Skip to main content

Equitation Ethologique & Equitation ne font qu' 1

47 réponses [Dernière contribution]
Bruno dLB.
Déconnecté
Inscrit: 24/11/2007

Bonsoir france,

De mémoire, l'on nous demandait (autrefois et je ne suis pas un vieillard)de toujours parler aux chevaux : en entrant dans une écurie, en croisant un cheval, en allant les récupérer dans les prés, lors des soins, etc ......

Les chevaux se raréfiant, cette attitude (habitude) a perdu de son actualité. Puis, plus tard cela faisait l'objet de moqueries diverses, "j'en parlerai à mon cheval", disait-il, avec toute la désuétude et l'ironie accompagnant un cas dérisoire.

La culture équestre n'est plus partagée et sans un maintien quotidien, elle disparait. Parler aux chevaux était cependant "l'amorce" de la communication nécessaire ....

Effectivement, le club aux chevaux blasés n'impose pas cette règle de prudence, par contre je vous assure qu'elle est toujours de mise dans les sphères de professionnels : on y parle ou on y siffle.

Message édité par: BLB, à: 2008/05/25 22:24

 

Buridan
Déconnecté
Inscrit: 17/03/2006

Bonjour,

L'équitation éthologique renoue avec l'histoire

Il me semble que les citations que j'ai faites montrent que cela n'est pas tout à fait exact ...

BLESCHET Josette
Déconnecté
Inscrit: 17/03/2006

Journées éthologiques de Lorraine 14-15 juin 2008

Ce week-end, j’y étais !
Tout se passait dans un beau complexe équestre situé entre deux villages. Beaucoup de travaux étaient encore en cours, mais, tous les éléments fonctionnels étaient en place : deux grands bâtiments pour les boxes et leur paddocks associés, un manège, une très grande carrière, un rond de longe, un grand club house.
Pour organiser ces journées de Rencontres éthologiques de Lorraine, Pierre Peronnet avait réuni des moyens importants, tant en matériel qu’en nombre de bonnes volontés.
Des tentes blanches à chapeau pointu avaient été installées pour les exposants : selliers, différentes écoles d’éthologie, secteur santé, simulateur équestre.
Le manège avait été transformé en salle de spectacle pour le samedi soir avec une estrade pour l’orchestre Country et un plancher sur 3 côtés qui délimitait la piste de présentation et permettait de recevoir les tables pour le dîner. Du coup, l’abri était déjà tout préparé pour servir de solution de repli pour les exposants et les animations contre la pluie du dimanche.
Tout le monde était à son poste, aux écuries, à la restauration, et Dominique Walck était présente sur tous les fronts : même jusqu’à faire office de vache pour la présentation de cutting !
Bien sûr, c’est le spectacle de Jean-François Pignon qui était très attendu, et, une deuxième séance a due être organisée le dimanche pour satisfaire toutes les demandes. Spectacle enthousiasmant qui alliait les prouesses techniques, gymnastiques, les idées originales et l’humour.

Au cours de ces deux jours, l’après-midi, les démonstrations se succédaient. Un petit regret : qu’il n’y ait pas eu un grand affichage pour signaler les horaires des différentes animations pour ne rien manquer.
Car, des chevaux, il y en avait partout !
Et, avec leurs cavaliers associés, de tous les âges, devant, derrière, sur les côtés, dessus, dessous, l’œil captait des images étonnantes. On pouvait croiser toute la gamme, entre le cheval nu, jusqu’au cheval western au harnachement admirable où chaque détail relève d’une utilité.
L’éthologie avait évidemment une large place, et, les démonstrations de plusieurs écoles ont montré tous les niveaux qu’on pouvait atteindre en construisant une relation avec un cheval.
Comme l’objectif de ces journées était de faire le lien entre éthologie et équitation, des disciplines variées étaient représentées : l’équitation classique (Dominique Ollivier et deux de ses élèves), le dressage en compétition (c’était moi !), l’équitation américaine avec un expert du cutting, l’endurance avec une toute jeune championne de France.
En même temps chacun expliquait sa démarche : montrer que c’est un état d’esprit, que chaque discipline peut être vécue dans le respect du cheval.
Ces journées ont contribué à faire tomber les a priori pour le public et à favoriser les échanges entre les intervenants.
Bref, une belle rencontre entre passionnés !
Alors, prenez rendez-vous pour l’année prochaine, je crois que Pierre est partant pour une deuxième édition !

