Divers
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Il me semble que l´on utilise un seul mot " engagement " pour décrire différentes positions et actions d´un cheval dans divers type d´équitation : au piaffer, en levade, au trot allongé, au trot rassemblé, devant un gros obstacle, au galop de course, en arrêt glissé western, etc ? D´où de nombreuses confusions dans les discours des uns et des autres ?
(par Pascale)
merci pour ces precisions qui nous aident a y voir plus clair, ce que j ai vu a equita lyon m a sans doute induit en erreur merci d avoir corrigé le tir
(par pierre_)
Voici ce qu´écrit J.C Racinet au sujet de l´engagement:
j´écourte pour que le message ne soit pas trop long.
Voici ce que l´on met sous le terme engagement
-"ploiement des hanches par avancée de la pointe des fesses;
-engagement simultané de 2 membres postérieur sous la masse,galop,piaffé et éventuellement arrèt;
-engagement sous la masse d´1 seul postérieur,au soutien,au pas et au trot l´autre se désengagent;
-l´engagement "geste"(geste pendulaire d´engagement) d´1 ou 2 postérieurs;
-l´engagement "distance" qui en résulte,qui est la mesure du segment joignant la trace du postérieur au soutient,à la projection verticale de la pointe de la fesse.
Et il précise que:" l´engagement geste n´a pas de valeur motrice,...,c´est le geste de désengagement qui est moteur..."
-"Ce qui importe ...c´est le basculement vers l´avant des hanches corollaire d´un raccourcissement de la ligne médiane (pointe de la fesse,pointe de l´épaule,qui relève le garrot et assure l´équilibre).
Ce basculement une fois établi et maintenu dans l´allure ..., augmente légèrement les possibilités d´engagement du postèrieur au soutien.La réciproque n´est hélas pas vérifiée. Un cheval dont les possibilités de fermeture de l´articulation coxo-fémorale et d´ouverture de celle du grasset, sont grandes, pourra présenter un engagement spectaculaire du postérieur au soutien, sans pour cela basculer le moins du monde ses hanches, et par conséquent ne travaillera pas dans l´équilibre"
suite dans le 2 message.
(par isa)
suite:
-"...si l´on en croit l´allemand Waldemar Seunig,le cheval doit se "méjuger",...La preuve de la qualité du trot selon l´école allemande,est dans ce "méjugement". Sile cheval se méjuge, le juge ne méjugera pas.On reconnaît là le culte de l´engagement profond du postérieur au soutien, dont nous avons déjà démontré toute la futilité ..."il parle du chapitre XI sur l´appuyer mais c´est trop lourd pour que je vous le soumette, je pense qu´il faut acheter ce livre qui est vraiment riche d´enseignement.
-"Le reculer n´a aucun intérêt en lui-même, ce qui compte c´est la flexion de hanches qu´il entraîne."
-"...un cheval au corps long et aux jambes courtes, comme le Quater Horse par ex, race pourtant particulièrement athlétique, est à peu près assuré de ne jamais se méjuger, même s´il engage ses postérieurs de façon trés remarquable. Ceci,bien sûr, n´a pas échappé aux adepte du dressage moderne, qui vous retorqueront que si votre cheval est dans ce cas, le mieux est de ne pas le diriger vers cette discipline."
-"Chez la plupart des chevaux...,le temps de suspension du trot,surtout...pour le trot de travail, est extêmement bref, et de ce fait chaque sabot postérieur se pose à peu près au moment où l´antérieur du même coté se lève, et le cheval se gardera bien dans ce cas d´essayer de se méjuger au trot, de peur de se faire des atteintes."(Les TF d´hippodrome résolvent en général le problème en écartant les postèrieursvers vers l´extérieur des antérieurs).
Il donne beaucoup d´explications quelles soient culturels, techniques ou théoriques sur tout se qui concerne l´engagement, et tout le dressage bien entendu.
Je rajoute cet petite phrase de J.C Racinet qui n´engage que "lui" et moi."Cette objection, imparable sur le plan théorique ,comporte cependant une réponse pratique qui ne risque pas de déplaire aux syndicats d´élevage d´outre-Rhin: achetez un cheval aux Allemands.
Ils imposent les règles, forment les juges, et élèvent les chevaux."
isa
(par isa)
Bonjour,
Je confirme que lors du stage de juge que j´ai suivi, l´on nous demande de juger de l´engagement par comparaison de la trace ant. et post.
Mais bon.. je n´ai pas voulu batailler là-desssus, j´atais trop fatiguée :)
StephE
(par StephE)
Bonjour à tous
suite à mes précédents messages, il me paraît utile de revenir sur ma suggestion première spontanée de réserver la notion de "recul" au reculer.
