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Presse Allemande

15 réponses [Dernière contribution]
PODER Catherine
Déconnecté
Inscrit: 17/03/2006

De l'élevage, du débourrage et de la légèreté:

Effectivement, le choix d'un étalon ne devrait se faire, non pas sur ses performances (c'est un plus) mais sur sa capacité, prouvée, de transmettre un patrimoine génétique.
La mère marque , quant à elle, par son modèle, sa génétique mais surtout, pour moi, par sa capacité à bien élever son poulain, garantie d'un cheval émotionnellement stable (à condition qu'on lui en laisse le temps en respectant un sevrage naturel).

Mais le problème se pose ensuite: le débourrage! Par qui et comment?
Qui se souvient qu'un cheval n'est physiquement et mentalement prêt à supporter un apprentissage qu'à partir de 5 ans. Qui se souviend qu'un débourrage, selon les règles de l'équitation classique prend environ 2 ans?
Quel est l'éleveur puis le cavalier qui vont prendre ce risque financier de "perdre du temps". Quel est l'acheteur qui sera convaincu qu'à 7 ans un cheval est toujours un jeune débutant?

Certaines études scientifiques commencent à mettre en garde contre "l'impuissance conditionnée", "la résignation acquise" autant de perversions psychiques que l'on fait subir aux jeunes chevaux et dont seuls ceux "aptes au martyr" font illusion sur le marché actuel. Les pourcentages de "casse" mériteraient qu'on alerte les associations de défense des animaux.

J'invite les adhérents à prendre ou reprendre connaissance des dossiers de l'association sur ces thèmes, remis en ligne ces jours-ci.
Quant aux autres je ne peux que les inviter vivement à grossir nos rangs!

Bonne lecture.

Yasmine.C
Déconnecté
Inscrit: 16/10/2006



Message édité par: EcoleDesChevaux, à: 2008/08/06 10:15

THOMAS
Déconnecté
Inscrit: 15/02/2007

Dans mon intervention précédente je parlais d'autres critères qui permettent de juger la"valeur" d'un étalon.

Il en est un qui est déterminant pour "apprécier"la qualité de sa descendance

: à qui est confié le poulain dés le débourrage et qualité du cavalier qui va le préparer?

En général, les propriétaires qui ont investi dans un "bon étalon" et "une bonne poulinière" confie le jeune cheval a un cavalier ayant des"résultats"; c'est à dire qui a eu des performances en compétition.

Ce ne sont pas toujours les meilleurs cavaliers au sens où nous le comprenons sur ce forum mais celui qui par des moyens parfois coercitifs aura su "montrer le cheval" sous son, meilleur jour: le sans faute. Autant dire par exemple que pour les jeunes chevaux un 4pts obtenu de façon correcte (cheval en confiance, monté avec tact..) sera jugé comme"mauvais"face à un"sans faute" obtenu coûte que coûte.

Ce n'est pas une généralité mais c'est une situation très fréquente et dans toutes les disciplines.

D'autre part certains"grands" éleveurs font la côte d'un étalon et orientent selon leurs intérêts leur clientèle vers des géniteurs "à la mode" et font tout pour saboter les chances d'un jeune étalon; je parlerai même de "mafia".

Ayant parcouru ce monde là je pourrai exposer encore d'autres facteurs qui font que juger un étalon même sur sa descendance est encore sujet à doute. La conclusion est pessimiste.

rdv
Déconnecté
Inscrit: 01/02/2007

Comme tout est axé finance et donc mafia, comment alors nous pauvres petit propriétaire d'une jument pouvons nous faire pour choisir ??? une tombola ??? dès je me demande si c'est pas plus facile du coté etalon d'obstacle, car là pour la qualité de l'étalon il y a la barre comme juge et la descendance également devant la barre, c'est peut être un meilleur critère ???
En tout cas tout est pessimiste en équitation si on y regarde de plus près, enseignement, elevage, competition ... qu'est qu'il reste ????

THOMAS
Déconnecté
Inscrit: 15/02/2007

rdv
Oui mon constat est pessimiste masi cependant si il y a encore de bons chevaux fort heureusement c'est que le choix a encore sa place. L'exemple personnel que je vous ai donné concerne un cheval d'obstacle que j'ai acheté à trois ans (petit prix car refusé par les haras)mais que j'ai vu bon a cet age là et ai fermé mes oreilles aux "conseils des éleveurs de renom". J'ai renouvelé cette approche avec des résultats moyens donc la chance avait sa place dans le premier choix. Le critére de comportement sur l'obstacle est important mais pas suffisant, de même pour les origines etc..c'est un tout où il faut à mon sens faire intervenir le"sentiment" et la curiosité. En un mot ce n'est pas rationel mais certaines informations déterminent une partie du choix.

J'ai donc été "un petit éleveur" qui a l'avantage d'être un cavalier professionnel, entraîneur avec une expérience(provoquée) originale. Mais l'instinct et la passion font que l'on choisi tel étalon et non pas tel autre!