faut que les hanches s’abaissent, les postérieurs soient ployés et que la masse soit reculée.
Autrement dit, à mon humble avis, le véritable engagement ne consiste pas à faire avancer les postérieurs sous la masse mais bien à reculer celle-ci au-dessus des postérieurs.
C’est mon opinion mais … que chacun donne son point de vue.
Quant à la 2ème réflexion, je préfère ne pas en parler actuellement, tellement elle me ferait honnir dans les chaumières équestres à l’égal de quelqu’un qui aurait dit au XVIIème siècle que les saignées étaient nocives…..
(par Jean d´Orgeix)
Bonjour,
N´est ce pas aussi cette attitude qui permet d´avoir une avant main légère?
(par Anne)
Dear Monsieur d´Orgeix,
What a wonderful message you made on the 20th. November.It is the "tipping under of the pelvis"that is called haunch engagement,and it is that which produces collection and not the engagement of the legs,which will actually decrease as the stride lenghth shortens.
I have to say that this is also well described in Jean-Claude Racinet´s book ´Understanding Baucher´because it is the truth.
With kind regards,
Sandy Dunlop
(par Sandy Dunlop)
Merci Monsieur D´Orgeix, 100% d´accord.
J´attends votre seconde idée avec impatience!
Cordialement.
Y.C.
(par Yasmine Coissieux)
Bonjour à tous.
Oui bien sûr car tout le poids reporté sur l´arrière c´est autant de moins sur l´avant.
Il existe 2 types de résistance : résistances de force, résistance de poids.
Si vous obtenez de votre cheval qu´il reporte suffisamment de poids vers l´arrière main il n´y a plus de résistances de poids ce qui est fondamentale, enfin à mon avis. Reste à faire disparaître les résistances de force ce qui s´obtient par la décontraction.
Vue comme ça, ça paraît très simple mais, dans la pratique ça l´est déjà un peut moins.
Les anciens parlaient d´asseoir le cheval, aujourd´hui on parle beaucoup d´équilibre horizontal ?
Cordialement pierre
P.S. Toujours heureux de vous lire M d´Orgeix j´ai commencé en 1977 à mes touts débuts, inutile de vous dire qu´à l´époque c´était très dur mais le plus étonnant c´est qu´aujourd´hui les choses ont à peine changées. Vite vite la 2me réflexion merci :-)
(par pierre)
Personnellement, j´ai dû faire disparaître les résistances de force pour pouvoir commencer à maîtriser les résistances de poids de mon cheval et le mettre de plus en plus sur les hanches. L´inverse n´a pas été possible. En bref, c´est par la décontraction que j´ai pu davantage maîtriser les résistances de mon cheval, de force d´abord et de poids ensuite.
(par Julie Liguori)
Bonjour à tous.
Je ne pense pas qu´il y ait de règle tout dépend du tempérament et ou de la morphologie du cheval, les résistances de poids et de force se détruisent parlement avec une dominante plus ou moins marquée pour les unes ou pour les autres. L´essentiel est de parvenir au résultat dans les meilleurs conditions possibles.
Cordialement pierre
(par pierre)
Cher D´Orgeix,
Votre message arrive a point, car grace aux deux journées que j´ai passée près de vous j´ai enfin réussi à faire comprendre à mon Kerwann ce dont vous parlez. C´est étonnant comme cela arrive d´un coup, cela fait 4 jours, je crois que je vais même le marquer sur mon calendrier...Et depuis dés que je le rassemble (sur des rênes extrêmement fluide),il viend sans difficulté, nuque le point le plus haut, décontracté comme jamais...et je saute aussi comme cela.
C´est une nouvelle étape de franchie pour moi et mon Kéké!
isa
(par isa)
Je voulais également évoquer Jean-Claude Racinet dont je suis en train de lire "équitation de légèreté", je trouve ce livre formidable. Il y est préci, claire et du coup extrêmement facil a lire.
Et encore une fois pour tous les dresseurs qui pensent que Jean D´Orgeix ne s´adresse qu´au cavaliers de CSO, ou les cavaliers de CSO qui parlent de la "Méthode D´Orgeix" et y adhèrent ou pas, j´affirme que c´est une équitation des plus classique qu´il enseigne. C´est ce que l´on enseigne presque partout dans les clubs ou écuries de concours qui est différent,et inadapté, on pourrais dire une équitation fédérale mais pas classique...!
isa
(par isa)
Cher Jean d´Orgeix
puisque vous invitez chacun à donner son point de vue, je me permets de vous exprimer le mien sur un plan linguistique.
Vous distinguez entre l´engagement nécessaire aux allures en extension et celui nécessaire à l´éxécution correcte des airs relevés dans une allure rassemblée et ralentie, jusqu´à sur place concernant le piaffer, en parlant de "véritable" engagement pour ce qui concerne l´un, et en employant le terme de "recul" concernant la masse relativement aux postérieurs.
L´emploi du terme "véritable" ne risque-t-il pas d´induire certains à considérer le premier engagement évoqué comme pouvant être un "faux" engagement, et relativement à votre emploi de la notion de "recul de la masse", ne serait-il pas préférable d´user plutôt des termes de "retenue de la masse sur un engagement actif des postérieurs", en réservant le terme de "recul" au reculer ?
Cordialement
PK
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Dear Jean d´Orgeix
because you invite each to give his point of view, I allow me to express mine to you on a linguistic plan.
You distinguish between the engagement necessary for the gaits in extension and that one necessary for the correct execution of the relevated airs in a collected and slowed gait, until on the spot concerning the piaffer, by speaking about "real" engagement as regards to one, and by using the term of "moving back" concerning the mass with regard to the posteriors.
Doesn´t the employment of the term "real" risk to lead certains to consider the first evoked engagement as being able to be a "false" engagement, and with regard to your employment of the notion of "moving back of the mass", wouldn´t it be preferable to use rather terms of "containing of the mass on an active engagement of the posteriors", by reserving the term of "moving back" for the reculer ?
Cordialement
PK
(par Peteris Klavins)
enfin voila enonce clairement ce qui me trottait dans la tette depuis un moment en repassant en boucle cette excellente cassette " dressage" ou l´on voit R Klimke et quelques autres anciennes tenors du dressage au travail
j ai bien l impression que si on ne monte pas dans cette optique, "faire porter la masse par les posterieurs", on se trompe de debat et j ai l impression que tous les bons cavliers cherchent cela apres, certains le font avec des methodes plus ou moins elegantes, c est une autre histoire mais les chevaux marchent trottent galopent et sautent dans des alures utiles et rondes, cest bien le but
(par pierre_)