En effet, il est à considérer que le cavalier peut "jouer" de la localisation du centre de gravité du couple cavalier/cheval, par l´"avancée ou le recul" de la tête de sa monture couplée à l´"avancée ou le recul" de sa propre masse par rapport à celle du cheval, le tout relativement à plus ou moins d´engagement des postérieurs, avec ou sans flexion de la charnière lombo-sacrée, et éventuellement celle du grasset.
Ne conviendrait-il alors pas de qualifier de "très véritable" engagement, un engagement sous la masse couplé à un développement musculaire "suffisant" pour être en mesure de soit propulser activement l´ensemble de la masse en avant, la masse du cavalier étant reculée, (par exemple au galop assis...:-), soit propulser efficacement cette masse vers le haut, (par ex. pour le piaffer ou pour franchir un obstacle conséquent...), ou encore de supporter aisément l´ensemble de la masse dans une élévation de l´avant-main ?
Cordialement
PK
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Hello to all
Further to my previous messages, it seems to me useful to return on my first spontaneous suggestion to reserve the notion of "moving back" to the reculer.
Indeed, it has to be considered that the rider can "play" on the location of the center of gravity of the couple rider/horse, by the "moving forward or moving back" of the head of his horse coupled with the "moving forward or moving back" of his own mass with regard to that of the horse, the whole with regard to more or less of engagement of the posteriors, with or without flexion of the lumbo-sacral hinge, and possibly this one of the "grasset".
Would not it been advisable to qualify as "very real" engagement, an engagement under the mass associated to a muscular development being "sufficient" for being capable to propel the whole mass actively forward, the mass of the rider being "moved back", (as for example at the sitting gallop....:-), or to propel effectively this mass upward, (i.e. for the piaffer or to clear an important obstacle...), or still to support easily the whole mass in a rise of the front-hand ?
Cordially
PK
(par Peteris Klavins)
Bonjour Péteris,
"Ne conviendrait-il alors pas de qualifier de "très véritable" engagement, un engagement sous la masse couplé à un développement musculaire "suffisant" pour être en mesure de soit propulser activement l´ensemble de la masse en avant, la masse du cavalier étant reculée, (par exemple au galop assis...:-), soit propulser efficacement cette masse vers le haut, (par ex. pour le piaffer ou pour franchir un obstacle conséquent...), ou encore de supporter aisément l´ensemble de la masse dans une élévation de l´avant-main ?"
Ma réponse page précédente :
"J´entends par là qu´effectivement, l´engagement est maximum car l´arrière-main prend en charge la masse, l´abaissement des hanches lui est le ressort qui va permettre d´orienter la masse vers l´avant ou vers le haut (ou les deux au passage). C´est le préalable à l´obtention de certains airs et cela se prépare en musclant l´arrière-main, par un report graduel du centre de gravité vers l´arrière. "
En d´autres termes, mais sensiblement identique ...
Je suis d´accord avec vous aussi sur le fait du cavalier "assis" car (pour moi, mais je ne l´ai pas spécifié tellement ça coule de source), l´assiette étant une aide très subtile, le cavalier se "rassemble" pour rassembler son cheval, à la nuance toutefois qu´il faille doser afin de ne pas gêner le rein, tout comme on dose les demandes de variations d´équilibrage suivant la sensibilité et la capacité physique du cheval.
L´important, c´est la dose l´important :-)))))
Bien à vous.
(par Patricia Clair)
Chère Patricia
vous comparez vos termes de la page précédente aux miens dans le cadre du débat actuel en parlant de sensible identité.
Pour ma part, au cas où vous l´auriez oublié, je soulignerai qu´antérieurement, le point de débat sur lequel nous avions des divergences de vue portait sur l´éventuel intérêt d´un travail d´engagement et d´assouplissement de la charnière lombo-sacrée sur une extension/abaissement de l´encolure, dans une perspective de progression et de report graduel du centre de gravité vers l´arrière, notament au tout début de la progression.
Cordialement
PK
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Dear Patricia
you compare your terms of the previous page with mine within the framework of the current debate by speaking about nearly identity.
For my part, if you should have forget it, I shall underline that previously, the point of debate on which we had differences of sight concerned the possible interest of a work of engagement and of softening of the lumbo-sacral hinge on an extension-lowering of the neck, in a perspective of progress and gradual transfer of the center of gravity towards the back, notably in the very begining of the progress.
Cordially
PK
(par Peteris Klavins)
Je vous remercie de décrire et d´expliquer l´ "arrêt en glissade ". Si j´entends bien, il ya contrariété entre la définition signée "Pierre_" et la vôtre.
(par Olivier Collomb)
Pour objectiver ce débat, voici un extrait du guide des juges de reining (NRHA) :
"the preferred stop is one where the horse drops or lowers his hindquarters and brings his rear legs underneath him while his front legs continue forward motion in a pedaling fashion".
Je laisse la traduction à l´appréciation de chacun.
(par vsv)