SINIGAGLIA Françoise
Déconnecté
Inscrit: 03/10/2007

bravo! voilà qui oeuvre pour la légereté et l'ouverture!c'est très bien ces journées! ça permet de voir que finalement entre gens de bonne volonté,même avec des disciplines differentes,il n'y a pas tant de barrières!ça risque d'être trop loin pour moi, mais j'applaudis quand même la demarche! amicalement FS

LECOCQ Maryse
Déconnecté
Inscrit: 19/05/2008

Bonjour,

J'ai eu la mauvaise idée de dire dans mon club que j'aimais le dressage. Pire encore, je fais parti de la catégorie : cavaliers amateurs pas très doués qui essai de se faire plaisir avec ses deux chevaux (un trait et un trotteur)Une chose amusante en passant, ma jument de trait et beaucoup plus curieuse et bien plus intuitive que le trotteur bien trop émotif.
Revenons à nos moutons.

Au club le dressage et mal perçu c'est le passage obligé et la bête noire des cavaliers de CCE. Pour les autres le dressage c'est pour ceux qui ont peur, ou ne sont pas physiquement dans la capacité de "sauter". Je me suis dit que je venais d'une autre planète, les débutants ne doivent pouvoir faire du dressage ? En bref on ne nous encourage pas. N'est-ce pas ici, dans ces clubs, que l'on doit former ces cavaliers qui travailleront dans la légèreté et AVEC leurs chevaux ?

Je n'ai vraiment pas de chance, comme dit plus haut j'ai deux chevaux, donc j'observe, je cherche aussi des réponses pour mon quotidien. C'est grâce à MMe DE Saint Vaulry que j'ai trouvé des réponses concrètes et finalement avec plus de bon sens que de savoirs j'ai amélioré sans aucune mesure ma relation avec mes chevaux. J'ai auusi beaucoup appris de choses sur moi.

Est-il si important de savoir qui a ressorti des placards, ou qui a invneté tous ces savoirs. L'important ne serait-il pas d'essayé de les transmettre pour que le dressage soit dans nos clubs ce qu'il n'aurai jamais du cesser d'être le tronc commun à "toutes les disciplines équestres". En disant cela ce n'est pas à moi que je pense mais aux chevaux.

Je sais, c'était très long. Je m'en excuse.

OLRY Juliette
Déconnecté
Inscrit: 17/03/2006

Ne vous excusez pas mr ou mme Lecocq , car vous avez raison .

Les Français sont ainsi que chacun pense détenir la vérité et nous avons ce défaut d'être très critiques ...et je ne pense pas que dans d'autres pays les disciplines soient aussi opposées que cela ( pour ne prendre que nos voisins Allemands , il y a très fréquemment sur les mêmes terrains des compétitions simultannées de cso et de dressage , ce qui n'est pas pensable en France , hélas. )

Vous soulevez l'épineuse question de la formation dans les clubs ... alors que vous dire ? sinon de ne pas vous décourager ni laisser aigrir ( surtout pas ça !) et continuer a demander ce que vous êtes en droit d'attendre de vos enseignants , lesquels souvent sont eux mêmes en demande mais issus de la grande marmite du tout ludique souffrent de leur propre base incertaine ... les plus motivés néanmoins trouveront toujours a se former en continu ..et c'est à vous cavaliers ...clients ... d'exiger que l'on vous donne un enseignement de qualité .

LECOCQ Maryse
Déconnecté
Inscrit: 19/05/2008

Merci pour votre réponse.